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Je veux te savourer

Je veux te savourer Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/443-1000-953197167

Je veux te savourer

 

Le printemps arrive à grands pas.

La sève monte dans mon sexe bien droit.

L’énergie a repris possession de mon corps.

Je te ferai élever au ciel avec passion jusqu’à l’aurore.

 

Mon appétit de toi est insatiable.

Mais, devrais-je me sentir coupable ?

Car, dès l’instant où nous nous sommes rencontrés.

Nous éprouvons sans cesse l’un pour l’autre un amour effréné.

 

Ta pose si invitante me fait penser à un buffet à volonté.

Dans lequel le mets principal consiste en ta vulve rasée!

Pour plats d’introduction, des entrées si exquises.

Dont tes lèvres pulpeuses à la saveur de cerises.

 

La douceur me rappelle les îles lointaines des Maldives.

Elles émoustilleront l’ensemble de mes papilles gustatives.

Ta peau blanche comme le sable fin d’une plage d’été,

Connaîtra les caresses de ma langue avec doigtée.

 

Cependant, cette nuit sera à son summum.

L’instant où je te prouverai que je suis un homme.

J’écarterai avec une délicatesse méritée tes lèvres satinées.

Oh, oui! Ma chérie! Mon amour! Je veux te savourer.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Libre sous l’eau

Libre sous l’eau Poème de Rolland Jr Modèle JenovaxLilith Photo par Craig Gum Photography Source : https://www.deviantart.com/jenovaxlilith/art/Under-the-Sea-924299782

Libre sous l’eau

 

Bonjour mes chéris ! Je fais depuis quelque temps,

Le même rêve que je faisais quand j’étais une enfant.

Je me balade posément sur une plage de sable fin,

En suivant en silence un bien étrange chemin.

 

Le soleil me réchauffe de ses rayons,

Alors que j’écoute de la mer une chanson.

Les vagues de couleur bleutée m’invitent à pénétrer,

Dans un monde inconnu attendant à se manifester.

 

Avec prudence, je me laisse glisser entre chaque lame.

Une sensation de bien-être envahit alors mon âme.

Peu à peu, j’entre en douceur dans cette mer.

Petit à petit, je m’écarte de la terre.

 

C’est en ce moment précis que j’ouvris les yeux,

Et je découvrais un endroit si magique, si merveilleux.

Mon esprit totalement vide, j’étais libre sous l’eau.

Je n’avais jamais vu un monde si beau.

 

L’onde épousait mon corps.

La lumière brillait sur moi tel de l’or.

Mes cheveux voguèrent sur les courants.

Les faisant valser ici et là allègrement.

 

Toutes les couleurs apparaissaient si féériques.

Je me rappelais alors les contes fantastiques.

Que me relatait ma défunte mère le soir,

Lorsque venait l’heure de me dire « au revoir ».

 

Et qu’elle déposait un tendre baiser sur ma joue,

En me souhaitant bonne nuit en m’offrant mon toutou.

Libre sous l’eau ! Quel rêve formidable que j’ai fait cette nuit !

Ce que je donnerais afin que ma maman puisse être encore en vie.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Les époques changent mais les défis aussi

Les époques changent mais les défis aussi Texte de Rolland Jr St-Gelais Réalisation photo par A Separate Reality Source : https://www.deviantart.com/a-separate-reality/art/Sky-11-12-2021-morning-897703310

Les époques changent mais les défis aussi

Bonjour tout le monde,

J’espère que vous passez un bel automne. Pour ma part, je remercie le ciel de la chance de vivre en harmonie avec mes principes et ma philosophie de vie. Une chance dont je prends de plus en plus conscience au fil du temps qui s’écoule comme le sable fin d’une plage des Bermudes entre les doigts frêles d’un enfant. Une plage ensoleillée où le temps semble s’arrêter loin des tumultes de la vie urbaine.

Oui, je sais bien que le monde dans lequel nous vivons est loin d’être rose pour le commun des mortels et que, trop souvent, les problèmes ont semblé s’accentuer depuis les dernières années. Il va de soi que de se fermer les yeux sur ce qui nous entoure serait faire preuve d’insouciance alors que de voir seulement le mauvais côté de la réalité serait aussi faire preuve d’un pessimisme à outrance. Le positivisme aveugle tout comme la négativité absolue sont loin d’être des outils d’avancement pour le genre humain.

Une chose doit être cependant établie une fois pour toutes. L’humanité a toujours su faire preuve de courage, de résilience et de ténacité et d’ingéniosité le moment venu. J’oserais même ajouter qu’elle a su tirer son épingle du jeu à des moments où tout semblait perdu d’avance. L’histoire regorge d’événements qui prouvent une telle affirmation. L’on a qu’à penser aux diverses épidémies qui ont amené les diverses sciences, dont l’immunologie, liées au domaine médical à apparaître au fil des époques. Que dire des guerres et des cataclysmes qui ont forcé les êtres humains à faire preuve de savoir-faire à la fois pour les affronter et pour se relever une fois leur disparition?

Un peu à l’image des nuages gorgés de pluie qui traversent le ciel menaçant les gens d’inondation. Ces derniers ont su non seulement y faire face avec vaillance, mais ils ont également trouvé moyen d’en tirer profit. L’on a qu’à songer aux barrages qui jalonnent nos rivières et aux nombreuses récoltes qui embellissent nos campagnes. Les nuages, aussi obscurs et terribles à première vue, sont devenus une source extraordinaire d’inspiration pour une meilleure qualité de vie.

Certes, les époques changent et les nombreux défis qui leur sont dévolus aussi. Qui plus est ! Nul ne peut dire ce qu’il adviendra dans le futur. Toutefois, nous sommes libres de voir les nuages sombres et de les transformer à notre avantage. Et pourquoi en serait-il ainsi? Tout simplement parce que derrière chaque nuage, un soleil brille de tous ses feux.

Merci de votre attention.

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada

Quelques larmes

Quelques larmes Poème de RollandJr St-Gelais Photo choisie par Appetive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/tumblr-pdm5ufvFVl1tm2gavo1-1280-856415813

Quelques larmes

 

Je suis seule dans cette chambre,

Une chambre remplie de photos à la couleur d’ambre,

J’entends les appels de mes voisines confinées,

Qui sont tout autant que moi isolées.

 

Nous sommes déjà en après-midi,

Il n’y a pas grand-chose à faire aujourd’hui,

À part ces quelques rares magazines à feuilleter,

Qui racontent bien des nouvelles des mois passés.

 

Portant les yeux sur le mur,

Je fixe une photo à la teinte mûre,

Reconnaissant ce temps de pur bonheur,

Loin de cette vieillesse qui constate bien des malheurs.

 

Une photo prise par mon amoureux,

À une époque où en ma mémoire nous étions heureux,

Simplement heureux comme des frivoles jeunes tourtereaux,

Ne vivant que pour faire l’amour en écoutant chanter les oiseaux.

 

 

Sur une plage de sable fin,

Ignorant ce que pouvait être le destin,

Profitant tout simplement du moment présent,

De l’entre-deux guerres et si loin de nos parents.

 

Nous étions amoureux fous,

Quoi de plus normal en ces années vingt?

De ces années folles où tout allait avec joie et entrain,

Avant la crise, avant la guerre, où bien des hommes plièrent genoux.

 

Un seul souvenir il désirait conserver,

De ce temps de folies, de ce temps lumineux,

Où nous marchions bien lentement tous les deux,

Face aux vagues, il me demanda de me déshabiller.

 

Par son regard de tendresse, je ne pouvais refuser.

Prenant alors son appareil, il me fit signe d’avancer.

Vers les vagues qui continuèrent doucement de monter,

Une fois les pieds mouillés, vers lui je me suis retournée.

 

Me souriant de ses belles dents,

Je fis de même sans hésitation assurément.

En un seul clic, il immortalisa cet état de félicité.

Un état que j’aurais aimé vivre pour toute l’éternité.

 

Les jours, les mois et les années ont passé,

La crise et la guerre ont à jamais tout changé,

Enrôlé comme bien des hommes dans les armées,

Il fut lors d’un débarquement par une rafale de balles tué.

 

Mais avant de partir, il me lassa cette photo,

Afin de me rappeler qu’à cette époque tout était beau.

Je ne me suis jamais mariée car pour lui mon cœur était réservé.

Ce qui ne m’a pas empêché de faire ma vie avec grande gaité.

 

Veuillez pardonner à la vieille dame que je suis devenue,

J’aimerais bien me reposer un peu avant le soir venu,

Penser à l’élu de mon cœur mort dans un fait d’armes,

Me fait verser, malgré moi, quelques larmes.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

 

 

Déesse échouée

Déesse échouée
« Déesse échouée » par Séléné Alsace Poème par RollandJr St-Gelais de Québec au Canada

Déesse échouée

 

Debout et nue du haut des cieux,

Elle regarde et n’en croit pas ses yeux,

Que s’est-il donc passé sur cette terre tant aimée?

Œuvre par excellence créée par Zeus son père adoré?

 

Les hommes sont ainsi faits,

Le mal réside en eux dès leur respiration est,

Car quoiqu’en disent certains gens ignorants,

Qui espèrent en l’homme un peu de bonté aveuglément.

 

Pourtant, elle rêve qu’un jour ou peut-être une nuit,

Les hommes extirperont de leurs cœurs l’orgueil et l’envie,

Et voient leurs semblables faits de chair et d’amour de la vie,

Des êtres fragiles parcourant tels des vagabonds un chemin infini.

 

Infini en pensées habitées par de terribles chimères,

De ces idéaux, de ces religions, sources de toutes les guerres.

De ces richesses tant convoitées pour du plaisir bien éphémère,

Pour lesquelles, enfants ingrats vendirent leurs pères et leurs mères.

 

Dressée telle une statue de marbre,

Elle dévisage tous ces êtres que l’on appelle humains,

Mais qu’ils n’ont d’humains que l’apparence, c’est certains.

Car par leurs œuvres, ils valent moins que le plus petit des arbres.

 

Sentant monter en elle la marée montante,

Marée de larmes et de chagrin si envahissante,

Ces larmes de peine déversées sur la glaise branlante,

De son nuage où elle fut prise d’une douleur accablante,

 

Douleur atroce éprouvant jusqu’à son âme lancinante,

Lui transperçant le cœur telle une lame tranchante,

Tombant dans l’eau froide de l’océan tournoyant,

Elle se trouva engloutie par le vide du néant.

 

Transportée au gré des vagues sur le lointain rivage,

Vers une douce plage de sable si fin n’ayant pas d’âge,

Déesse échouée à la peau de rose sur le sol bleuté par les étoiles,

Se laissant protéger par la brise de la mer tel un pudique voile.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada