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Quand la musique sera arrêtée

Quand la musique est arrêtée
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Quand la musique sera arrêtée

 

C’est Mardi Gras, allons danser!

C’est le temps de festoyer et de fêter,

Pour avoir une raison d’aller me confesser,

Pour avoir trop mangé, baisé et surtout bu à satiété.

 

Que par mes récits avec mes amants et pécheurs,

Soient racontés avec entrain et bonne humeur,

Afin que seul regret vivra monsieur le curé,

Soit celui d’avoir fait le vœu de chasteté.

 

Pauvre curé à qui je raconte mes péchés,

Mes petits comme mes grands et mes préférés,

L’entendre soupirer dans le confessionnal est un plaisir,

Voilà pourquoi je prend tout le temps qu’il faut pour les décrire.

 

Les décrire avec lenteur dans les moindres parties,

J’imagine le voir prendre son pied entre deux prières,

Qu’il adresserait à mes deux seins en me caressant le derrière,

Tout en avouant mes fautes, je ferme les yeux et avec grâce je souris.

 

C’est le dernier soir avant le carême,

Allez mes amoureux, sentez le parfum de ma crème.

De cette crème au parfum de rose et de fleurs envoûtantes,

Dansons sans cesse autour du feu et de sa chaleur si enivrante.

 

En cette veille de carême où tout est si terne,

Ne pensons pas à tous ces sermons et ces balivernes,

Chantons en chœur de nos airs tendres, de nos airs joyeux.

Quand la musique sera arrêtée, inutile de réciter un psaume langoureux.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Ma main sur ma poitrine

La main sur ma poitrine

 » La main sur ma poitrine  » Dessin par Eri Kel de la France

Ma main sur ma poitrine

 

Il y a dans cette pièce un drôle de silence,

Comme l’on peut vivre dans une église où l’on encense,

Le corps sacré, mais dont l’âme aurait fui, un fidèle défunt.

Celui d’un inconnu ou d’un illustre personnage ayant eu une vie hors du commun ?

 

Je me sens entourée par des êtres semblables à des cierges,

Qui désirent protéger de ce monde immonde une pure vierge,

Et de leurs grands yeux brillants tels des flammes éternelles,

Réchauffer avec prudence le corps dénudé d’une femme jeune et belle.

 

Parcourant les courbes tels les mystères d’un rosaire,

En récitant de leurs crayons sur le papier leurs humbles prières,

Et je dois m’en confesser, comme cela est loin de me déplaire.

Par mon expérience de maîtresse dévouée, je sais comment plaire.

 

Mais comme je suis en ces lieux que pour rendre service,

Rendre service à mon vieil ami que j’aime bien malgré ses vices,

Je vais garder une pose prude avec en moi-même une certaine amertume,

Une nostalgie du temps passé où mes exploits de coquine dissipèrent bien des brumes.

 

Aventurière de ces braves corsaires,

De ces flibustiers qui sur les océans bleutés naviguèrent,

Parcourant les eaux sur lesquels riches navires s’y trouvèrent,

Sans relâche, ni répit, sur les mers ils les poursuivirent et les détroussèrent.

 

Après avoir rempli leurs bourses de pierres précieuses,

Ils revinrent vers leur maîtresse bien-aimée aux lèvres si délicieuses.

Savourant chaque instant passé en sa compagnie grâce à ses mains d’experte,

Sans oublier tout son savoir-faire dans la luxure au risque d’aller à sa perte.

 

Mais assez rêvasser de cette époque imaginaire,

De cette période fabuleuse où peut-être je vivais naguère,

Et comme je suis présentée à ce banquet comme de la fine cuisine,

Je me laisse apprécier par les convives en déposant ma main sur ma poitrine.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Avec vos gants

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DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Avec vos gants

 

Bonsoir jolie jeune dame,
Vous êtes aussi belle que Notre-Dame,
Mes avec vous point de péchés à confesser,
Bien au contraire, nous sommes ici pour les réaliser.

 

Ô péché agréable de la chair !
Vous savez vraiment comment me plaire,
Ô péché tellement exquis de la luxure,
Belle dame, je vous en pries, faite que cela dure.

 

En vos yeux paraissent vos pensées,
Celle que je suis puisse vous embrasser,
Celle que vous pouvez allègrement me dominer,
Tel un esclave soumis, je saurai obéir à vos ordres donnés.

 

Mettez vos gants,
Apprenez-moi à vous être obéissant,
Que je satisfasse chacun de vos désirs les plus pervers,
Cela fera mon ultime bonheur de voir scintiller vos yeux verts.

 

De vos gants blancs,
Enseignez-moi à être votre amant,
Et de votre corset d’un blanc immaculé,
Avec grande délicatesse je saurai vous l’enlever.

 

Faites de moi votre jouet,
Faites de moi votre bilboquet,
Venez sur moi lorsque je serai couché devant vous,
Prenez ma hampe afin que de ces délices nous en soyons fous.

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Oh que oui !

Oh oui
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Oh que oui !

 

Oh que oui ! Vas-y chéri !
Savoure-moi comme tu en as envie,
Allez ! À toi, librement je m’offre pour cette nuit.
Une nuit que j’attendais passionnément à l’infini.

 

Je suis nue dans ce lit,
Loin de ces regards inquisiteurs,
Qui nous jalousent de notre bonheur,
Qui n’ont que faire de leurs existences et de leurs vies.

 

Étendue devant toi pour ton bon plaisir,
Fragile comme une fleur que tu viendrais juste de cueillir,
Les bras légèrement levés pour ne point cacher mes seins délicats,
Afin que tu puisses les admirer à tous moments et de ce pas.

 

Penche-toi vers mon jardin secret,
Humes-y le parfum de son exquis duvet,
Délecte-toi de ce jus qui coule de cette fontaine,
Colles-y tes douces lèvres tout en t’appuyant sur mes aines.

 

Ô mon amant, fais-moi avec joie crier !
Ô mon amant, fais-moi avec délice hurler !
Ô mon amant, fais-moi de bonheur pleurer !
Ô mon amant, donne-moi une raison de me confesser !

 

Oh que oui ! J’aime ce que tu me fais.
Oh que oui ! J’adore qui vraiment tu es.
Oh que oui ! Je célèbre notre union à jamais.
Oh que oui ! Jusqu’au petit matin, je t’aimerai.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

En cette soirée de vice

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Être comblé de mes petits péchés

En cette soirée de vice

 

Plaisir le temps d’un soupir,
En vous, je sais que vous aimez me sentir.
Sentir vous pénétrer, vous combler de ce péché.
De ce péché où tant de gens m’ont convoité.

 

Tous ces gens qui ont admiré mon savoir-faire,
De mon expérience de m’envoyer en l’air,
Pour votre plus grand plaisir
Sans trop les faire souffrir.

 

Je suis un homme et un grand pécheur,
Qui n’a point de moralité ni de pudeur,
Voilà pourquoi des enfers, je n’en éprouve point de peur,
Car bien des hommes succombent sous le poids de leurs labeurs.

 

Peut-être ai-je une crainte de mon ombre ?
Car elle est comme ma conscience couleur d’ambre,
Qui me suit malgré moi et me rappelle que je suis un scélérat,
Tout juste bon à être jeté aux égouts et aux rats.

 

Mais, j’ai choisi de vivre libre et nu.
J’ai tant désiré d’être au-dessus des nues,
Libre et frais comme l’air vivifiant de la mer,
Et loin de toutes ces moralisatrices mères.

 

Loin des règles de société,
Qui acceptent de tuer le nouveau-né,
Avant même sa première bouffée d’air,
C’est cela qu’est pour moi le véritable enfer.

 

Plaisir qui enivre mon existence,
Plaisirs jouissifs de mes addictions,
Quel bonheur de succomber à mes pulsions,
Quel grâce d’avoir cédé à ces divines tentations.

 

Loin de ce temps où je vivais l’innocence,
Où je n’en avais pas encore conscience
Savourant chaque geste que vous demoiselles,
Sur mon corps offert avec grâce à ces fausses pucelles.

 

Plaisir ! Oh oui, plaisir de jouir !
De jouir de la vie par un pur plaisir,
Cesser de penser à ce lointain lendemain fini,
Qui sera pareil qu’hier, aujourd’hui et à l’infini.

 

En me laissant dorloter par vos féériques mains.
De vos douces mains qui savent extirper mon nectar,
Ce breuvage sacré que je vous offre directement de mon dard,
Que vous savourez avec gourmandise jusqu’à la fin.

 

C’est sans aucun regret,
Que pour vous je serai toujours prêt,
Prêt à recevoir vos si bonnes attentions,
En cette soirée de vice, vous me comblerez d’affections.

 

Cependant, je penserai à mon âme en allant me confesser.
Car je veux bien comparaître devant mon Dieu avec les mains blanches,
Même si avec délice j’ai caressé vos seins et vos corps jusqu’aux hanches.
Et à quoi bon aller se confesser si on a rien à se faire pardonner ?

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada