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Sorcière d’octobre

Sorcière d’octobre Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par David Hobbs Photography Modèle : JenovaxLilith Source : https://www.deviantart.com/lilithjenovax/art/October-Witches-932514251

Sorcière d’octobre

 

Il y a de cela longtemps quand j’étais jeune enfant.

Bien des contes et des légendes me racontèrent les parents.

Des fables peuplées de farfadets, de magiciens et d’envoûteuses.

Qui enjolivèrent les veillées automnales les rendant heureuses.

 

Après avoir pris mon bain, fait ma prière du soir, je filais droit au lit.

C’est alors qu’ils ouvrirent un livre venu d’un lointain pays.

Et, sans crier gare, une histoire défilait lentement en mon cœur.

On y racontait l’épopée d’un chevalier qui ne connaissait pas la peur.

 

Parcourant de vastes contrées à la recherche d’une sorcière.

Qui possédait l’étrange pouvoir d’envoûter ceux qui la regardèrent.

Ayant longé d’innombrables forêts, il éprouva de la compassion à son endroit.

Car, jamais il n’osera porter atteinte à une dame, quelle était sa force de loi !

 

Elle était belle comme un clair de lune dans le firmament étoilé.

L’éclat de sa peau lui faisait penser à la douceur de la Voie lactée.

Ses cheveux rouges comme le feu lui réchauffèrent l’âme.

C’est ainsi qu’il refusa, de son fourreau, retirer son épée et sa lame.

 

Mais, il lui vient l’idée de poser une question.

À cette demoiselle toute de noir vêtue afin d’éviter tout soupçon.

Que pouvait-elle bien faire en ce lieu loin de ces villes et villages ?

Autant que l’on pouvait en trouver en ce temps jadis appelé Moyen-âge.

 

Elle lui répondit que c’est par la méchanceté de certains individus.

Qu’elle préférait rester, au fil du temps et des saisons, ni vue ni connue !

Car, elle voulait prendre pour époux un homme de la noblesse.

Ce qui avait mis bien des jaloux en profonde détresse.

 

Considérant cette fureur incomparable dans leurs yeux,

Elle jura de survivre à jamais seule devant l’unique Dieu.

Elle vendit son âme pure comme une colombe au démon.

En échange de redoutables incantations pour sa protection

 

Que jamais plus elle ne retomberait en amour !

Car, en son être, une telle douleur semblait durer toujours.

Elle en serait délivrée par un homme possédant en lui la bonté,

De ne pas retirer l’arme de son écrin dans le but cruel de la tuer.

 

Dès l’instant qu’elle eut terminé ses explications en ses mots,

Il reconnut sa princesse, à l’époque où ils étaient jeunes et beaux.

Croyant qu’elle avait mis fin à ses jours, il avait parcouru mers et mondes.

Afin d’extirper de la terre les personnes si méchantes, si immondes.

 

Il descendit alors de sa monture.

Et, se dirigea vers elle avec une fière allure.

Une tendre bise les transforma en des anges célestes.

De leur amour retrouvé naquit une ardeur enchanteresse.

 

Morale de cette histoire !

Rien dans la vie n’est tout à fait blanc ni noir.

Seule la véracité, en dépit du temps, finira par triompher.

Et la passion, de la destinée humaine, durera pour l’éternité.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Le sein dans l’histoire de la nativité

Le sein dans l’histoire de la nativité Dessin par Vincent Fonf de la France

Le sein dans l’histoire de la nativité

Bonjour tout le monde,

Je profite de l’occasion pour vous souhaiter un joyeux Noël, si cela s’avère possible, entouré de vos proches. Si cela n’est pas le cas, que la paix soit présente dans vos cœurs. Oui, il s’agit là d’une période de fin d’année tout à fait unique en son genre. Mais, dites-vous bien que l’humanité est déjà passée par des situations bien pires de celle que nous traversons actuellement. L’essentiel c’est d’entretenir, pour paraphraser les trois vertus théologales, la flamme de la foi en la vie, l’espérance en l’avenir et l’amour fraternel envers notre prochain.

D’ailleurs, j’aime bien décortiquer le terme ‘’prochain’’ d’une manière un peu particulière. En effet, j’y vois le fait d’être proche de celui qui nous tend la main, et ce, malgré nos limites inhérentes à notre nature humaine, nos différences tant culturelles que linguistiques et nos distances plus ou moins longues. Trois réalités qui nous touchent dans notre quotidien malgré l’existence d’outils de communication au sein de la société. Je pense notamment à l’internet et aux réseaux sociaux qui y pullulent, parfois pour le pire et parfois pour le meilleur. Ainsi va la vie.

Cependant, une idée m’est venue en cette journée magnifique qu’est Noël. Une journée pas comme les autres puisqu’un tout petit être, dépendant de l’amour et de la tendresse de ses parents, est venu bouleverser par sa seule présence le déroulement de l’histoire de l’humanité. Que l’on soit ou non chrétiens, simplement croyant en un être suprême, agnostique ou bien même athée, une chose est sûre : rien n’a été pareil depuis sa vie terrestre. Et pour cause puisque ses messages que nous ont transmis quelques-uns de ses proches, appelés les évangélistes, ont eu un impact considérable dans le monde occidental.

Or, tout ceci a été rendu possible, non pas grâce à un quelconque chevalier revêtu d’une armure impénétrable possédant une épée magique. Mais bien par une femme originaire d’un village modeste de Palestine. Une femme qui a dit oui à tout ce qui était possible pour son enfant, et ce, avec une confiance inébranlable envers une Parole. Une femme qui accoucha comme toutes les femmes en ce monde. Une femme qui a nourri son enfant du lait provenant de son sein.

Eh oui! Le sein de Marie a nourri l’être qui influencera le cours de l’histoire, comme jamais aucun homme ne l’avait fait avant lui et ne le fera jamais après lui. Le sein d’une femme, de cette femme, démontre jusqu’à tel point cet être, que l’on connaîtra sous le vocable de Jésus, demeure l’être humain par excellence. Comme la quasi-majorité d’entre nous, il a été nourri par le sein et entouré par les bras d’une mère, de sa mère. Le sein de Marie prouve donc toute la sacralité du corps humain.

Personnellement, j’aime bien utiliser le vocable de ‘’corédemptrice’’ lorsque je parle de Marie. Non pas que je désire abaisser le Christ au rang de Marie puisqu’il n’y a qu’un seul rédempteur. Mais, plutôt d’élever Marie de manière tout à fait symbolique à celui du Christ. En effet, c’est lorsque Jésus s’est lui-même abaissé en s’incarnant dans la chair d’une femme, en l’occurrence Marie, qu’il l’a lui-même anobli de Sa Sainteté lui conférant d’une certaine façon l’épithète de  »corédemptrice ». Une épithète qui lui convient parfaitement si on tient compte que c’est par le sein de Marie que le Christ a été nourri durant les premiers mois de son existence.

Merci de votre attention !

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada