La peur
Oui pourquoi ?
Franchement ! dites-le moi.
D’avoir en moi cette grande peur,
D’aimer une femme avant la fin de mes heures.
Pourquoi une telle crainte ?
Qui envahisse mes veines tel de l’absinthe ?
Et qui me porte à blesser celle que je voulais aimer,
Aimer avec pureté et de ce plaisir le savourer.
Voilà donc ma destinée ?
Être en moi-même et pour toujours replié ?
Alors qu’il me suffisait en un instant de m’ouvrir,
Et de cette solitude qui m’accable pour de bon en finir.
Ô peur qui me pourrit la vie,
Et celles de mes semblables et d’autrui,
De cette peur lourde et qui empêche d’avancer,
Et qui me pousse à ne point agir dans la dignité.
De