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Tout son dos

Tout son dos Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. D’Allemagne Modèle : Lauren Crist Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/All-my-backs-582918236

 

Tout son dos

 

Je voyais un monde si beau.

Qui ressemblait à un joyau.

Dès l’instant où elle se retourna,

Et qu’elle posa son regard sur moi.

 

Certains aiment un gracieux visage,

Même si la dame n’est pas sage.

D’autres préfèrent les poitrines,

Lesquels enjolivent les tailles fines.

 

Mais, je vous confie un secret.

J’en profite pendant qu’on y est.

J’adore les postérieurs bien charnus,

Lesquels mettent en évidence les corps nus.

 

De ces beautés à l’allure,

Pour un temps parfois si pur.

En particulier lors des étés ensoleillés,

Car rien en ce monde ne peut être comparé. 

 

Expression réalisée en harmonie !

Qui m’aide à jouir pleinement de la vie.

Main posée sur la taille de cette déesse.

Tout ceci me fait penser à une fresque.

 

Les Grecs avaient compris l’essentiel.

Qu’il n’y a pas de mal d’être belle.

Que la laideur n’est pas une vertu !

Et la perfection doit être un but.

 

C’est au jugement son heure.

On voue un culte à ce qui se meurt.

On adule la monstruosité aux dépens,

De tout ce qui pourrait être noble et grand.

 

Lancez-moi la première pierre !

Ensevelissez-moi vivant sous terre !

Jamais je ne cesserai de ma vie de rêver,

D’un dos pour, avec douceur, le cajoler.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Chère Monica

Chère Monica poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Tomaro670 Source : https://www.deviantart.com/tomaro670/art/Monica-01-933539485

Chère Monica

 

J’aime bien voyager avant la période hivernale,

Précisément à la fin de la saison automnale.

Je suis allé dans la lointaine campagne,

Pour y savourer du champagne.

 

Une région appelée les Ardennes,

Où tant de sang se déversa des veines,

Des soldats pour l’honneur de leurs patries,

Et pour la honte des dirigeants dans leur folie.

 

Mais, laissons cette page d’histoire tournée.

J’ai une belle anecdote à vous raconter.

Car seul le présent est important,

Pour les petits et les grands.

 

Je suis arrivé dans une modeste auberge.

Qui avait curieusement une allure de vierge.

Était-ce l’arôme agréable de cet endroit ?

Serait-ce plutôt les murs faits en bois ?

 

J’ai réservé une chambre pour une nuitée

Sans me douter à tel point que je serai étonné.

Quoi de plus agréable pour terminer une dégustation ?

Si c’est que de se délecter d’un champagne de cette région ?

 

J’ai discuté avec la charmante aubergiste.

Qui, à ma surprise, me semblait un peu triste.

Elle n’avait personne pour lui tenir compagnie,

Durant la nuit même si elle était très jolie.

 

Un, deux et puis trois verres,

Mes esprits étaient tout à l’envers.

À ma réputation, je désirais lui faire honneur.

Mon addition payée, je me suis couché en cette heure.

 

Était-ce une rasade que j’ai prise de trop ?

Jamais je n’ai vécu quelque chose d’aussi beau.

Était-ce le fruit défendu de mon imagination ?

Quelle chance de donner, à cette dame, satisfaction !

 

Jamais je n’omettrai cette expérience,

Digne des rêves torrides de mon adolescence.

Elle possédait un corps aux courbes plus qu’impeccables.

Sans oublier une chevelure flamboyante d’une douceur incroyable.

 

Que de mots d’amour furent exprimés !

Sans qu’aucun son de nos bouches en soit émergé.

Des gestes remplis de tendresse peuvent suffire à décrire.

Le plaisir partagé entre deux êtres qui désirent simplement vivre.

 

Des actes de passion donnés à profusion !

Actions accomplies sous les coups de l’impulsion !

Mouvements effectués dans la recherche de l’autre !

Remous consommés jusqu’à devenir le réceptacle de son hôte.

 

À la venue de l’aurore,

Nous avons admiré les arbres recouverts d’or,

Alors que le soleil éblouissait la chambre de mon hôtesse,

Qui avait tant besoin d’une telle affection au milieu de sa détresse.

 

Pour être franc avec vous, de ce lieu, je ne voulais plus partir.

Pourquoi devrais-je laisser celle qui a fait mon bonheur, souffrir ?

J’ai trouvé la femme que je pourrais jusqu’à la fin de mes jours.

Vivre en parfaite harmonie, dans le plus pur amour.

 

Redis-moi ! Comment t’appelles-tu ?

Je lui ai demandé alors que nous étions encore nus.

« Je me nomme Monica. » Avec son sourire, elle me répondit.

Je lui ai déclaré qu’en mon cœur elle avait mis le paradis.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Monica

Monica poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Tomaro670 Source : https://www.deviantart.com/tomaro670/art/Monica-01-933539485

Monica

 

J’aime bien voyager avant la période hivernale,

Précisément durant la saison automnale.

Je suis allé dans la lointaine campagne,

Pour y savourer du champagne.

 

Une région appelée les Ardennes,

Où tant de sang se déversa des veines,

Des soldats pour l’honneur de leurs patries,

Et pour la honte des dirigeants dans leur folie.

 

Mais, laissons cette page d’histoire tournée.

J’ai une belle anecdote à vous raconter.

Car seul le présent est important,

Pour les petits et les grands.

 

Je suis arrivé dans une modeste auberge.

Qui avait curieusement une allure de vierge.

Était-ce l’arôme agréable de cet endroit ?

Serait-ce plutôt les murs faits en bois ?

 

J’ai réservé une chambre pour une nuitée

Sans me douter à tel point que je serai étonné.

Quoi de plus agréable pour terminer une dégustation ?

Si c’est que de se délecter d’un champagne de cette région ?

 

J’ai discuté avec la charmante aubergiste.

Qui, à mon étonnement, me semblait un peu triste.

Elle n’avait personne pour lui tenir compagnie,

Durant la nuit alors qu’elle était très jolie.

 

Un, deux et puis trois verres,

Mes esprits étaient tout à l’envers.

À ma réputation, je désirais lui faire honneur,

Mon addition payée, je me suis couché en cette heure.

 

Était-ce une rasade prise de trop ?

Jamais je n’ai vécu quelque chose d’aussi beau.

Était-ce le fruit de mon imagination ?

Quelle chance de donner, à cette dame, satisfaction !

 

Jamais je n’oublierai cette expérience,

Digne des rêves les plus torrides de mon adolescence.

Elle possédait un corps plus qu’impeccable.

Sa chevelure flamboyante était d’une douceur incroyable.

 

Que de mots d’amour furent exprimés !

Sans qu’aucun son de nos bouches en soit émergé.

Des gestes remplis de tendresse peuvent suffire à décrire,

Le plaisir partagé entre deux êtres qui désirent simplement vivre.

 

Des actes de passion donnés à profusion !

Actions accomplies sous les coups de l’impulsion !

Mouvements effectués dans la recherche de l’autre !

Remous consommés jusqu’à devenir le réceptacle de son hôte.

 

À la venue de l’aurore,

Nous avons admiré les arbres recouverts d’or,

Alors que le soleil éblouissait la chambre de mon hôtesse,

Qui avait tant besoin d’une telle affection au milieu de sa détresse.

 

Pour être franc avec vous, de ce lieu, je ne voulais plus partir.

Pourquoi devrais-je la laisser seule tant souffrir ?

J’ai trouvé celle que je pourrais jusqu’à la fin de mes jours.

Vivre en harmonie dans le plus pur amour.

 

Dis-moi ! Comment t’appelles-tu ?

Je lui ai demandé alors que nous étions encore nus.

« Je me prénomme Monica. » Elle me répondit.

Je lui ai dit qu’en mon cœur elle avait mis le paradis.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Fais-moi confiance

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Fais-moi confiance

 

Aujourd’hui, je suis allé voir un médecin.

Avec qui, je me sentirais entre de bonnes mains.

Cela faisait quelques temps que je ressentais des douleurs.

Et, j’en éprouvais à mon regret de plus en plus de peur.

 

La date de mon rendez-vous advint.

Prenant mon courage, j’y allai d’un pas certain.

Dans un cabinet privé, j’ai été accueilli avec respect.

Ne connaissant pas quoi m’attendre à ce qu’il m’arriverait.

 

Feuilletant un magazine, j’essayai d’occuper mes esprits.

Car, après tout, il est trop tard pour reculer à ce moment-ci.

J’ai remarqué que le décor avait un petit-je-ne-sais-quoi.

Une ambiance si chaleureuse qui me réconforta.

 

Les membres du personnel étaient légèrement vêtus.

Ce qui était loin de me déplaire à première vue.

Des femmes d’une beauté exquise œuvrèrent.

Elles se comportèrent telles des fourmis ouvrières.

 

Puis, l’une d’entre elles est venue me trouver,

Pour m’amener dans la grande pièce juste à-côté.

Elle me demanda sur le champ de retirer mes fringues,

Ce que je fis sans discuter, même si je me sentais dingue.

 

Soyez rassuré ! Je suis l’infirmière attitrée de votre docteur.

Elle arrivera pour la consultation dans un quart d’heure.

Elle possède une expertise médicale qui vous étonnera.

Sa connaissance, j’en suis certaine, vous médusera.

 

Une femme à la chevelure rougeâtre entra avec délicatesse

Elle portait des lunettes qui lui donnèrent une allure de déesse.

Un collier orangé pendu à son cou me faisait songer à l’automne.

Baissant sa monture, elle observa avec attention ma virilité d’homme.

 

Elle devina sans outre mesure le poids de mon célibat.

Et de ses mains expertes, de cette douleur, elle me soulagea.

Quand je pense que depuis des jours je m’en faisais pour si peu.

Et, maintenant, je peux dire que je suis un gars vraiment très heureux.

 

Elle m’a fait une ordonnance médicale.

Afin d’éviter de souffrir de nouveau d’un tel mal.

D’aller voir un établissement spécialisé dans ce domaine.

Elle me suggéra par écrit quelques endroits. Quelle veine !

 

Trois fois par mois seront, à mon avis, raisonnables.

Pas plus, car tout excès serait, à mes yeux, impardonnable.

Tenez mon cher ! Je vous donne mes honoraires pour aujourd’hui.

C’est avec un soupir de soulagement que je lui ai dit merci.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Agnès

Agnès Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo :JRekas Source: https://www.deviantart.com/jrekas/art/Agnes-895416480

Agnès

 

Agnès ! Ô ma belle Agnès !

Comme tu sais me rendre à l’aise.

En cette chambre que nous avons louée,

Pour cette soirée, cette nuit, jusqu’à la matinée.

 

Je suis tombé amoureux avec ton si bel accent,

Par lequel j’ai deviné que tu es une étrangère assurément.

Un pays où l’on y danse la polka et l’on y boit de la vodka,

Un pays à l’histoire si triste, si grandiose, et qui toujours existera.

 

Je ne sais ce que tu as trouvé en moi d’intéressant,

À moins que ce soit mon allure d’un Canadien errant,

Loin de mon foyer comme chante si bien mon peuple conquis,

Par une puissance étrangère qui avait tout fait pour briser ses envies.

 

Ses espoirs, ses rêves et son amour de son pays et de sa patrie.

De la liberté et de ses terres desquelles il en sera à jamais banni.

Mais, en dépit de ma douleur, de ma peine et de mes chaudes larmes,

Il a trouvé en toi, ô, ma tendre Agnès, une consolation pour son âme.

 

Belle femme de la glorieuse Varsovie.

Femme superbe de la ville de Cracovie.

Permets-moi de passer avec toi ce doux moment,

Je te promets qu’au matin, je m’en irai silencieusement.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada