Vous savez que j’ai la chance incroyable de discuter tant avec des modèles nus que des artistes, notamment des peintres, sur le domaine de la nudité artistique. Un domaine qui est vécu, vu, ressenti de manières fort différentes si on se retrouve devant ou derrière le chevalet. Un chevalet qui devient le support permettant à l’artiste d’y déposer sa toile laquelle donnera une vie nouvelle au modèle qui se prêtera au jeu.
C’est un fait. Ce que l’artiste voit et ce qu’il transposera sur sa toile est différent de ce qu’un autre fera de son côté. Qui plus est ! Son parcours de vie, tant artistique que personnel, aura une influence plus que considérable sur l’ensemble de ses œuvres. Nous sommes avant toutes choses le reflet de nos valeurs, de nos convictions et de nos principes moraux. Pourrions-nous assister à une séance de nudité artistique dans un pays à prédominance ultra-religieuse ? Permettez-moi d’en douter un peu.
J’ai demandé à mon ami Eri Kel de la France de faire une brève présentation de sa pensée sur l’ensemble de son parcours en tant qu’artiste. Ces quelques mots suffisent amplement pour décrire toute la passion qui l’anime. Une passion qui nous est commune.
Voici donc ce qu’il m’a écrit : « Pour ceux qui ne le savent pas encore, la représentation du corps humain me passionne depuis toujours. Ceux qui ne comprennent pas mon intérêt pour le sujet disent que c’est toujours pareil. A chacun sa capacité à regarder et à se laisser toujours surprendre. » Ce à quoi je lui réponds en ces termes : « Sois rassuré mon ami ! Regarder tes réalisations est une source incroyable de plaisir pour toutes les personnes qui savent s’abandonner à la diversité du corps humain et en particuliers à la noblesse de la nudité. »
Merci infiniment pour ce partage.
Merci à vous tous et à vous toutes pour votre assiduité à suivre mon blogue.