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En ton haleine
En ton haleine
C’est la nuit depuis longtemps.
Je me glisse lentement dans les draps blancs.
Tu te retournes vers moi avec un regard implorant.
Une vision qui m’invite à te satisfaire passionnément.
Sur le ventre, tu étais étendue, frêle et nue.
Je n’ai jamais de ma vie, une pareille offrande, vu.
Tel un amant, te combler a sans cesse été mon seul but.
Au banquet de la luxure, nous avons été maintes fois repus.
Avec léger rire, j’ai compris l’objet de tes désirs.
Tu m’as présenté cette zone interdite pour le plaisir.
Sachant que mon attention sera de ne pas te faire souffrir.
Saisissant mon phallus, tu l’introduisis avec un splendide sourire.
Quelle ivresse de ressentir ma hampe, gorgée de sang, te pénétrer !
Quelle délectation de t’écouter, de volupté indescriptible, crier.
Quelle satisfaction de t’entendre me supplier de ne pas arrêter !
Quelle sensation étrange de croire que cela est notre destinée !
À chaque coup que je t’octroie.
Je te donne un peu du meilleur de moi.
Loin des sacristains, nous sommes sous mon toit.
Dans la passion de la chair réside toute notre foi.
Frappant avec une vigueur bien rythmée tes fesses.
J’ai compris par tes ardeurs la profondeur de ta détresse.
Ma semence gravit les échelons de la sortie en toute vitesse.
Dans ce moment d’orgasme mutuel, j’ai vu ta beauté de déesse.
Nous nous sommes alors enlacés dans une étreinte infinie.
Effleurant la peau satinée de ton corps rempli de vie.
Nous nous égarons ainsi dans un monde de rêveries.
En ton haleine, j’y ai trouvé une douce mélodie.
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Arrête de te juger
Arrête de te juger
Arrête de te juger.
Sur tes erreurs et tes écarts.
Nous le faisons tous, aussi tôt ou tard.
L’expérience de la vie est la conséquence d’exister.
Mets un terme à cette tendance à te mesurer.
Sur tes défauts de ton corps et ton visage.
Nous, bien involontairement, prenons de l’âge.
La perfection n’est pas l’apanage du droit de durer.
Maintenant, tu arrêtes à te comparer.
Tant sur tes illusions et tes désirs.
Car elles permettent souvent de sourire.
Nul n’est obligé, de son passé, même en pensées, d’y rester.
Mets un frein à toujours vouloir calculer.
Sur tes dogmes, tes impressions et tes choix.
Tout le monde peut se tromper, crois-moi.
Comme il est futile, de sa lourde croix, la porter.
Arrête, une fois pour toutes, de te déprécier,
Uniques et précieux, sur cette terre, nous formons un tout.
Il est bon d’être sage même si, parfois, nous agissons en fou.
C’est par nos expériences que nous devons sans cesse avancer.
Freine de ce pas le désir de t’observer,
Il est juste d’être prudent face à l’inconnu.
Mais, devant le futur, notre vision est tantôt dépourvue.
Apprends de tes erreurs et tâche de ne plus recommencer.
Arrête désormais de t’examiner,
Il y aura, à tes côtés, pire ou meilleur.
C’est ainsi qu’est la vie sous les cieux rieurs.
Comprendre cela t’apportera une certaine sérénité.
Ne pense plus, mon ami, à fouiller,
Sur tes quelques puérils abandons.
Regarde plutôt ce que tu as fait de bon.
D’avoir suivi cette route t’a permis d’évoluer.
Désormais, tu renonces pour toujours à te confronter.
Face à ces riches à qui leur destin a souri.
Tu ne connais certes pas la tristesse de leur vie.
La source du bonheur réside par le fait d’être aimé.
Arrête maintenant de délibérer,
Tourne la page sur le passé inatteignable.
Cesse d’entretenir ce sentiment d’être le coupable.
Prends ton courage à deux mains et commence à te relever.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Ce n’est que temporaire
Ce n’est que temporaire