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Les mondes

Les mondes Poème de RollandJr St-Gelais Photo et modèle par JenovaxLilith Source : https://www.deviantart.com/jenovaxlilith/art/worlds-863111100
Les mondes
Il arrive que parfois,
Ébranlée en moi est ma foi,
Foi en la vie, en l’amour, en l’amitié,
Foi que je croyais être pour toute l’éternité.
L’éternité qui s’égrène au fil du temps et des désillusions,
De ces illusions que l’on a appris à se forger au rythme d’un diapason,
De ce diapason qui résonne aussi longtemps que dure le bruit sourd,
Du bruit qui s’entend dès que l’instant où l’hivernage arrive pour les ours.
Il arrive parfois qu’un monde que l’on s’est construit,
Ce monde que l’on a tranquillement bâti avec toute notre énergie,
Une énergie qui nous est venue du tréfonds de nos entrailles,
Et qui, pour un geste inapproprié, les cisaillent.
Il arrive quelquefois que l’on s’aperçoive de notre perte de temps,
Que ce soit une question d’heures, de jours, de mois ou d’ans.
Cela fait toujours mal tel un glaive qui nous transperce l’âme,
Cela brûle tout notre être d’une indescriptible flamme.
Une flamme qui dévaste nos mondes,
Un monde peuplé de géants naviguant sur les ondes,
Un monde grouillant de nains qui se terrent sous la terre,
Un monde regorgeant de gens ordinaires ayant connu paix et guerres.
De ces guerres qui détruisirent des gens de bonne volonté,
De cette paix voulue par tant de gens ayant grande bonté,
De cette bonté qui a essaimé dans les cœurs des amoureux,
Le désir de fonder familles avec pour seul but d’être heureux.
Divers mondes se baladent devant mes yeux,
Des mondes aux paysages verdoyants et au ciel bleu,
Des mondes inconnus de bien des gens qui m’entourent,
Des mondes que je dois fuir avant que je disparaisse à mon tour.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Souviens-toi de cette journée

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de
Souviens-toi de cette journée
Souviens-toi de cette journée,
Où nous nous sommes rencontrés,
Où toi et moi avions tellement discuté,
De tout et de rien sans avoir rien à demander.
De ce matin d’automne ensoleillé,
Où tu allais vers moi d’un pas décidé,
Me demander si je voulais te fréquenter,
Car tu sentais en toi un vent souffler.
Je t’ai répondu sans hésiter,
Que j’acceptais avec un plaisir insoupçonné,
Car tu as su à mes yeux prouver que tu es distingué,
Tel un gentilhomme envers sa belle Dulcinée.
Souviens-toi que maintenant,
Avec toi je veux vivre pour longtemps,
Car notre amour ne sera jamais un jeu d’enfants,
Et que rien ne vaut un amour qui dure éternellement.
Souviens-toi qu’avant aujourd’hui,
Nos cœurs étaient libres tels des esprits,
Souviens-toi que désormais je te serai fidèle,
Et pour toi je ferais tout pour être toujours la plus belle.
De