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C’est par la femme que la lumière est apparue

C’est par la femme que la lumière est apparue Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par DerBuettner Source : https://www.deviantart.com/derbuettner/art/First-step-1009255130

C’est par la femme que la lumière est apparue

 

C’est par la femme que la lumière est apparue

Quand elle a été extraite de la terre vierge et nue.

Son corps frêle et parfait est à l’image de la création.

Elle a pour source, de l’Architecte de l’univers, son imagination.

 

Elle incarne la sagesse, le savoir-faire et la science.

Elle est l’unique garante de la liberté de conscience.

Elle est la gardienne des grimoires aux potions salvifiques.

Elle est aussi la conservatrice attitrée des formules magiques.

 

Elle a civilisé par sa présence les hommes voués jadis à la barbarie.

Elle leur a inculqué les arts de la musique, de la danse et de la poésie.

Elle est le symbole, par excellence, de l’amour, de la grâce et de la vertu.

Elle a mis en l’humanité la pudeur en lui apprenant qu’elle était nue.

 

C’est par la femme que la connaissance de notre finalité est apparue.

C’est aussi par elle que notre futur va bien haut de là notre vue.

Elle est le gage à la fois du rêve, de l’espoir et de la liberté.

Elle a guidé les pas de ceux qui recherchaient la vérité.

 

Elle est la source des plus beaux poèmes d’amour.

Par sa seule présence, les regards font vers elle, un tour.

Elle a éclairé depuis toujours les esprits de sa richesse infinie.

C’est en elle et par elle que réside la transmission de la vie.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Corps de couleurs

 

 

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Avec la permission spéciale de : « L’amour est un art dont les artistes sont rares. »

Corps de couleurs

 

Corps entièrement nu ?
Pas tout à fait si vous aviez bien vu.
Car sur cette peau de femme au corps frêle,
Réside le témoignage d’un artiste sur sa belle.

 

Vêtu des couleurs vives,
Corps de femme qui désire vivre,
Vivre avec simplicité son entière féminité,
Pour les temps passés, présents et pour l’éternité.

 

Couleurs variées,
Qui reflètent le charme d’un ciel étoilé,
Se nourrissant de la lumière d’un blanc immaculé,
Absorbant l’énergie offert par l’univers avec générosité.

 

Vêtu des traits du pinceau,
Qui lui donne la chance d’être si beau,
Corps coloré ! Corps coloré ! Corps de femme adorée !
Ce que j’aimerais avec vous une nuit d’amour simplement passer.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Le cercle

Par Juste Angèle de la France

 

Le cercle

 

Ce soir

Lorsqu’il fera noir

Lorsque tu seras avec moi

Dans le lit si chaud avec toi.

 

Je t’offrirai mon corps de femme

Mon corps tout en chaleur, en flammes

Mon corps frêle qui t’est réservé depuis longtemps

En souhaitant que dans ce moment d’amour nous prendrons notre temps.

 

Notre temps pour se découvrir

Notre temps pour sourire et rire

Notre temps pour se dévêtir et vivre

Notre temps pour faire l’amour jusqu’à en être ivres.

 

Puisse cette longue nuit

Être remplie de ces bruits

De ces bruits de jouissance à l’infini

Qui se perpétueront au petit matin mon chéri.

 

Et si tu es sage

Sage comme une image

Je te donnerai ce cercle tant convoité

Celui-là même que tu as si ardemment désiré.

 

De

 

RollandJr St-Gelais de Québec

Nue

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Avec la permission de Valérie Sweet-Chaos

Nue

 

Voyons voir,

Si savoir est le pouvoir,

Bras chargés de bouquins et de livres,

Lire et encore lire à en devenir simplement ivre.

 

Mais, que faire de ces connaissances ?

Est-ce là ma raison d’être depuis ma naissance ?

Et puis, j’en ai eu assez de toute leur hypocrite pudibonderie.

J’enleva mes vêtements écrouant mon corps frêle avec mépris.

 

Ressentant vent chaud sur mes seins,

Qui firent pâlir d’envie de nombreux saints,

De mes seins fermes suintèrent de joyeuses gouttelettes,

Invitant convives et amants à s’y abreuver avec belles facettes.

 

Gambadant au ré du bois,

N’y entendis ni bruit ni aucune voix,

J’aperçu donc avec joie ces quelques fruits défendus,

Que je cueillis sans aucun ménagement avec bras étendues.

 

Et je vis avec gaieté que j’étais nue,

Sachez-le, vous les dieux, belle lurette j’ai perdu ma vertu.

Nue ? Nue ? Nue ? Nue ? Point de honte à jamais je n’aurai,

Car de cette blanche chair, fierté authentique pour toujours je le serai.

 

De ces fruits rougeâtres, je m’en délecterai.

Et de tous ces bouquins loin derrière moi je jetterai,

Non ! Je ne suis ni Marie la vierge ni Ève d’un pagne vêtue,

Simplement moi et nulle autre qui se promène gaiement toute nue.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada