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Où pourrais-je tout recadrer?

Où pourrais-je tout recadrer Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo et Modèle : Gfriedberg Source : https://www.deviantart.com/gfriedberg/art/Where-to-crop-II-926701932

Où pourrais-je tout recadrer ?

 

Ma raison, je l’ai définitivement perdue.

Mon innocence est, enfin et pour de bon, revenue.

Car, depuis longtemps, je ne me pose plus de questions.

Parce qu’aucune de mes réponses ne mène à destination.

 

J’avais de nombreux points de repère.

Que m’avaient jadis transmis mon père et ma mère !

Mais, devant l’inévitable, une fois accompli.

J’en égare tout ce qui rassurait mon esprit.

 

J’étais convaincu d’avoir fait les bons choix.

Sans remettre en doute le Credo, base de ma foi.

La naissance est le début d’un long parcours.

Dès que l’on marche, on va à l’école pour suivre des cours.

 

Les années voguent sur le fil à la fois fragile et immuable du temps.

L’adolescence apparaît avec ses lots de rêves qui durent quelques instants.

L’âge adulte annonce l’heure des choix et pour la plupart d’y faire des croix.

Mais, la plupart du temps, on longe le courant en espérant y trouver sa voie.

 

Une chevelure abondante et bien vivante fait place au grisâtre de la sagesse.

Voilà le signe initiateur de la fin de l’existence comme voulu par la déesse.

Elle tisse sans relâche la toile de vie pour chaque être mortel que nous sommes.

En temps désiré, elle coupera la corde, que nous soyons femmes ou hommes.

 

Je suis là, mais peut-être que demain, je n’y serai pas.

D’ici là, où devrais-je regarder ? Où devrais-je diriger mes pas ?

Je ressens au fond de mes entrailles la nécessité de me restaurer.

De ces chaînes lourdes et encombrantes pour toujours m’en dénouer.

 

De mes erreurs, les accepter sans me culpabiliser pour le reste de mes jours.

Être fier de mes bons coups, sans m’enorgueillir, car cela peut jouer de vilains tours.

Assumer la dure réalité de la fin de notre route lorsqu’elle est terminée.

Quel courage d’accomplir une nouvelle voie au crépuscule de nos années !

 

« Les êtres chers nous quittent pour un monde meilleur », dit l’adage.

Tant de croyances rassurantes et de philosophies ont traversé les âges.

Une énigme abyssale demeure à jamais en mon âme torturée.

Sauriez-vous répondre à ceci : où pourrais-je tout recadrer ?

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Le temps

Le temps Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Bramley-Appel Source : https://www.deviantart.com/bramley-apple/art/WATCH-IT-950647630

 

Le temps

 

Le temps est une notion,

Qui nous fait perdre la raison.

Aussitôt le premier souffle réalisé,

Nous fermons les yeux et nous sommes enterrés.

 

Nous apprenons à marcher vers la liberté,

Mais, dès que vient l’âge adulte, il faut travailler.

Toutes nos réponses essentielles face à l’existence,

Se trouvent déjà dans des histoires de romance.

 

Nous vieillissons parfois dans la joie, tantôt dans la peine.

Haut de là des différences, le même sang coule dans les veines.

Les jours s’effilochent avec lenteur sur le calendrier, inévitablement.

Les aiguilles si fragiles de la montre tournent inlassablement.

 

Une berceuse chantée avec bonté qui jadis nous réconfortait.

Qui devient un doux souvenir de notre mère qu’on aimait.

Un métier transmit avec fierté et honneur par notre père adoré.

Se transforme en un legs sans prix à notre descendance espérée.

 

Les rêves d’un futur changent en une expérience passée.

Voilà les œuvres des êtres qui ont façonné l’humanité.

Des gens d’origines diverses qui ont empli de vastes plaines.

Des peuples qui ont semé tant dans l’amour que dans la haine.

 

Notre âme meurt-elle lorsque nous rendons notre dernier soupir ?

Certaines cultures s’en désolent, d’autres préfèrent en rire.

Que se passe-t-il lorsque le sablier s’est totalement vidé ?

Quelques-uns croient, d’autres pas, en l’intemporalité.

 

Que puis-je répondre avec certitude à cette question ?

Je ne suis guère un homme de lettre ni de religion.

Mais, je suis convaincu d’une seule chose.

Mon mot d’ordre sera à jamais : « J’ose ! »

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Il ne faut jamais juger un livre par sa couverture

Il ne faut jamais juger un livre par sa couverture Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Rick B. de l’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/rickb500/art/Don-t-judge-a-book-by-its-cover-948967091

Il ne faut jamais juger un livre par sa couverture

 

Dans ce monde où seule compte l’apparence,

Depuis le début de l’adolescence, voire de l’enfance.

Les critères de beauté valent plus que les valeurs,

Où on met aux oubliettes la noblesse du cœur.

 

La violence est devenue un symbole de courage,

Tandis que la gentillesse est un signe de faiblesse de l’âge.

Des menaces de conflits et de guerres sont sans cesse rapportées.

Où sont passés les hymnes d’amour et de paix que l’on prenait plaisir à chanter?

 

Oui, j’appartiens à cette génération qui croyait en un meilleur avenir.

Je viens de cette époque où l’on apprenait à tendre la main avec le sourire.

On estimait ce que l’on avait et, souvent, on en donnait avec ceux qui en avaient moins.

On avait conscience que le destin pouvait être différent envers notre prochain.

 

Je me rappelle un geste noble que ma défunte mère avait posé,

À l’égard d’un pur étranger que l’on avait jadis rencontré.

Celui-ci n’avait pas mangé depuis plusieurs jours.

En silence, elle lui glissa un billet sans détour.

 

Étonné par un tel geste si spontané,

À celle-ci, je l’ai longuement questionnée.

Pourquoi avoir agi ainsi? Je lui avais demandé simplement.

Elle me répondit alors ceci : sache une chose, mon beau Rolland.

 

La vie est différente pour chacun de nous.

Certains ont le pouvoir de faire mettre l’indigent à genoux.

D’autres préfèrent venir en aide envers les nécessiteux.

Je te laisse deviner ce qui peut, entre les deux, te rendre heureux.

 

Un seul mot, un seul acte donne autant de joie à celui qui donne qu’à celui qui reçoit.

Tout ce que tu fais doit l’être avec un pur amour, peu importe le Dieu auquel tu crois.

Certains sont dans l’opulence tandis que d’autres ont qu’une misère sans mesure. 

Retiens bien ceci mon garçon, il ne faut jamais juger un livre par sa couverture.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

J’ai choisi d’axer mes pensées vers la lumière

J’ai choisi d’axer mes pensées vers la lumière Texte de Rolland Jr St-Gelais Source de la photo : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/021-43×60-948430980

J’ai choisi d’axer mes pensées vers la lumière

Bonjour tout le monde,

J’espère que vous allez bien. Pour ma part, je profite du temps ensoleillé qui resplendit dans la belle région de Québec afin de faire le plein d’énergie. En effet, c’est un devoir pour votre humble serviteur de sortir pour me changer les idées et, le cas échéant, de rencontrer des gens avec qui je peux discuter de tout et de rien. Certes, je suis de retour à mon appartement après l’heure du souper dans le but de regarder les nouvelles télévisées.

Je me permets de vous poser cette question bien légitime à notre époque. Ne trouvez-vous pas que le monde devient de plus en plus fou ? Il est rare que je rédige un tel article au sein de mon blogue artistique, mais force est d’admettre que les événements actuels me portent sans cesse à croire que c’est le cas. Je n’ose pas citer les exemples qui me viennent à l’esprit, dont l’un s’est déroulé cette matinée dans une agglomération urbaine de la province de Québec. C’est d’une horreur inimaginable. 

Pourquoi ai-je décidé de pondre ce texte au sein même de ce blogue ? Tout simplement pour vous dire que je suis heureux de pouvoir composer de la poésie en m’inspirant notamment de la nudité artistique, mais aussi de toute la beauté qui m’entoure. Cela permet à mon esprit de s’évader de ce que l’on nous présente de monstrueux dans les différents médias journalistiques. Mais, attention ! Oui, je suis réceptif face à de telles situations. Qui ne le serait pas ? Cependant, j’ai choisi d’axer mes pensées vers la lumière. Une flamme dirige ma vie au lieu de me laisser submerger par la noirceur qui nous accable au quotidien.

Merci de m’avoir lu !

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada

Le véritable pouvoir

Le véritable pouvoir Texte de Rolland Jr St-Gelais Modèle & Photo : JenovaxLilith Source : https://www.deviantart.com/lilithjenovax/art/My-Power-946390574

Le véritable pouvoir

Bonjour tout le monde,

J’espère de tout mon cœur que vous passez une belle saison. Pour ma part, je dois avouer qu’il y a fort longtemps que je n’ai pas vu un hiver aussi agréable que maintenant. En effet, la température clémente qui recouvre la magnifique région de Québec est fort appréciée par votre humble serviteur.

Comme vous le savez déjà, je profite de la quiétude de ma réalité actuelle pour créer des poèmes et écrire des textes sur mon blogue artistique sur divers thèmes. Or, il m’est arrivé à l’esprit de rédiger un article en répondant à l’une des nombreuses interrogations cruciales liées à l’existentialisme. Il est fort possible que ma situation physique avec laquelle je vis depuis ma naissance et certains évènements attachés à mon expérience de vie y soient pour quelque chose dans la manière dont je perçois la présence humaine.

À dire vrai, le fait que de plusieurs questions viennent hanter ma pensée ne m’a jamais empêché d’apprécier mon destin en y découvrant la multitude de bons côtés qui la composent. Or, ceci m’amène justement à résoudre cette problématique inhérente à l’existence. Quelle serait le véritable capacité que j’ai été dans l’obligation de développer afin de faire face aux diverses circonstances que j’ai dû affronter ?

Oui, je suis conscient que je ne possède aucun des pouvoirs des super héros de bandes dessinées qui ont jalonné les lectures de mon enfance ou que je vois sur les immenses écrans dans les salles de cinéma. Cependant, il y en a un qui s’est imposé au plus profond de mon être. Une aptitude qui m’est d’une grande utilité face à ce qu’il peut m’arriver.

C’est un fait indéniable que je n’ai pas de contrôle sur ce qu’autrui peut opérer et que ses actions, sûrement sans aucune mauvaise intention de sa part, peuvent me perturber. Toutefois, je suis libre de le prendre d’une manière que je qualifierais de « détachée ». Oui, cela peut m’ébranler. Cependant, c’est à moi, et à moi seul, que revient le degré d’affectation à mon endroit. Dit autrement, je suis responsable de mes sensibilités et c’est à moi de les endiguer, telle une rivière au printemps qui se décharge de ses glaces, de façon à ne pas me laisser submerger.

Certes, c’est là un travail de longue haleine. Je devrais plutôt écrire de toute une vie. À plus forte raison si on se souvient qu’elle est semblable à des montagnes russes. « Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas », dit l’adage. Voilà pourquoi il est impératif de garder un contrôle sur nos émotions qui peuvent surgir à n’importe quel moment.

Attention ! Il n’est pas dans mon intention de minimiser l’importance de vivre pleinement ce que l’on ressent. Je désire simplement vous rappeler que le fait d’en être le seigneur incontesté est avant toute chose un bon pas dans la maîtrise de notre vie.

Merci infiniment de votre attention à mon endroit !

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada