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Le sein dans l’histoire de la nativité

Le sein dans l’histoire de la nativité Dessin par Vincent Fonf de la France

Le sein dans l’histoire de la nativité

Bonjour tout le monde,

Je profite de l’occasion pour vous souhaiter un joyeux Noël, si cela s’avère possible, entouré de vos proches. Si cela n’est pas le cas, que la paix soit présente dans vos cœurs. Oui, il s’agit là d’une période de fin d’année tout à fait unique en son genre. Mais, dites-vous bien que l’humanité est déjà passée par des situations bien pires de celle que nous traversons actuellement. L’essentiel c’est d’entretenir, pour paraphraser les trois vertus théologales, la flamme de la foi en la vie, l’espérance en l’avenir et l’amour fraternel envers notre prochain.

D’ailleurs, j’aime bien décortiquer le terme ‘’prochain’’ d’une manière un peu particulière. En effet, j’y vois le fait d’être proche de celui qui nous tend la main, et ce, malgré nos limites inhérentes à notre nature humaine, nos différences tant culturelles que linguistiques et nos distances plus ou moins longues. Trois réalités qui nous touchent dans notre quotidien malgré l’existence d’outils de communication au sein de la société. Je pense notamment à l’internet et aux réseaux sociaux qui y pullulent, parfois pour le pire et parfois pour le meilleur. Ainsi va la vie.

Cependant, une idée m’est venue en cette journée magnifique qu’est Noël. Une journée pas comme les autres puisqu’un tout petit être, dépendant de l’amour et de la tendresse de ses parents, est venu bouleverser par sa seule présence le déroulement de l’histoire de l’humanité. Que l’on soit ou non chrétiens, simplement croyant en un être suprême, agnostique ou bien même athée, une chose est sûre : rien n’a été pareil depuis sa vie terrestre. Et pour cause puisque ses messages que nous ont transmis quelques-uns de ses proches, appelés les évangélistes, ont eu un impact considérable dans le monde occidental.

Or, tout ceci a été rendu possible, non pas grâce à un quelconque chevalier revêtu d’une armure impénétrable possédant une épée magique. Mais bien par une femme originaire d’un village modeste de Palestine. Une femme qui a dit oui à tout ce qui était possible pour son enfant, et ce, avec une confiance inébranlable envers une Parole. Une femme qui accoucha comme toutes les femmes en ce monde. Une femme qui a nourri son enfant du lait provenant de son sein.

Eh oui! Le sein de Marie a nourri l’être qui influencera le cours de l’histoire, comme jamais aucun homme ne l’avait fait avant lui et ne le fera jamais après lui. Le sein d’une femme, de cette femme, démontre jusqu’à tel point cet être, que l’on connaîtra sous le vocable de Jésus, demeure l’être humain par excellence. Comme la quasi-majorité d’entre nous, il a été nourri par le sein et entouré par les bras d’une mère, de sa mère. Le sein de Marie prouve donc toute la sacralité du corps humain.

Personnellement, j’aime bien utiliser le vocable de ‘’corédemptrice’’ lorsque je parle de Marie. Non pas que je désire abaisser le Christ au rang de Marie puisqu’il n’y a qu’un seul rédempteur. Mais, plutôt d’élever Marie de manière tout à fait symbolique à celui du Christ. En effet, c’est lorsque Jésus s’est lui-même abaissé en s’incarnant dans la chair d’une femme, en l’occurrence Marie, qu’il l’a lui-même anobli de Sa Sainteté lui conférant d’une certaine façon l’épithète de  »corédemptrice ». Une épithète qui lui convient parfaitement si on tient compte que c’est par le sein de Marie que le Christ a été nourri durant les premiers mois de son existence.

Merci de votre attention !

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada