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J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/0isnsx7jskb91a-981094258

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses

 

En ce samedi de septembre.

N’avait-elle pas nos corps qui tremblent ?

Une étrange sensation inconnue jusqu’à ce jour.

Comme la vie peut parfois nous jouer de vilains tours.

 

Je ne doutais pas d’être tombée follement amoureuse.

De prendre du plaisir à entendre ta voix langoureuse.

De ressentir la chaleur de ta poitrine sur le mien.

Est-ce le fruit du hasard, un coup du destin ?

 

Pourquoi me poser cette question ?

Serait-il préférable de jouir de cet instant si bon ?

Je n’aurais jamais songé de pouvoir chérir une femme.

Encore moins, de voir en elle une ardente flamme.

 

J’ai réalisé une conduite qui m’a rendue pantoise.

Une action si intime dans ma maison couleur ardoise.

Quel bonheur indescriptible de t’avoir embrassée !

Quelle satisfaction indicible de t’avoir enlacée !

 

Sous l’impulsion, ma vulve s’est humidifiée.

Avec une imagination fébrile, je l’ai tellement désirée.

Sa peau, avec ma langue, j’ai lentement parcouru.

Son buste, je l’ai tant admiré, alors qu’il était nu.

 

J’ai goûté avec délice la douceur de sa bouche.

C’est ainsi que coula en moi une véritable douche.

Lui faire l’amour était l’unique remède pour me guérir.

Être l’une sur l’autre évoluait en ma raison de vivre.

 

Je frissonnais seulement qu’à y penser.

De cette occasion, longtemps, j’en ai rêvé.

Moi? Être éprise de ma meilleure amie d’enfance !

Nous avions fait tant de bêtises, de sottises à l’adolescence.

 

La courbe de ses formes, j’ai tant aimé les caresser.

Son parfum, avec volupté, j’ai secrètement humé.

Évidemment, par mesure de prudence, j’ai fait attention,

À mes gestes, mes actions, pour éviter bien des soupçons.

 

Après tout, je suis une dame de la haute société.

Née dans une famille catholique qui abhorrait ce péché.

Je suis faite ainsi même si cela me ferme les portes du paradis.

Au plus profond de mon cœur, j’appréciais depuis toujours la belle Marie.

 

Je m’étais sans cesse sans retenue jusqu’à ce geste fatidique.

Digne d’un roman d’amour aux personnages épiques.

Ne croyez surtout pas que je sois en détresse.

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses.

 

De

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

La jolie Française

La jolie française Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo tirée de la collection de CheyenneSpirit Source : https://www.deviantart.com/cheyennespirit/art/325-3-French1900s-977910710

 

La jolie française

 

Lors de mon dernier séjour en France,

J’y ai fait la rencontre d’une dame de Provence.

Son accent particulier la rendait si magnifique.

Nous nous sommes rencontrés à un bistrot typique.

 

Un lieu de Paris qui fait tout son charme.

La ville lumière où y vivent des milliers d’âmes.

Elle s’appelait Giselo, prénom typique de sa région natale.

Je lui ai répondu, Rolland même si ce n’est pas très original.

 

Nous avons passé la soirée ensemble.

J’ai vite remarqué que son corps tremble.

Vous aurais-je offensé d’une quelconque façon?

Si c’est le cas, veuillez m’accorder votre pardon.

 

« Non, absolument pas » répondit-elle

Et elle ajouta : « Venez en demeure modeste, mais belle. »

La solitude me pèse tellement depuis si longtemps.

J’aimerais passer une nuit avec un bel amant.

 

Comment aurais-je pu refuser une telle invitation?

J’ai donc acquiescé à sa requête en bon garçon.

Une bonne éducation est le fondement.

La base d’un digne comportement.

 

Elle m’amena dans son appartement.

Il était situé vers le 11ᵉ arrondissement.

Un lieu qui m’était absolument inconnu.

Pourtant, des endroits en tous genres, j’en ai vu.

 

Aussitôt arrivés en son logis, véritable œuvre d’art.

J’ai remarqué les murs peints en noir.

Un trois pièces richement meublées.

Ceci m’a agréablement étonné.

 

Sans plus attendre, elle se dirigea vers son miroir.

Il m’avait semblé qu’il était fabriqué tout en ivoire.

Telle une fleur du printemps qui s’épanouit au soleil.

Elle m’offrait la chance de voir comme elle est belle.

 

Elle laissa tomber ses vêtements.

Lesquels, je suis allé cueillir gentiment.

Elle exhiba à mon regard des seins voluptueux.

Et, je reconnais que cela me rendait fort heureux.

 

 Son visage angélique me fit le plus beau des sourires.

Sans m’y attendre, elle a laissé de sa poitrine un long soupir.

Tout en s’étalant sur son lit douillet, elle me supplia de la rejoindre.

La satisfaire de mille façons, elle n’avait rien à craindre.

 

Que de gestes interdits, nous avons fait en douceur!

Nos étreintes parcouraient nos corps en chaleur.

Mes lèvres titillèrent son intimité avec délice.

Et les siennes glissaient ma hampe tel un précipice.

 

Elle enfonça ma verge dans un va-et-vient incessant.

Dans l’optique d’y faire jaillir ma semence promptement.

Mais, je savais me retenir afin de cette dame la faire jouir.

Je me retrouvai au-dessus d’elle pour l’éblouir.

 

Avec la grâce des cieux, tout était merveilleux.

Avec une ardeur rarissime, nous étions tels des amoureux.

Des jets onctueux jaillirent de ma verge avec une force brutale.

Car, il faut admettre qu’une telle aventure est loin d’être banale.

 

Elle était vraiment jolie cette fière gauloise.

Nous avons dormi sous l’édredon de couleur ardoise.

Elle a réussi dans la pénombre à illuminer ma vie.

Qu’elle soit ma bien-aimée, j’en avais envie.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Les leçons de la vie

Leçons de la vie Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Samo 19 Modèle : Ileana Source : https://www.deviantart.com/samo19/art/Nude-and-little-flowers-968805656

Leçons de la vie

 

La vie est semblable à un long et périlleux voyage.

Qui prend inlassablement une grande valeur avec l’âge.

Elle nous apprend, tantôt, à aimer, parfois à rire, souvent à pleurer.

C’est en faisant face aux épreuves, qu’elle nous permet de changer.

 

La vie est pareille à une école dans laquelle nous sommes les étudiants.

Les maîtres nous font découvrir nos forces et nos faiblesses assurément.

Elle est un privilège que l’on doit accepter comme elle se présente.

Elle est peuplée de rêves et de désirs qui nous tentent.

 

L’espoir fait vivre et l’amour embellit notre existence éphémère.

Cependant, les conseils les plus sages viennent de notre père.

Trop souvent, hélas, on s’en aperçoit lorsqu’il a disparu.

Emporté par les vents impétueux au-dessus des nues.

 

Inutile de se frapper la poitrine en criant mea culpa !

Si l’on a appris de nos bévues, amplement, cela suffira.

La vie est ainsi faite, se lamenter est une perte de temps.

Avec courage et avec fierté, il faut sans cesse avancer droit devant.

 

La vie nous donne une leçon habituellement irrémédiable.

Mais, de grâce, de nos erreurs humaines, n’accusons pas le diable.

Nous sommes les seuls artisans de notre bonheur et de nos malheurs.

À mes compagnons de chemin, avec joie, je vous dis « À la bonne heure ».

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Sur la pointe des pieds

Sur la pointe des pieds Poème de Rolland Jr St-Gelais Source de la photo : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/5726401-1000a-950682084

Sur la pointe des pieds

 

Il est passé déjà minuit.

Je crois bien que tu es endormie.

Tu es dans mes pensées depuis longtemps.

Sans cesse, tu occupes mon esprit dès cet instant.

 

Dès ce moment où je t’ai vue arriver avec ta valise.

Est-ce la vie qui voulait me faire une si douce surprise ?

Serait-ce plutôt le destin qui nous met sur nos routes ?

Excellente question que seul l’avenir répondra sans déroute.

 

Je t’observais du coin de l’œil procéder à tes leçons de piano.

Tout autour de toi paraissait, grâce à ton aura lumineuse, si beau.

De mon côté, je poursuivais, avec assiduité, ma pratique de chant.

Tout en imaginant être à tes côtés, marchant à travers champs.

 

Je craignais t’avouer tout ce que je ressentais sincèrement pour toi.

À cette époque dans laquelle les religions dictèrent les règles et les lois.

Je rêvais tant aller te retrouver dans ta chambrette dans un profond silence.

Vivre avec toi des moments de bonheur indescriptible et de pure romance.

 

Nous suivions quotidiennement les mêmes cours.

Chaque jour, je souffrais en mystère d’un cruel amour.

Une passion si douloureuse que je devais garder secrète.

En effet, la divulguer inévitablement allait m’amener à ma perte.

 

Levé chaque matin pour réciter Les Laudes.

Prendre une douche rapide sans eau chaude.

Petit-déjeuner frugal, mais très agréable au goût.

Il est vrai que c’était mieux que rien après tout.

 

Journée consacrée aux études coupée de la pause du dîner.

Un repas assez copieux nous était servi dans la salle à manger.

Dans le silence afin d’entendre la mère supérieure lire les évangiles.

Cela me faisait sourire, car j’étais convaincue qu’elle pensait à son beau Gilles.

 

Leçons de mathématiques et de français.

Apprendre les bonnes manières avec merci et s’il vous plait.

Catéchèse récitée par cœur avec une dévotion à notre Seigneur adoré.

Avant le moment tant apprécié d’aller prendre avec joie notre repas du souper.

 

C’était, ce qu’on appelait autrefois le bon temps de la probité amorale.

Où la société était contrôlée par une clique prônant une réalité anormale.

Où les enfants de pères inconnus étaient cachés dans le fond des cimetières.

De ces lieux où se trouvèrent leurs géniteurs adulés par une population entière.

 

Malgré cet amour prohibé en cette période de mille péchés.

Sache que chaque goutte de mon sang aurait été, pour toi, versée.

Les battements de mon cœur frappèrent ma poitrine telle une vague.

C’est en revoyant ces clichés que mon âme sans cesse divague.

 

L’heure de réciter les complies annonçait le temps d’aller au lit.

Je prononçais ces mots certes incompris, mais que je trouvais jolis.

Je désirais te rejoindre une fois la nuit tombée afin de t’enlacer.

En songes, je me dirigeais vers ta chambre sur la pointe des pieds.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

D’un conte aussi vieux que le temps

« D’un conte aussi vieux que le temps » Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo & Modèle : JenovaxLillith Source : https://www.deviantart.com/lilithjenovax/art/dark-anthologies-947529740

 

D’un conte aussi vieux que le temps

 

Bonsoir mes amis !

Vous êtes les bienvenus, en cette nuit.

Où je vous raconterai une fable ancestrale.

Un récit qui vous guidera vers les aurores boréales.

 

Un archange devint amoureux d’une dame sous les firmaments.

Mais, tout semblait être ligué contre lui malheureusement.

Il s’agissait d’un démon qui s’était échappé de l’enfer.

Car, de ce lieu de damnation, il n’en savait que faire.

 

Son élue était la fille unique d’un noble et grand roi.

Dès qu’il le regardait, son cœur se remplissait de joie.

Elle avait une âme si pure et si belle telle une colombe.

Afin d’assurer son secret, il valait mieux qu’elle ne voit pas son ombre.

 

Chaque soir, il lui rédigeait une charmante lettre d’amour.

Il le posait avec finesse sur sa poitrine à l’arrivée du petit jour.

Sans oublier de mettre sur son front avec prudence un doux baiser.

Afin d’éviter de son sommeil apaisant de ne pas la réveiller.

 

Les saisons filèrent sans qu’elle trouve qui était cet être mystérieux.

Ce gentilhomme qui lui écrivait des poèmes avec un talent merveilleux.

Cependant, elle sentait bien qu’on la suivait dans un parfait silence.

Que cela tienne, elle le saura tôt ou tard avec un peu de patience.

 

Puis survint une guerre atroce et terrible qui la força à s’exiler,

Son père, devant la menace de son rival, voulut la protéger.

Mais, il ignorait qu’un ange déchu veilla avec attention sur elle,

Il la recouvrait à chaque instant de ses imposantes ailes.

 

Un jour, l’ennemi si redouté lui envoya un mercenaire,

Dans le but de la tuer et ainsi de sa lignée réussir à s’en défaire.

Flèche imbibée dans du poison afin qu’elle passe de vie à trépas.

Voilà un plan judicieux qui devrait réussir à coup sûr ! Il s’exclama.

 

La princesse admirait le coucher du soleil de son château,

Un paysage tellement extraordinaire à ses yeux si beaux.

Projectile tiré au loin par un arc tenu par des mains d’un être vénal.

À qui l’on avait remis une bourse pleine de pièces d’or pour faire ce mal. 

 

 Face à cet aiguillon si rapide nul d’autres choix que d’apparaître.

Permettant ainsi à son élue de voir l’aspect véritable de son être.

Se logeant à la vitesse de l’éclair entre cette pointe et sa chérie,

Il l’a reçue de plein fouet en son cœur révélant alors son secret bien gardé.

 

Découvrant dans ce geste une générosité héroïque,

Elle comprit qu’il était intervenu par une bonté authentique.

Du fait d’un tel grand sacrifice, sa place devrait être au ciel.

Donner sa vie pour ceux que l’on aime est en soi une action si belle.

 

Oui, c’est bien d’un conte aussi vieux que le temps.

Une histoire tant impossible entre deux êtres si différents.

Une romance qui enjolive depuis toujours notre existence éphémère.

Comme il serait bien d’apprendre à s’aimer au lieu de se faire la guerre.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada