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Afin d’immortaliser cet instant de bonheur

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Afin d’immortaliser cet instant de bonheur

 

Viens près de moi,

Nous sommes seuls moi et toi,

La journée ne fait que commencer,

Sous le ciel bleu et les terres familiales enneigées.

 

Ces terres où nous nous sommes rencontrés

Lorsque nous étions encore des enfants

Il me semble que cela ne fait pas si longtemps

C’est en dessous du vieux chêne, je t’avais embrassée.

 

Comme le temps à passer

Tes cheveux brillaient sous le soleil d’été

Je l’avoue lorsque je t’ai connu un peu gêné j’étais

Car quelque chose me disait que déjà je t’aimais.

 

Nous avons poursuivi chacun son chemin

Accomplissant de son mieux son destin

J’avais choisi d’étudier le piano

Et toi, le chant, tel un soprano.

 

Nous avons réussi haut la main tous nos examens

Nos parents nous applaudissaient à chaudes mains

Quand nous avons reçu avec une immense fierté nos diplômes

Mais au fond de nos cœurs, nous étions comme des mômes.

 

Maintenant que nos parents vers un autre monde sont allés

Car peu importe la richesse ou la pauvreté, nul ne peut être épargné

Nous nous sommes épris l’un de l’autre comme l’a voulu la vie

Tu es devenue la femme dont mon cœur pour toujours s’est épris.

 

Au pied de l’autel, nous avons dit oui.

En se promettant l’un à l’autre un amour infini

En buvant dans la coupe sacrée de ce vin

Nous avons juré d’unir à jamais nos destins.

 

Accompagne-moi pour cette mélodie

Que je joue sur mon piano pour toi ma tendre chérie

Et de ta voix harmonieuse, chante de tout cœur

Afin d’immortaliser cet instant de bonheur.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Tu ne pourras jamais m’attacher les yeux

Tu ne peux pas attacher mes yeux
Tu ne pourras jamais m’attacher les yeux Poème par RollandJr St-Gelais Dessin par CapitaPerdu Source : https://www.deviantart.com/capitaperdu/art/You-Cant-Tie-My-Eyes-841886599

Tu ne pourras jamais m’attacher les yeux

 

Je suis consentante,

Je dirais même bien contente,

De satisfaire ce moindre désir,

Car j’y prend, comment dire, mon plaisir.

 

Te servir de jouet,

Dans ton si beau palais,

Tu m’y invitas avec un verre à la main,

Un verre qui contenait un vin au goût incertain.

 

Que j’ai accepté sans hésitation,

Pendant que jouait une douce chanson,

Au titre si invocateur : Under pressure.

J’allais y prendre mon pied j’en étais sûr.

 

À ta future esclave tu lui expliquas tout,

Alors que montait en elle un tel désir si fou,

D’être ta babiole, ta bestiole, ton objet, ta chose,

Pour dire vrai, c’est la première fois qu’une telle expérience j’ose.

 

Tu m’amenas dans ton donjon,

Tout gentiment tel un bon garçon,

Lumière tamisée dévoilait instruments divers,

Qui me firent comprendre que ton vécu ne date pas d’hier.

 

Tu me souhaitas la bienvenue dans ton lieu de supplices,

Où tu me feras découvrir avec précaution la saveur de bien des délices,

Des moments de satisfaction que je n’ai jusqu’alors jamais connu,

Pendant que tu admirais chaque parcelle de mon corps nu.

 

Tu me plaças sur un tabouret,

Voilà le premier pas était enfin fait,

J’étais pour la soirée tant attendue à ta merci,

Cette soirée que je rêvais tant est maintenant et ici.

 

Tu me regardas bien attentivement,

Comme si tu réfléchissais bien sagement,

À trouver ce qui m’irait bien comme un gant,

C’est alors que surgit cette idée bien mystérieusement.

 

Une corde que tu ramenas de ton voyage en Chine,

Ce pays aux pires tortures brisant les plus dures échines,

Cette corde était réservée à celle que tu trouverais la plus belle,

À celle qui aurait la peau soyeuse et fragile comme de la dentelle.

 

Avec grand soin tu enrobas mes seins,

Avec cette corde manipulée par tes chaudes mains,

En faisant sur ma poitrine une croix telle une martyre,

Que l’on jeta jadis en pâture devant la foule romaine en délire.

 

Avec ma volonté, je t’ai laisser faire.

Car, pour tout dire, je ne voulais guère me défaire.

D’être pour toi cet objet que tu convoitas depuis longtemps,

Alors, ô maître adoré, vas-y gaiement et prends tout ton temps.

 

Attache-moi avec fermeté les bras,

Afin de mes tourments je n’y échappe pas.

Mais, souviens-toi dans tes gestes de mon unique vœu,

Nous avions convenu que tu ne pourras jamais m’attacher les yeux.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada