Mes rêves d’enfant Déc13 Mes rêves d’enfant Poème de RollandJr St-Gelais Peinture par Maryse Veysseyre de la France Mes rêves d’enfant Pas grand-chose à faire En cette froide après-midi d’hiver J’ai alors décidé d’ouvrir mon album photo Afin de me remémorer certains de mes souvenirs les plus beaux Explorant avec minutie chacune des pages Tel le ferait pour un souverain son fidèle serviteur Tournant de sa main frêle chaque page avec douceur Soucieux de voir en lui un être parmi les plus sages J’y ai trouvé une photo d’un vieux souvenir Un souvenir qui illumina mon visage d’un sourire Un dessin que j’avais fait pour me rappeler mes rêves Mais au fait, quels étaient-ils, confié vous ai-je? J’avais pour compagnon un cheval de bois Sur lequel je me voyais être un cowboy chassant les hors-la-loi Parcourant les vastes terres d’un continent peuplé de Peaux-Rouges Où vivaient les bisons broutant l’herbe verte guettant tout ce qui bouge Des feuilles griffonnées de notes d’une chanson maintenant oubliée Une berceuse que je prenais plaisir à fredonner avec liberté Un conte que ma mère me lisait en me berçant Afin de m’endormir dans ses bras tendrement Une boîte à musique d’où sortait un clown pathétique, Qui jouait d’un instrument venu d’un monde magique, Une boîte qui contenait une pièce dans laquelle je cachais, Mes objets précieux, un vieux lacet trouvé et bien d’autres secrets. Et que puis-je dire de mes poupées ? Avec lesquelles j’ai si souvent joué à la nuit tombée Mon ourson en peluche et mon drôle d’insecte avec qui je jouais Pendant que Bécassine, telle une mère, de ses yeux nous surveillait De cette drôle lampe grise à l’abat-jour rose Sous laquelle j’ai appris à écrire mes premières proses Lorsque je revenais de l’école communale de mon village Et dans sa cour jouèrent garçons et filles pas toujours sages De mon ballon jaune et vert avec lequel je me prenais Pour un célèbre joueur de foot pour qui le monde applaudissait Jusqu’au jour, bien malgré moi, je devais n’être résignée Qu’à aucun sport jamais je ne pourrais jouer. Mais mon bien le plus précieux Celui pour lequel brillèrent mes yeux Remplis de joie, ils brillèrent de tous leurs feux En apercevant mon coffre à trésor que je croyais être perdu sous les cieux. Ce coffre dans lequel j’ai mis tous ces objets inestimables Lorsque mon enfance prit fin en ce temps inoubliable Entreposé de mes mains tremblantes à la hâte dans le grenier Alors que ma famille atterrée devait fuir sur les routes encombrées. C’est là que j’ai enfin compris Dans cette ultime tourmente de la vie Que de mes rêves d’enfance innocente tout était terminé Mais que dans mon cœur ils resteront gravés pour l’éternité. De RollandJr St-Gelais Québec (Québec) Canada Partager :Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Reddit(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Pocket(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Skype(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)WordPress:J’aime chargement…