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Nu face à la lumière
Nu face à la lumière
Il arrive parfois que je sollicite à un modèle vivant de partager avec moi son expérience dans ce domaine très spécial qu’est la nudité artistique. Une telle requête se fonde essentiellement sur trois critères.
En premier lieu, elle doit répondre à cette interrogation : pourquoi souhaiter réaliser tel ou tel type de poses ! En second lieu, elle doit être formée en toute logique de l’intérêt du parcours de la personne concernée. En dernier lieu, elle doit pouvoir enrichir mon blogue, et ce, en offrant aux lecteurs une facette jusque-là nouvelle. Voilà pourquoi j’ai demandé à un membre, originaire du Canada, du site DeviantArt de bien vouloir rédiger quelques mots pour nous exposer son point de vue sur le sujet. Il est à retenir qu’il s’agit dans le cas présent d’une traduction que j’ai faite à partir de son texte écrit dans sa langue natale qui est celle de Shakespeare dans celle de Molière.
« Tout d’abord, je vous remercie de m’avoir demandé de vous présenter ma vision de ce qu’est la nudité artistique et de partager avec vous ma manière de concevoir mes créations. Vient ajouter à cela la raison de mettre l’accent sur la nudité absolue.
Cela peut surprendre, mais ma principale inspiration a sans cesse résidé dans le regard de la forme féminine. Une attention qui est en lien avec la géographie. Cela peut aller des diverses nations, faisant référence pour les indigènes vivants en tenues d’Adam et Ève jusqu’aux photos des différents camps naturistes.
Sous un autre ordre d’idée, j’ai toujours été porté à imiter des postures entièrement nues devant le miroir en tant que jeune homme. Il s’agissait avant tout d’un regard que je qualifierais d’androgyne et même de raffiné puisque mon intention était de présenter, si je peux m’exprimer ainsi, le tout de manière créative.
C’est bien plus tard que mes perceptions artistiques sont devenues de plus en plus sophistiquées avec la découverte d’artistes féminines, qui ont chacune à sa façon, exploré le corps dénudé. Je pense entre autres, à Imogene Cunningham, à Anne W. Brigman et Ruth Bernhard ainsi que Violeta Bubelyte sans oublier Francesca Woodman.
Ces femmes faisaient des déclarations fort intéressantes à propos du corps féminin. J’ai pris et utilisé leurs idées afin d’en faire, à mon tour, une représentation d’un homme moderne. Un individu qui n’a pas besoin de se tenir debout ni d’être musclé pour se sentir masculin. Bien au contraire ! Il peut avoir la capacité d’être à la fois gracieux, enjoué et même androgyne. Et puis ? Quel mal y aurait-il d’être vu sexuellement stimulé ? N’est-ce pas là une réalité tout à fait naturelle ?
Francesca Woodman est celle qui a inspiré certains de mes exercices d’autoportrait. Par conséquent, j’ai les réalisé lors de manifestations lentes avec forme de présence que je qualifierais d’un côté, de fantomatique et d’un autre côté, d’intemporalité.
Je terminerai mon exposé sur ce point. L’ensemble de mes créations photographiques se veut une représentation de l’homme qui réfléchit sur lui-même.
Je te remercie, Rolland, de m’avoir donné l’opportunité de partager sur cet article un peu à la fois mon état d’âme et de mon intention en tant qu’artiste. »
Signé Orlandorem
Lien externe à propos de Francesca Woodman : Francesca Woodman — Wikipédia (wikipedia.org)
Tout est une question de point de vue
Tout est une question de point de vue
Bonjour tout le monde,
J’espère que vous allez bien et que la saison estivale se passe selon vos désirs et vos aspirations. De mon côté, je dois avouer que mon été est tout à fait magnifique. En effet, je profite du beau soleil en me promenant dans mon quadriporteur tout en rédigeant des articles au sein de mon blogue artistique dédié à la nudité artistique, à la photographie et à la réflexion personnelle.
En parlant de réflexion personnelle, l’idée de rédiger un article sur la nécessité de mettre en relief l’ensemble des événements de notre vie m’a semblé importante en cette période de l’année. Une période où le calme des vacances, la quiétude des jours paisibles et le temps d’arrêt des activités incessantes de la routine quotidienne constituent sans nul doute un temps propice pour se reprendre en main. Se reprendre en main pour mieux respirer, pour mieux vivre et surtout pour orienter sa vie selon nos besoins, nos valeurs et nos attentes. C’est une occasion propre à l’être humain.
L’être humain est composé d’un corps, d’une âme et d’un esprit. Un corps pour se manifester dans le monde matériel. Une âme qui est garante de sa conscience de ses décisions, de ses actes et des conséquences qui en découlent. Enfin, un esprit qui l’unit à ce tout universel, et ce, peu importe le qualificatif que l’humanité lui a donné au fil des âges et des époques. L’incarnation d’une âme immortelle dans un corps fait de chair et d’os, mais qui, par un privilège inouï, transcende l’espace et le temps par cet esprit rattaché à ce que je pourrais nommer de « Grand Esprit ».
Pourquoi alors craindre pour le futur ? Certes, nous sommes affublés par des nouvelles télévisées dignes des pires films d’horreur. Par ici, des glissements de terrain catastrophiques. Par là des épidémies mortelles, ou encore, la pandémie qui semble s’éterniser au fil des jours, des mois et même des années. Toutefois, pouvons-nous faire quoi que ce soit pour remédier à de telles situations ? Je ne le crois pas à l’exception de prendre soin de notre milieu environnant et de nos proches.
Personnellement, je crois que tout est une question de point de vue entre ce que nous voyons dans les nouvelles télévisées et ce qui nous entoure en tant que tel. Il serait bien, voire nécessaire, de se regarder dans un miroir et se dire ceci : « Que puis-je ou non faire face à ce que je vois et dans quelle mesure suis-je apte à le faire ou pas ? » Ces deux questions peuvent servir de garde-fou afin de préserver notre bien-être psychologique face à cet envahissement d’oiseaux de mauvais augure. C’est une réalité indéniable que nous soyons tributaires du monde dans lequel nous vivons. Toutefois, il faut faire une distinction d’une part, entre le collectif et, d’une part, l’individu. Nous sommes responsables de notre réalité collective, mais nous sommes aussi limités individuellement dans nos capacités d’action. Ici, l’essentiel c’est de trouver un juste milieu qui permettra un équilibre entre ces deux réalités.
Avouons-le ! Tout est une question de point de vue.
Merci de m’avoir lu.
Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada
L’utilité des instruments dans les poses de nu artistique
L’utilité des instruments dans les poses de nu artistique
Bonjour tout le monde,
Aujourd’hui, je vous parle d’un sujet rarement développé parmi mes articles sur mon blogue portant sur mes passions concernant la nudité artistique, la poésie et la photographie. Je profite donc de la situation pour vous faire mon mea culpa pour n’avoir écrit aucun article sur l’utilité des instruments dans les séances de nu artistique. Un tel oubli peut être dû à ce double fait qui est, d’une part, à la croyance erronée que l’utilisation d’objets de toutes sortes va de soi lors des séances et, d’autre part, qu’il s’agit là d’un sujet situé aux antipodes de ce que votre humble serviteur est habitué de lire en ce qui a trait le domaine du nu. Il m’a donc paru impératif de corriger le tir en rédigeant cet article.
Une chose doit être d’abord clarifiée : tout objet peut être utilisé dans le cadre d’une séance de nu artistique. Bien entendu l’utilisation d’objet doit être faite en tenant compte du contexte dans lequel ladite séance a lieu. C’est ainsi qu’un objet pourrait être fort apprécié à l’occasion d’une séance photo tout en étant jugé tout à fait inapproprié pour une classe de dessin de niveau collégial. À tire d’exemple, je me verrai très mal d’utiliser un sex-toy pendant l’une de mes prestations en classe tandis qu’une telle utilisation pourrait être comprise sous un angle humoristique en d’autres occasions.
Là encore, l’un n’empêche pas forcément l’autre. En effet, je me rappelle une anecdote vécue lors d’une séance réalisée à Montréal dans la classe du cours de dessins par madame Samuelle D.-H. Celle-ci avait amené une foule d’instruments pouvant servir à inspirer tant votre humble serviteur dans le choix des poses que pour ses élèves dans leurs exécutions sur leurs toiles. Or, il y avait parmi lesdits objets une cravache laquelle servait probablement dans le cadre de ses prestations équestres. En effet, madame Samuelle D.-H., est directrice d’une troupe équestre depuis plusieurs années. Or, je me suis exclamé, un peu à la blague et en faisant référence au film Cinquante nuance de gris, en disant ceci : « Hé bien ! À présent, on connait vos fantasmes. » Est-il utile de vous dire que les élèves, la professeure et moi-même avons rit un bon coup ? Rien ne vaut une bonne blague placée au bon moment pour détendre l’atmosphère. Ce qui comprend une séance de nudité artistique, bien entendu.
Personnellement, j’ai eu la chance de travailler avec une gamme d’objets assez variée. Cela pouvait être de simples bâtons de bois. D’ailleurs, certaines de mes poses les mieux réussies ont été réalisées justement à ces derniers. Parmi celles-ci, les poses dites du « Pèlerin » et celle dite du « Porteur d’eau » ont été de loin les plus appréciées jusqu’à aujourd’hui. En une occasion, j’ai eu l’opportunité de porter une toge laquelle m’avait inspiré dans la rédaction de quelques-uns de mes poèmes les mieux réussis. Que puis-je écrire à propos de l’utilisation de mes katanas ? En effet, cela m’a toujours fait un petit velours de pouvoir les utiliser. Ce qui est, et vous comprendrez la raison avec ce qui suit, plus que normal en tenant compte que j’ai pratiqué les arts martiaux pendant de nombreuses années tant à Québec que dans ma ville natale qui est Sept-Îles. Bref, l’utilisation adéquate d’un objet peut faire vivre toutes une gamme d’émotions tant chez la personne qui est derrière le lutrin que chez celle qui est en devant.
Peut-on en dire autant pour les réalisations photographiques ? (1) C’est sans contexte que je réponds par l’affirmative à cette question. D’ailleurs, la majorité des photos les mieux réussies que j’ai découvertes jusqu’à maintenant parmi toutes celles réalisées par mes collaborateurs concerne bel et bien avec l’utilisation d’objets. Il va sans dire que le sens professionnel tant chez le photographe en question que chez les modèles nues concernées est un prérequis indéniable pour un résultat de qualité. Fort heureusement, ce n’est certes pas le choix qui manque dans les sites de mes connaissances qui gracieusement accepté de collaborer en maintes occasions afin que je puisse enrichir mon blogue adoré lui donnant ainsi une plus grande crédibilité.
Je désire terminer cet article sur une note qui me semble être importante. En effet, il n’est strictement pas nécessaire que le modèle soit entièrement nu pour que l’utilisation d’un objet soit requise. En effet, quelques-unes des photos les plus émotives, et qui m’ont facilité de manière considérable la composition de certains mes plus beaux poèmes au sein de mon blogue artistique, ont été d’une aide inestimable.(2) Bon ! Je reconnais sans peine que les photos de nudité artistique où la modèle nue utilise un quelconque objet est davantage appropriée si je réfère uniquement à la thématique centrale de celui-ci qui est la nudité artistique. C’est là mon humble point de vue.
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
(1) Réalisation par Joël Pélerin
(2) DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de
Un point de vue typiquement féminin