Archive | juillet 2019

Le rêve du philosophe

Le rêve du philosophe
« Le rêve du philosophe » Poème par RollandJr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da

Le rêve du philosophe

 

La soirée est enfin terminée,
Alors qu’à toi souvent j’ai pensée,
En souhaitant te dire comme je t’ai aimée,
Tout en voyant que le temps de dormir était arrivé.

 

Lentement je me suis glissé sous le drap,
Même si toi chérie, malgré moi, tu n’y étais pas.
Fermant les yeux en écoutant la pluie tomber doucement,
Tout en imaginant pouvoir t’embrasser ô mon amour tendrement.

 

Aussitôt mes pensées se transformèrent en un monde imaginaire,
Dans lequel cessèrent d’exister la haine, la misère et toutes les guerres.
Me retrouvant en l’espace d’un instant dans une forêt tellement extraordinaire,
Que j’ai cru être dans un conte de fées que jadis me racontait ma défunte mère.

 

Vagabondant allègrement à travers les arbres verdoyant,
Respirant l’air pur que la nature m’offrit si abondamment,
Tout évitant de déranger les tourterelles dans les bois chantant,
Car rien de plus beau d’entendre en cette vie leurs mélodieux chants.

 

Alors que je ne m’y attendais guère,
Je te vis en habit d’Ève dans une clairière,
Que tu étais belle et si naturelle telle une hirondelle,
Prête à s’envoler, au moindre bruit, d’un simple battement d’ailes.

 

Pour la première fois de mon existence,
Les mots d’amour me brûlèrent de leur absence,
Car aucun mot ne pouvait exprimer ce que je ressentais,
Dans le rêve du philosophe que je suis malgré la joie qui m’animait.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

S’il-te-plaît, ne pars pas

S'il-te-plaît, ne pars pas
« S’il-te-plaît, ne pars pas » Poème par RollandJr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da

S’il-te-plaît, ne pars pas

 

Ô chérie, je viens de lire ton billet,
Que tu as tôt ce matin déposé sur le buffet,
Dans lequel tu as écrit quelques mots de ta main,
Des mots qui sonnèrent comme un douloureux refrain.

 

Tu sais bien que je blaguais,
Mais j’ignorais que cela te blessait,
Je ne pouvais pas pensé que cela te marquerait,
Maintenant, pour toujours et à ma grande surprise à jamais.

 

Si tu me l’avais seulement exprimé,
Au lieu en ton fort intérieur avoir tout gardé,
Quelques paroles auraient peut-être suffit pour te témoigner,
Toutes mes excuses et te dire jusqu’à tel point toujours je t’aimerai.

 

S’il-te-plaît, ne me quitte pas.
Le ciel bleu devient couleur de charbon,
Lorsque nos coeurs ne battent plus à l’unisson.
Et que ton absence me rappelle que je suis rien sans toi.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Le sens de ma vie

Sur le chemin de la vie 2

Le sens de ma vie

Le sens de ma vie

Bonjour tout le monde,

Je désire aujourd’hui discuter d’un sujet assez particulier. Un sujet qui, ma foi, m’interpelle énormément puisque tôt ou tard nous sommes confrontés à cette ultime question : Quel est le sens de la vie ? C’est là une question qui, semble-t-il, la réponse s’offrira à nous lorsque le temps de quitter cette vie sera venu. Ce qui ne nous empêche pas de tenter d’y répondre selon nos expériences. Une chose est sûre : Toutes les réponses sont plausibles étant donné qu’il y a autant de réponses qu’il y a d’expériences vécues. Certaines expériences de la vie sont extraordinaires tandis que d’autres le sont beaucoup moins. Notez bien que mon intention n’est nullement de vous faire la leçon mais plutôt de partager avec vous ma conception de la vie, de sa valeur et de sa sacralité. Pour se faire, j’e développerai le présent texte en ces trois points précis : La responsabilité personnelle, l’influence de la pensée grecque de ma conception de la vie et de l’apport de ma foi chrétienne sur le sens même de la vie.

En premier lieu, il faut être clair sur un point précis. Nous sommes tous responsables des choix que nous faisons au cours de notre vie. Des choix qui parfois peuvent avoir des conséquences importantes pour le restant de nos jours alors que bien plus souvent elles auront que peu d’importance. Nous avons rarement à blâmer le destin pour ce qui nous arrive car il n’est que le résultat de nos actes, nos décisions et de nos idées. Bon ! Je reconnais qu’il peut avoir des circonstances qui sont hors de notre contrôle telles que, à titre d’exemples, notre origine ethnique, notre lieu de naissance, notre milieu social lequel peut être un poids très lourd à supporter pour plusieurs individus. Mais, force est de constater que nous sommes les seuls maîtres de nos vies. À ce titre, je me rappelle d’une séquence du film intitulé Retour vers le Futur dans laquelle le professeur répondait à son ami une phrase qui m’a étonnamment surpris : Rien n’est écrit à l’avance.

En deuxième lieu, la pensée grecque a énormément influencé ma conception de la vie. En effet, aucune philosophie ne possède autant de richesse que celle que nous ont transmises les philosophes de la Grèce antique. Le philosophe Socrate occupe à mes yeux une place prépondérante puisque l’on surnomme être un chrétien avant son temps. Parmi ses idées, la conception même de l’immortalité de l’âme et, par conséquent, la croyance en une vie éternelle a joué un rôle fondamental chez les Pères de l’Église, c’est-à-dire ceux qui ont élaboré sur les fondements mêmes de la pensée et de la moralité judéo-chrétiennes. D’ailleurs, est-il utile de préciser que les Églises chrétiennes primitives, dont le catholicisme original, ont adopté les vertus cardinales dans leurs descriptions de ce que devait être un chrétien authentique ? Il faut savoir qu’il s’agit de la Sagesse, du Courage, de la Tempérance et de la Prudence. Quatre vertus qui, à mon grand regret, semblent reléguées aux oubliettes à notre époque. (Je reviendrai sur ces vertus lors d’une publication ultérieure.)

En dernier lieu, ma foi chrétienne de tradition dite Catholique romaine a joué et joue encore un rôle déterminant dans mon cheminement personnel. Attention ! Je ne dis pas posséder une foi aveugle, mais plutôt une foi éclairée par la raison. Comme il est nécessaire d’avoir deux jambes pour marcher, deux poumons pour respirer et a priori deux hémisphères pour avoir la capacité d’être conscient de ce que nous sommes et de ce qui nous entoure et, par conséquent de pouvoir interagir, il est tout aussi important d’accompagner la foi par la raison.

En effet, cette dernière peut être, à l’image de la photo présentée ci-dessus, un garde-fou l’empêchant de commettre des actes irréfléchis. Toutefois, la foi peut être elle aussi une aide inestimable lorsque la raison peut, parfois à tort, faire croire que rien est possible. Voilà pourquoi, il existe des passerelles à différents points de nos vies où nous pouvons passer par un autre chemin afin de réaliser ce que l’on croit être l’impossible.

En résumé, nous sommes tous tributaires de nos vies dans chacune de nos décisions et de nos actes. Rien ne se perd, rien ne se créer ! Disait Lavoisier. Moi j’ajouterais que rien n’existe à l’avance en nos vies puisque tout découle de nous-mêmes. Choisir le chemin de la vie ou celui de la mort relève exclusivement de nos choix personnels à chaque instant. Une fois encore, je reconnais qu’il peut y avoir des facteurs existants en dehors de notre volonté.

Est-ce que la vie aurait un sens si tout ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes cesserait d’exister? De mon point-de-vue, ce serait une aberration absolue si c’était le cas. Mais s’il y a une chose qui doit être retenue dans le présent texte, c’est qu’en dépit de mes imperfections, de mes doutes, de mes questionnements et de mes égarements, la foi chrétienne demeure la pierre d’assise de ma raison d’être. Autrement dit, cesser de croire équivaudrait pour votre humble serviteur à cesser de vivre.

Merci de m’avoir lu !

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Relaxe

Relaxe
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Relaxe

 

Aujourd’hui,
La vie me sourit,
Il fait un temps splendide,
Sans être obligée de jouer l’intrépide.

 

Être là en cet instant précis,
Et pour un moment mettre de côté,
Ce qui nous cause bien des noires idées
Tout en oubliant nos petits et grands soucis.

 

Nos destins sont ainsi faits,
Rien n’est fixe et encore moins parfait.
Prendre la vie simplement comme elle vient,
En se rappelant nos joies en assourdissant nos chagrins.

 

Le soleil brille depuis quelques jours,
Mais cela ne durera pas pour toujours,
Pour apprécier les journées ensoleillées,
Il faut reconnaître le bonheur de la pluie tombée.

 

Toute légèrement vêtue,
J’aime bien avoir le torse nu,
Sans faire bien sûr de scandale,
Au détriment de ce monde si immoral.

 

Être ici et en ce lieu présente,
Avant qu’un jour je sois malgré moi absente,
Car mon chemin de vie peut prendre différents axes,
Voilà pourquoi, devant vous avec joie et sans gêne, je relaxe.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Lâcher-prise

Lâcher prise
« Lâcher-prise » Dessin par mon ami Noble Roro de la France

Lâcher-prise

Bonjour tout le monde,

J’espère de tout mon cœur que vous vous portez bien malgré la chaleur accablante qui sévit en ce moment tant en Europe qu’en Amérique du nord. Je m’inquiète grandement qu’une telle température puisse sévir en cette période de l’année même si nous sommes en pleine saison estivale. En effet, le thermomètre indique des records battus de chaleur accompagnée d’absence prolongée de précipitation du moins dans plusieurs régions du Québec et fort probablement aussi en Europe. Qu’à cela ne tienne, c’est un temps qui sera vite oublié lors de la prochaine saison hivernale. Aussi bien en profiter pendant que ça passe. N’est-ce pas ?!

De plus, aucun d’entre nous n’a de pouvoir significatif ni sur la météo ni sur la température. Pourquoi alors s’en faire ? Et, pour paraphraser un vieux dicton popularisé par un homme de la Galilée : À chaque jour suffit sa chaleur. Bref, laissons aller le cours des choses et on saura quoi faire la saison à venir.

Tout ceci m’amène à parler dans ce présent d’une notion fort mal comprise qu’est de savoir lâcher-prise. Par conséquent, elle est souvent galvaudée de part et d’autre à propos de tout et de rien. Dans le but de clarifier un tel sujet, j’ai opté à diviser le présent texte en trois parties. Tout d’abord, ce que lâcher-prise ne signifie pas. Ensuite, vous l’avez sans doute deviné, qu’elle est donc sa signification. Enfin, je souhaite répondre à cette question fondamentale qui est : comment trouver un juste milieu.

Une telle réflexion est loin d’être évidente pour le commun des mortels, y incluant votre humble serviteur, bien entendu. Cependant, j’ai accepté de satisfaire la requête de plusieurs de mes abonnés sur mon blogue consacré à la nudité artistique, à la poésie et à la photographie en publiant de manière occasionnelle des articles à saveur davantage philosophique. En effet, après mûres réflexions, une telle optique s’avère être nécessaire pour l’enrichissement de mon blogue. L’enrichir, c’est aussi m’enrichir d’une certaine façon puisque cela ouvre ma vision sur divers sujets qui, loin d’en être indifférent, étaient plutôt mis au second plan.

Espérant que mes explications vous aient donné le goût de lire le présent article. J’ai fait mon bout de chemin en le rédigeant. Maintenant, c’est à vous de faire le vôtre en le lisant. Pour le reste, j’ai préféré lâche prise.

J’ai remarqué au fil de mes réflexions concernant le fait de lâcher-prise qu’il existe une certaine confusion entourant cette notion. En effet, plusieurs personnes croient à tort que cela consiste à laisser le temps suivre son cours, un peu à l’image d’une rivière longeant un territoire sur lequel existe une forêt abondante et où existent de nombreuses communautés humaines tels que, à tire d’exemple, des villages et villes de plus ou moins grande importance.

Certes, nous sommes souvent portés à laisser les choses comme elles le sont surtout s’il n’y a pas de nuages sombres à l’horizon. Pourquoi s’en faire si tout va bien ? C’est sans contredit une lame à double tranchant. Le premier tranchant se rapporte à se croire libre de toute menace alors que le second est de ne rien faire. Grave erreur ! en effet, ne rien faire, c’est justement de faire tout pour ce qui rend possible la destruction de ce qui a été fait pour son bonheur actuel et futur.

Pour reprendre l’image de la rivière qui coule allègrement au sein d’une contrée où il fait bon vivre, ne rien faire alors que le cours de ladite rivière grandit dangereusement mettant potentiellement en péril la vie des gens vivant en ces lieux équivaudrait non pas à un lâcher-prise sur le déroulement des choses mais plutôt faire preuve d’une irresponsabilité à leur égard. Autrement dit, lâcher-prise n’équivaut en aucun temps à se fermer les yeux et de ne point agir lorsque la situation l’exige.

Mais que signifie donc lâcher-prise? Voilà une question où l’exemple de la rivière trouve tout son sens. Certes, il est à la fois judicieux et responsable d’agir en prévision de situations éventuellement dramatiques. C’est pourquoi tout doit être mis en œuvre afin de prévenir dans la mesure du possible ce qui ne doit jamais arriver. Chose plus facile à dire qu’à faire, me diriez-vous ?! Je vous donne entièrement raison sur ce point. Personne en ce monde, à moins que je me trompe, n’est devin. Cela ne veut pas dire qu’il faille se croiser les bras.

Pour revenir à ma fameuse rivière, chaque individu qui a décidé de s’y installer en bordure afin de profiter de la vue magnifique qu’elle lui offre ou pour toutes autres raisons se doit d’avoir construit sa demeure de la manière la plus sécuritaire qui soit. Il en est de même avec tout ce qui entoure la protection de sa famille et de ses biens de valeurs. Là encore, l’adage qui veut que l’on puisse ignorer ce qui peut arriver mais jamais ce qui ne doit jamais arriver trouve tout son sens.

Mais, qu’arrive-t-il s’il y a une perte totale à la fois de ses biens de valeurs et de sa demeure avenant le cas où la rivière aurait tout emporté en dépit des prévisions imaginables ? C’est là qu’entre en jeu la notion même de lâcher-prise. Vous remarquerez qu’il n’est nullement question de mettre sur un pied d’égalité la valeur de la vie humaine, et même animale puisque toutes vies possèdent une sacralité indéniable, avec les demeures et les biens matériels. Cela va de soi avec mes valeurs judéo-chrétiennes. La vie doit passer en premier, et ce en toutes circonstances.

Avons-nous fait tout notre possible en prévision d’éviter un quelconque cataclysme tant sur le plan matériel que personnel ? Avons-nous agi de manière responsable tant envers soi-même qu’envers nos proches, voir nos pairs ? Et, enfin, avons-nous conscience de nos propres limites concernant tout ce qui nous entoure et au sein même de notre vie ? Si nous avons répondu affirmativement à ces trois questions, c’est là que nous pouvons désormais lâcher-prise.

Un sage d’orient avait enseigné à ses disciples que le véritable bonheur se trouvait dans le chemin du juste milieu. Un enseignement que plusieurs d’entre nous, y incluant votre humble serviteur, devraient davantage le mettre en pratique. Surtout à notre époque où l’image du super héros, et de la wonderwoman, est valorisée avec toutes les conséquences que cela implique sur le plan émotionnel et psychologique.

Rien n’est permanent en ce monde ! C’est une vérité indéniable. Normalement tout le monde passe par les étapes de la vie que sont l’enfance, l’adolescence et la vie adulte ainsi que la vieillesse. C’est ce que j’appellerais la rivière de la vie qui suit son cours. Comme la rivière, nous naissons puis nous grandissons pour finir par prendre son propre chemin. Ici, tout est une question de chaque chose en son temps avec tout le meilleur que nous puissions faire au moment opportun.

Certes, il y a de fortes probabilités que des intempéries puissent mettre en péril ou tout au plus bouleverser l’ordre des choses. Dans de pareils cas, accepter le fait accompli afin de prendre les décisions qui s’imposent est la meilleure chose qui soit. Je prends à titre d’exemples, la naissance d’un enfant atteint d’un quelconque handicap physique ou intellectuel au sein d’une famille, l’apparition d’une maladie mortelle chez un individu, la perte d’un être cher constituent des occasions où le lâcher-prise trouve tout son sens. Autrement dit, cela consiste à accepter telle ou telle situation malgré le fait que nous ayons fait notre possible pour l’éviter.

Je dirais en terminant ce présent texte qu’ici c’est une question de survie. C’est-à-dire de sa propre survie. Car, ne l’oublions pas. Nous sommes des êtres humains bien limités dans le temps et l’espace malgré toute la bonne volonté qui plus souvent qu’on le croit nous anime à chaque instant de nos vies.

Merci infiniment de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada