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Pareille à une feuille d’automne

Pareille à une feuille d’automne Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par SWA-Photo Source : https://www.deviantart.com/swa-photo/art/Watching-Over-Me-987255311

Pareille à une feuille d’automne

 

Pareille à une feuille d’automne,

Je me suis laissé tomber sur le sofa.

Tel le signe que, bientôt, l’hiver arrivera.

Ainsi en a été de la nature qu’a connu l’homme.

 

Je me sentais si vidée, si épuisée, si fatiguée.

Assoupie pour refaire, un tant soit peu, mes forces.

Stupéfaite, j’ai ressenti en moi une puissance féroce.

Elle extirpa ma pauvre âme avec une renversante rapidité.

 

 Je n’ai pourtant subi aucune crainte, aucune peur.

Simplement une sensation de voguer au-dessus de mon corps.

Une paix régnait en ce lieu où j’y trouvais beaucoup de réconfort.

Tout était fait de calme et de quiétude, des trésors de grande valeur.

 

L’amour authentique me revenait en cet instant précis.

Des gens que j’ai connus, fréquentés, appréciés et ignorés.

Il est tellement vrai que la richesse ne nous suit pas dans l’éternité.

Ce sont les moments que l’on a partagés qui sont à l’image du paradis.

 

Puis, subitement, j’ai entendu une voix qui m’exhortait.

Avec une douceur qui me rappelait celle de ma défunte mère.

« Ô, mon enfant ! Désires-tu être en ma présence et celle de ton père ? »

« Sache, ma chérie, qu’il te reste tant de choses dans ta vie qui te plairait. »

 

C’est alors que je distinguais des portes fermées devant moi.

Elles représentent les occasions qui attendent d’être découvertes.

« Prends patience ! Souviens-toi qu’au printemps, l’herbe redevient verte. »

« Peu importe, les jours de pluie passent inexorablement, le soleil reviendra. »

 

C’est alors que j’ai répondu que je voulais vivre et m’accomplir.

Car, l’espoir, en un meilleur avenir, réside dans le cœur de l’humain.

Qu’il est l’unique maître de ses choix qui façonneront sa route, son destin !

Et que les mers ont été faites pour y naviguer et les obstacles pour les franchir.

 

Dès que ma réponse ultime fut donnée avec une entière liberté,

Une main a poussé mon esprit le faisant pénétrer dans ma chair.

Quel bonheur indescriptible de sentir entrer une bouffée d’air !

C’est alors que se trouvait en moi la promesse d’un nouvel été.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Je croyais que tu m’aimais

Je croyais que tu m’aimais Poème de Rolland Jr St-Gelais Œuvre tirée de la collection de Tspin Source : https://www.deviantart.com/tspin/art/GwG-4-985348743

Je croyais que tu m’aimais

 

Bonjour ma chérie,

J’ai quelque chose à te dire aujourd’hui.

Une découverte que je dois partager avec toi.

Une nouvelle qui concerne notre bonheur sous notre toit.

 

Je me doutais, depuis longtemps, que tout n’allait pas.

Depuis des nuits, tu avais pris tes distances avec moi.

L’odeur de ton parfum était jusqu’à maintenant inconnue.

Je le humais avec étonnement quand tu dormais nue.

 

Tu recevais souvent des appels étranges au milieu de la soirée.

Dès lors, et en silence, tu partais sur la pointe des pieds.

Sois rassurée ! Tu as toujours été libre de tes faits et gestes.

Après tout, je ne t’ai jamais tenue, une seule fois, en laisse.

 

Nous faisions l’amour moins fréquemment.

Je me disais que cela allait revenir avec le temps.

Tant d’interrogations émergèrent de mon esprit.

Même si, nous avons juré fidélité pour la vie.

 

Puis, je ne me rappelle plus quand exactement.

J’ai trouvé une note écrite dans le coffre à gants.

« À ma flamme éternelle, tu es la plus belle. »

« Je t’aime plus que tout. » Signé : Isabelle!

 

Mon cœur a éclaté en mille morceaux.

J’ai senti mon âme s’engloutir dans un tombeau.

Aucune larme n’a pourtant coulé sur mon visage.

De telles émotions m’ont tant fait avancer en âge.

 

T’avais-je, déjà, refusé quoi que ce soit ?

Tes désirs devenaient des ordres avec moi.

Tes plaisirs charnels se réalisèrent avant les miens.

Je nous voyais construire d’extraordinaires lendemains.

 

J’ai finalement appris la vérité.

Si tu savais comme tu m’as brisée.

Je t’ai toujours offert mon meilleur.

Et, pour me remercier, tu as fait mon malheur.

 

As-tu oublié tout ce qu’on a vécu ensemble ?

Rien qu’à y penser, mon être, d’amertume, tremble.

Sais-tu, ce que cela fait, de jouer avec mes sentiments ?

Il n’y a rien de plus cruel que de subir de pareils tourments.

 

Tu m’as menti, à chaque moment, sans arrêt.

Ne sois pas désolée, car le mal est bel et bien fait.

Sans regret, je t’ordonne dès maintenant de partir.

Ne pense surtout pas, un jour ou l’autre, me revenir !

 

Tu as choisi une autre femme dans ta vie.

Je t’annonce qu’entre nous deux, tout est fini.

Oui, je l’avoue. Que je croyais que tu m’aimais !

Savais-tu, ô, ma nymphe, comme je t’adorais ?

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Le jour où je devrais te quitter

Le jour où je devrais te quitter Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. D’Allemagne Modèle : White Fairy Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Pigtails-979762931

Le jour où je devrais te quitter

 

Le jour où je devrais te quitter,

Ce sera une douleur indescriptible.

Une souffrance tellement indicible,

Qu’inévitablement, en silence, j’en mourrai !

 

À jamais, tu demeureras dans mes pensées.

Nous avons ensemble eu du bonheur et de la joie.

La vie me conduira fatalement sous de nouveaux toits.

Tu connais bien mon rêve de parcourir les contrées.

 

Mon destin me portera vers d’autres cieux

Avant toute chose, je dois découvrir qui je suis vraiment

Sans quoi, je ne pourrais pas m’accomplir pleinement

Même si, en ta présence, tout a été si merveilleux.

 

Je ne te reprocherai jamais quoi que ce soit.

Surtout, tu as enduré mon caractère si difficile.

Tu m’as appris que tu n’es pas une femme facile.

Bien que tu aies été ma princesse, je ne suis pas ton roi.

 

Mais, avant que ce jour fatidique arrive,

Savourons ensemble ce vin digne des dieux.

D’ici là, pour te rendre heureuse, je ferai de mon mieux.

Comme ce moment que nous avions eu dans la fontaine d’eau vive.

 

Profitons simplement du présent !

Sur le fusain de notre destin, se cassera notre fil.

Nous avons parcouru bien des temps difficiles.

Nous nous sommes soutenus en dépit des forts vents.

 

Rien n’arrive par hasard !

Reviendrai-je vers toi un de ces jours ?

Peu importe, tu seras en moi pour toujours.

Partir vers l’horizon, cela adviendra tôt ou tard.

 

Tu profiteras bien de la vie qui t’enchantera.

Je souhaite que tu rencontres un homme formidable.

Qu’il te présente de beaux endroits incroyables !

Et sur tes lèvres, se trouvera une mélodie que tu chanteras.

 

Tu verras que la roue du temps roulera.

Je deviendrai sûrement un de tes souvenirs.

Lequel, je le désire tellement, te fera sourire ?

C’est ainsi qu’inévitablement, l’éponge, tu passeras.

 

Ô mon amour ! Ô ma tendre chérie !

Lorsque je fermerai la porte de ton appartement,

Sache que je voulais rester, mais la vie en a décidé autrement.

Fais-moi une faveur, face au fait accompli, oublie-moi, je t’en supplie.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Le voile

Le voile Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Samo19 Modèle : Isa Source : https://www.deviantart.com/samo19/art/The-veil-975964113

 

Le voile

 

Sous le voile,

Tout se dévoile.

La fragilité de la chair,

Le désir insoupçonné de plaire.

 

Danser au rythme des mouvements,

Minutieusement élaborés au gré du temps.

La maîtresse attise la passion de son concubin,

En faisant tourner ce morceau de tissu de satin.

 

Elle cache son sourire malicieux,

Des yeux de son précieux amoureux. 

Sachant bien ce qui se passera dans le lit,

Dès que la lune annoncera la venue de la nuit.

 

Ce luminaire nocturne enflammera cette vivante matière,

Augmentant la chaleur du sang dans des veines dignes des enfers.

Elle danse jusqu’à l’épuisement pour s’abandonner dans les draps.

Là où la satisfaction de ses pulsions, avec délice, elle connaîtra.

 

Brasiers éteints ! Seule la fenêtre laisse pénétrer une lueur bleutée.

Elle caresse les lignes fines de cette déesse d’une grande beauté.

Attendant le moment favorable pour monter sur la verge,

De celui qui étrangement est calme telle une berge.

 

Cheveux de la chérie virevoltant au gré des mouvements !

Bassin s’agitant avec une force pareille à un ouragan !

Cherchant l’occasion propice pour faire surgir,

La crème de son amant dans un long soupir.

 

C’est alors qu’elle se recouvre de cette voilette,

Qui, ma foi, lui donnait une allure coquette.

Gardant le phallus au repos en son intimité,

Elle s’endort en lui offrant de doux baisers.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Tu l’as bien méritée

Tu l’as bien méritée Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo tirée de la collection de CheyenneSpirit Source : https://www.deviantart.com/cheyennespirit/art/Biederer-Brothers-French-1920s-30s-Spank-7-973222387

 

Tu l’as bien mérité

 

Allez ! Dis-moi toute la vérité.

Est-ce vrai tout ce que l’on m’a raconté ?

Que tu es une vilaine fille avec des idées perfides !

Que tu fréquentes les bars malfamés sous les perséides.

 

Sais-tu ce que je fais à des gamines dans ton espèce ?

Sois rassurée ! Jamais, je n’oserai les mettre en pièces.

Je dois reconnaître que j’aime bien succomber à la tentation.

De leur prodiguer une bienveillante dégelée à ma façon.

 

De leur faire rougir avec plaisir leurs postérieurs.

Pour leur éviter des malheurs et pour leur futur bonheur.

Pour leur inculquer pour de bon les bonnes manières,

Puisque je dois parfois jouer le rôle de la mère.

 

Tourne-toi sur le ventre et montre-moi tes fesses.

Que je puisse te corriger avec de brûlantes caresses.

C’est le juste moment pour te punir, te châtier.

Car, il sera bientôt l’heure du coucher.

 

Oui, je le sais bien que cela soit si pénible.

Mais, n’est-ce pas ce qu’enseigne la sainte Bible ?

« Heureux celui qui est dompté, car il est ainsi instruit »

À plus forte raison, je dois le faire en ce début de la nuit.

 

Il en va du salut de ton âme, ô, mon tendre amour.

Puisque, je crains de te voir brûler dans la géhenne pour toujours.

Si tu pouvais comprendre comme je pense à toi à chaque instant.

Et toute la peine que je ressens quand de pareilles choses, j’entends.

 

Tu peux me faire entièrement confiance !

Je t’édifie à la fois avec bonté et avec diligence.

Mon seul désir est que tu sois une charmante demoiselle,

Et que tu tiennes loin de ces gens immoraux et sans cervelle.

 

Éprouve bien la chaleur bienfaitrice de ma vigoureuse main !

Que cela puisse à jamais modifier le parcours de ton destin.

Après quoi, ô, ma chérie, je te ravirai de mille tendres baisers.

Et après avoir fait tes prières du soir, tu dormiras à mes côtés.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada