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Que nous puissions rêver ensemble

Que nous puissions rêver ensemble Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. D’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Let-s-dream-together-894226757

Que nous puissions rêver ensemble

 

Je pense souvent,

À ce que nous avons tant vécu,

À ce que nous avons tellement connu,

À ce que nous avons fait en ce merveilleux temps.

 

Des souvenirs de jouvence,

De cette période en ma mémoire,

Pas si lointaine, en mon âme, si j’ose croire.

Où nous étions à peine sortis de l’adolescence.

 

Où toi et moi avons parcouru mers et monde,

En écoutant des accents voguant sur les ondes.

De ces accents qui enrichissent la vie du fait de leur présence,

Nous les découvrons avec un cœur rempli de simplicité de l’enfance.

 

Il me semble qu’il n’y pas si longtemps,

Nous nous prenions la main en marchant,

Le cœur léger en ayant le monde à découvrir,

J’avais trouvé un grand trésor en ton beau sourire.

 

Un trésor d’une valeur inestimable,

Qui remplissait ma vie d’un bonheur incomparable,

La source d’eau d’une pureté et d’une fraîcheur inégalées,

Qui faisait de mon existence un jardin de fleurs aux couleurs si variées.

 

Maintenant que le sommeil vient me trouver,

Dans ce grand lit, je vais seul, mon corps y déposer.

Dans la froideur de cette nuit solitaire, de tout mon être, je tremble.

Dans mes songes, viens me trouver, que nous puissions rêver ensemble.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

 

Je le tiens fermement

Je le tiens fermement Œuvre de Josée St-Amant Poème de Rolland Jr St-Gelais

Je le tiens fermement

 

Voici mon ultime instrument,

Je le tiens bien fermement,

Telle la hampe de mon amant,

De mon homme que j’aime assurément.

 

C’est un violoncelle dont je suis devenue amoureuse,

Avec lequel je joue des mélodies langoureuses,

Des airs venus d’une époque un peu ténébreuse,

Mais qui, pourtant, me rendent tellement heureuse.

 

De ces airs graves venus de l’Europe de l’Est,

Qui ont traversé l’océan jusqu’en les terres de l’Ouest.

De ces peuples qui parlent avec des accents si particuliers,

Mais qui conjuguent à leur manière le verbe aimer.

 

Nous ne faisons qu’un avec le temps,

De ce temps qui a apporté tous ces chants,

De ces chants qui m’ont fait découvrir des pays,

Des contrées de verdure où l’on pleure et où l’on rit.

 

J’ai joué de cet instrument devant bien des foules,

Des foules où se trouvent des amoureux qui roucoulent,

Mais de tous mes souvenirs rien ne vaut plus à mes yeux,

Qu’avoir joué entièrement nue et d’avoir été écoutée par les cieux.

 

De

 

Rolland Jr Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

 

Sur un banc

Sur un banc
Sur un banc Poème de RollandJr St-Gelais Dessin par CapitaPerdu Source : https://www.deviantart.com/capitaperdu/art/Villa-Borghese-Rome-845449480

Sur un banc

 

Il y a de cela quelques années,

Dans un temps où nous pouvions voyager,

Je suis allé découvrir la ville magnifique de Rome,

Y voir les monuments, goûter les mets, voir femmes et hommes.

 

Car il est inutile de voir du pays sans discuter avec les gens qui y sont,

En effet, j’adore écouter les accents qui me font penser à des chansons.

Ces chansons me font rêver au soleil de la Mer Méditerranée,

Tandis que d’autres me font voir tant de coins étrangers.

 

C’est en allant au Vatican,

Qu’épuisé je suis allé sur un banc,

Ouvrant les yeux de mon cœur, je vis des êtres humains.

Des gens venus en pèlerinage pour se rassurer face à leur destin.

 

Un enfant me regardait plein de questions,

Qu’il posa à son père près de lui avec raison,

Son père le prit dans ses bras et lui dit tout bas,

Une réponse en me souriant qu’avec facilité je repéra.

 

Puis vint à mes côtés un vieil allemand,

Avec lequel j’ai entamé une discussion me connaissant,

Il me raconta quelques péripéties de sa vie et de ses amours,

De sa jeunesse, de son expérience, et ce sans trop de détour.

 

J’ai tiré à travers ces deux exemples, un grand enseignement.

Que la vie est ainsi faite pour tous car on agit pour son bien,

On fait tout son possible pour de meilleurs lendemains,

Assumer son passé, vivre le présent à pleines mains.

 

Sur un banc, je me suis reposé.

Avec un pur étranger j’ai pu discuter,

Par la tendresse d’un père répondant à son enfant,

C’est là que j’ai appris que nous sommes fils de Dieu assurément.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada