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Elles sont espiègles mes copines
Elles sont espiègles mes copines
Elles sont espiègles mes copines.
Elles sont aussi tellement coquines.
J’ai fait leur connaissance je ne sais où,
Dès que je les ai vues, j’en suis devenu fou.
Elles étaient tellement jolies,
Aussitôt, mon cœur en était épris.
Mon âme était ensorcelée par tant de beauté,
Et de leurs charmes rayonnant de toute leur féminité.
Combien de péchés ai-je faits en actions et en pensées?
Chose étrange! Je n’en éprouve pas de gêne d’avoir réalisé.
Car, avouons-le, le péché de chair est si plaisant à accomplir,
Que de mots et de gestes que l’on souhaite ne jamais finir.
Elles sont tellement belles,
Belles comme des hirondelles,
Avec elles, je volerai au gré du vent,
Je les accompagnerais à n’importe quel moment.
Ne dit-on pas qu’à l’heure de notre départ vers l’au-delà,
Que tout ce que nous n’avons pas fait, on regrettera?
Alors, permettez-moi de vivre ma vie comme je le veux.
Que cela à vous déplaise, car je fais ce que je peux.
Merci mille fois à vous, ô charmantes dames.
D’avoir enlacé l’homme que je suis par vos flammes.
Que de beaux moments à la fois honteux et agréables,
J’ai passé avec vous des nuits qui seront à jamais inoubliables.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Baiser du matin
Baiser du matin
Moment vécu en toute quiétude,
Grâce à toi, en mon cœur plus de solitude.
Dans les draps tellement soyeux de satin blanc,
De ces draps où nous avons dormi comme des enfants.
Entendant le rugissement de la brise automnale,
De ce vent frappant à la fenêtre de manière si brutale,
Je souris, car loin de moi sont toute crainte et toute peur.
En jetant un coup d’œil au réveille-matin afin de connaître l’heure.
Neuf heures moins le quart?
Ho ! Il commence à se faire tard.
En silence, je vais aller faire le petit-déjeuner.
Un bon café, des rôties préparées pour débuter la journée.
Une journée, certes pas comme les autres.
Car de mon amour de ma bien-aimée, je suis son hôte.
Une dame au corps si divin et aux cheveux légèrement dorés,
Allongée sans gêne ni pudeur sur le lit sur lequel sa féminité j’ai admirée.
Sous un air si joyeux d’une chanson qui jouait sur les ondes,
Sur les ondes d’une radio d’une autre époque d’un autre monde.
Une époque où l’on vivait d’amour et de belle espérance,
Ce temps de mon bonheur et de mon adolescence.
Mes pas feutrés, vers mon amour, j’ai dirigé.
Je sentais battre mon cœur pour ma bien-aimée.
Avec une douceur digne d’un beau roman d’amour,
J’ai fait le baiser du matin qui restera gravé en moi pour toujours.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
La sirène
La sirène
En cette journée ensoleillée,
Dans les bois, je me suis promené.
Dans les sentiers des arbres verdoyant,
J’y suis allé gambader bien joyeusement.
Tout me paraissait d’un calme presque divin,
Que je ne pensais plus à tous ces improbables lendemains,
Respirant à profusion l’air pur que m’offrait mère Nature,
Oubliant les problèmes de ce monde car j’en avais cure.
Puis vint l’instant tant souhaité tant attendu,
Où j’allais pouvoir être libre et enfin me mettre nu,
Près de la rivière possédant une eau d’une pureté sans pareille,
Je me vis déjà m’y baigner en admirant les oiseaux battant des ailes.
Arrivé sur les lieux, j’enlevai mes vêtements.
Sans aucune gêne me croyant seul évidemment,
Car ces lieux étaient bien à l’abris des yeux d’inconnus,
Jusqu’au moment où je vis cette dame toute menue.
Quelle a été mon désarroi,
De voir cette dame les yeux fixés sur moi,
Me regardant sans dire un mot et sans bouger,
Comme si elle attendait que j’aille la trouver.
Elle leva lentement les yeux,
Tout là-haut, vers le ciel si beau si bleu.
Les recouvrant de lunettes colorées marrons,
Se caressant les cheveux qui sentirent si bon.
Se tenant assise sur une souche,
Je rêvais à l’embrasser sur sa bouche,
Mais aurait-il été possible de réaliser ce rêve?
Ce rêve où je vis cette sirène comme étant ma nouvelle Ève?
Par