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Le monde entier

Le monde entier Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par GFriedberg Source : https://www.deviantart.com/gfriedberg/art/The-whole-world-984162806

Le monde entier

 

Dans mes mains, 

Se trouve mon demain. 

Mon avenir fait de mon présent, 

Comme de mon futur depuis longtemps. 

 

Mes pensées ont créé mon comportement, 

Lequel construit mes habitudes inévitablement. 

Des faits et gestes semblables aux fleurs de mon jardin. 

Un lieu où j’aurais fabriqué depuis toujours mon ultime destin. 

 

Je suis l’artisan de ma vie, 

Depuis toujours jusqu’à aujourd’hui. 

Je suis l’architecte qui a posé les fondations, 

Sur lesquelles vient s’appuyer ma modeste maison. 

 

Du vide, mon chemin, je l’ai fabriqué. 

De mes mouvements, mon sentier, je l’ai tracé. 

Du néant, mon royaume, si imparfait soit-il, je l’ai construit. 

Quoi que vous en pensiez, j’assume tout ce que j’ai accompli. 

 

Je suis un être humain, comme vous, mes frères et sœurs. 

J’ai pleine conscience tant de mes fautes et que de mes erreurs. 

En effet, être fier de ses succès est un trait de notre humanité. 

Mais, endosser nos manquements est un signe de notre divinité. 

 

J’ai affronté de nombreuses chimères, 

Sans jamais avoir fait un pas vers l’arrière. 

Oui, il est vrai que j’aurais pu faire davantage mieux. 

Néanmoins, cette liberté m’a été offerte par des dieux si généreux. 

 

Certains ont rêvé d’avoir leurs noms écrits dans les livres d’histoire. 

D’autres, par la crainte de la mort, inventèrent paradis, enfer et purgatoire. 

Pour ma part, je désire simplement aimer la vie comme il se doit. 

Car, au fond, le monde entier est au bout de mes doigts. 

 

De 

 

Rolland Jr St-Gelais 

Québec (Québec) 

Canada 

Les deux chattes noires

Les deux chattes noires Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Sarras-Dollhouse Source : https://www.deviantart.com/sarras-dollhouse/art/AI-Vintage-Nudes-Standing-959964426

Les deux chattes noires

 

Je fréquente depuis longtemps deux dames.

Elles mettent mon cœur tout feu, toutes flammes.

Des beautés à la fois étranges et amusantes,

Et qui possèdent une allure divertissante.

 

Elles sont deux sœurs jumelles.

Et, ma foi, elles semblent éternelles.

Elles sont originaires des pays slaves.

Fières descendantes de guerriers braves.

 

Elles parlent dans un dialecte millénaire.

Ce qui, j’en conviens, n’est pas pour me déplaire.

Cela donne un air tout à fait champêtre à nos jeux.

Et, pour être franc avec vous, cela me rend heureux.

 

Leurs intimités ont le même pelage noir.

Que je prends plaisir à caresser chaque soir !

Elles sont si identiques que souvent, je me mêle.

Lorsque par erreur, de leurs prénoms, je les appelle.

 

Elles ont chacune un tempérament différent.

Leurs caractères sont contraires manifestement.

Il serait utile de vous expliquer ce qu’il en est.

Deux sœurs adorables, mais divisées dans les faits.

 

L’une est tellement douce et timide.

À chacun de mes baisers, elle devient humide.

Elle aime bien se blottir dans le creux de mes bras.

Alors que de mon côté, je ressens son cœur qui bat.

 

Combien de fois, l’ai-je câliné pour la rassurer ?

Lui manifester de la tendresse pour la réconforter.

Tandis que son souffle s’apparente à un ronronnement.

Et qu’elle ferme ses paupières pour s’endormir paisiblement.

 

L’autre est à l’image d’une vraie tigresse.

Quel délice indescriptible de cajoler ses fesses !

De sentir ma hampe pénétrer cette zone défendue.

Alors qu’elle et moi sommes, sur ce lit, entièrement nus.

 

Quel bonheur de l’entendre gémir à chacun de mes coups !

Pendant que je l’embrasse avec ardeur sur le cou.

De humer son parfum à me remplir d’ivresse.

Quelle fierté d’avoir satisfait la comtesse !

 

Je suis l’amant de ces aventurières.

Mon cœur appartient à ces belles flibustières.

Je suis à la fois leur jouet, leur babiole et leur trophée.

Comme des maitresses, je suis leur esclave dévoué.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Cependant

Cependant, Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Sarras-Dollhouse Source : https://www.deviantart.com/sarras-dollhouse/art/AI-Vintage-Victorian-Bending-Over-965058331

Cependant

 

Il était neuf heures du soir.

Nous avions tant envie de boire.

Un verre de vin pour fêter cette soirée,

Qui a été sa première séance de nudité.

 

Elle m’a demandé de rester déshabillée.

Car, elle se sentait bien tel un nouveau-né.

Comment pouvais-je lui refuser une humble requête ?

Alors qu’elle était superbe à m’en faire perdre la tête.

 

Elle s’appelait Victoria.

Elle venait d’îles lointaines, je crois.

Son accent trahissait des origines divines.

Ses courbes étaient à la fois légères et fines.

 

Elle possédait une tresse magnifique.

Ses seins étaient tout simplement féériques.

Elle avait un visage d’ange qui me laissait pantois.

Son corps était à lui seul une œuvre d’art, croyez-moi.

 

Cela faisait longtemps que l’on souhaitait cette occasion.

Elle avait répondu à mon annonce peu après sa parution.

D’une voix fébrile, elle me téléphona pour un rendez-vous.

Rien qu’à entendre son élocution, j’imaginais devenir fou.

 

Son charme était bien au-delà de mes espérances.

Dans mon atelier, je l’ai fait entrer avec grande impatience

Elle avait, par sa présence, illuminé la pièce qui lui était réservée.

J’ai connu des modèles de tous les styles, mais aucun n’avait sa beauté.

 

« Cela ne vous dérange pas de commencer dès maintenant. »

Je le lui ai demandé avec courtoisie, bien évidemment.

Elle me déclara ceci : « je suis à votre disposition. »

Il ne me fallait pas plus pour m’emparer d’un crayon.

 

Avec une spontanéité déconcertante,

Elle s’est placée devant moi sans attente.

Postures choisies avec liberté selon ses aspirations !

Elle les a réalisées avec une surprenante imagination.

 

Tout était fait avec un naturel stupéfiant.

Cette question vint en mon esprit inévitablement.

Était-ce la première fois qu’elle posait nue ?

Son aisance était si manifeste à première vue.

 

Le temps défila aussi vite que l’éclair.

Comme il est vrai que le bonheur est éphémère.

La lune et les étoiles ont pris la place de l’astre du jour.

Une telle femme, en mon cœur, elle y sera pour toujours.

 

La fin est, à mon désespoir, arrivée.

C’est le moment, pour son travail, d’être payée.

Cela m’attriste de voir une si charmante dame partir.

Cependant, une chose m’a dit qu’elle allait bientôt revenir.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/0isnsx7jskb91a-981094258

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses

 

En ce samedi de septembre.

N’avait-elle pas nos corps qui tremblent ?

Une étrange sensation inconnue jusqu’à ce jour.

Comme la vie peut parfois nous jouer de vilains tours.

 

Je ne doutais pas d’être tombée follement amoureuse.

De prendre du plaisir à entendre ta voix langoureuse.

De ressentir la chaleur de ta poitrine sur le mien.

Est-ce le fruit du hasard, un coup du destin ?

 

Pourquoi me poser cette question ?

Serait-il préférable de jouir de cet instant si bon ?

Je n’aurais jamais songé de pouvoir chérir une femme.

Encore moins, de voir en elle une ardente flamme.

 

J’ai réalisé une conduite qui m’a rendue pantoise.

Une action si intime dans ma maison couleur ardoise.

Quel bonheur indescriptible de t’avoir embrassée !

Quelle satisfaction indicible de t’avoir enlacée !

 

Sous l’impulsion, ma vulve s’est humidifiée.

Avec une imagination fébrile, je l’ai tellement désirée.

Sa peau, avec ma langue, j’ai lentement parcouru.

Son buste, je l’ai tant admiré, alors qu’il était nu.

 

J’ai goûté avec délice la douceur de sa bouche.

C’est ainsi que coula en moi une véritable douche.

Lui faire l’amour était l’unique remède pour me guérir.

Être l’une sur l’autre évoluait en ma raison de vivre.

 

Je frissonnais seulement qu’à y penser.

De cette occasion, longtemps, j’en ai rêvé.

Moi? Être éprise de ma meilleure amie d’enfance !

Nous avions fait tant de bêtises, de sottises à l’adolescence.

 

La courbe de ses formes, j’ai tant aimé les caresser.

Son parfum, avec volupté, j’ai secrètement humé.

Évidemment, par mesure de prudence, j’ai fait attention,

À mes gestes, mes actions, pour éviter bien des soupçons.

 

Après tout, je suis une dame de la haute société.

Née dans une famille catholique qui abhorrait ce péché.

Je suis faite ainsi même si cela me ferme les portes du paradis.

Au plus profond de mon cœur, j’appréciais depuis toujours la belle Marie.

 

Je m’étais sans cesse sans retenue jusqu’à ce geste fatidique.

Digne d’un roman d’amour aux personnages épiques.

Ne croyez surtout pas que je sois en détresse.

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses.

 

De

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Au revoir

Au revoir Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Rick B. D’Allemagne Modèle : Nastya Source : https://www.deviantart.com/rickb500/art/Farewell-979308540

Au revoir

 

Parfois, il est trop tôt.

Pour bien faire, il n’est jamais trop tard.

Pour mettre son destin sur un chemin nouveau.

Apprendre à être soi-même sans éclat ni fard.

 

Ton comportement a toujours été impeccable.

De tous les hommes que j’ai connus, tu es le plus attentif.

Tes gestes ont démontré que tu es un être respectable.

Tu n’as jamais été ni violent ni possessif.

 

Tu savais faire l’amour comme un dieu.

Mais, j’avais tant besoin d’aventure, de liberté.

Une envie irrésistible d’aller voir d’autres cieux.

Même si, en mon cœur, tu as une place privilégiée.

 

Nous nous retoucherons peut-être un de ces jours.

Lorsque je serai assise avec ma guitare sur le bord du chemin,

Pour quelques sous, je chanterai un refrain tel un troubadour.

Une mélodie inspirée par mes souvenirs devenus lointains.

 

Je te dis adieu pour de bon, mon ami.

Je souhaite ardemment que tu sois heureux.

Avec toi, le ciel était toujours ensoleillé, jamais gris.

Tu trouveras bien une partenaire qui te rendra joyeux.

 

C’est maintenant l’heure de partir.

Je te quitte avec les vêtements que je porte.

C’est le moment, vers d’autres terres, les découvrir.

Je me prouverai que je suis une femme fière et forte.

 

Tu resteras dans ma mémoire.

Jamais, je ne pourrai oublier ton sourire.

Je penserai à toi lorsque viendra la tombée du soir.

J’entendrai tes plaisanteries qui m’ont bien fait rire.

 

Sache, mon tendre ami, que tu es un être entier.

Je rêverai à toi lorsque je dormirai à la belle étoile.

Mais, j’ai tant envie de découvrir de nouveaux sentiers.

Voilà pourquoi, sans animosité, je devais lever les voiles.

 

« Adieu et au revoir »

Drôle de refrain pour une chanson !

Tu seras là chaque fois que je me verrai dans un miroir.

Je t’ai réellement dans ma peau, et ce, pour de bon.

 

Oui, dans un proche avenir, on se retrouvera.

Ô, mon chéri, tu es le meilleur de mes amants.

J’espère que tu m’enlaceras lorsque cela arrivera.

Car, un tel savoir-faire, c’est vraiment étonnant.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada