Ayant invité jolie dame chez-moi pour y passer la nuit, Où nous avions dans les bras l’un de l’autre tellement bien dormi, Après avoir pris quelques verres de vin en discutant de tout et de rien, Sans penser au lendemain car nous étions ensemble si heureux et tellement bien.
Nuit d’amour ! Nuit de péchés ! Nuit d’un ciel étoilé ! Nos gestes en disaient long sur nos sentiments si cachés, De nos ardeurs qui se manifestèrent par des mots tendrement sucrés, Comme si nous étions faits l’un pour l’autre pour cette nuit et pour l’éternité.
La lune poursuivit inexorablement son chemin, Jusqu’au levée du jour annonçant le petit matin, S’étant levé bien avant moi sur le bout de ses pieds, Elle fit quelques pas telles des notes de piano bien rythmées.
Des notes qui démontrèrent son étonnante légèreté, Légèreté de son être que je découvris au sein de mon lit, Ce lit qui m’a permis d’aimer tant de femmes aussi douces que jolies, Mais, maintenant que vais-je faire depuis que je l’ai de tout mon cœur aimée?
Je me suis réveillé le moment venu à mon tour, Me doutant bien où elle se trouvait j’ai pris un détour, Afin de la retrouver tout en admirant la splendeur de sa féminité, La belle aux figues ! Voilà ce que j’ai pensé en apercevant cette beauté.
Une chose est sure, rien de plus difficile de vivre. Je ne parle pas ici du simple fait d’exister mais de s’accomplir réellement, de gravir des collines, des montagnes et de faire relever des défis selon nos capacités. Inutile de vouloir ressembler à un surhomme mais simplement de découvrir qui nous sommes au plus profond de soi. Je conviens que cela peut sembler plus facile à dire qu’à faire surtout si on tient compte des pressions sociales, des expériences déjà vécues et bien d’autres facteurs plus ou moins dépendants de notre volonté aussi bonne soit-elle.
Un des facteurs qui est susceptible de paralyser la majorité d’entre nous est celui de la peur. Peur qui se nourrit plus souvent que nous le pensions de nos constructions psychologiques. Combien de fois avons-nous freiné nos ardeurs du simple fait de craintes infondées? J’ai bien écrit des craintes infondées car il n’est nullement question d’encourager l’imprudence dans le présent article. Il s’agit plutôt de combattre, de surmonter et même de détruire les appréhensions pouvant nuire à notre essor personnel.
À l’image de cette superbe photo que j’utilise avec l’accord de mon ami Joël Pèlerin, bon nombre de nos craintes sont souvent que des chimères ressemblant à des serpents-jouets. Certes, nous pouvons être trompés aux premiers coups d’œil en voyant une telle photo, qui est très bien réalisée soi-dit en passant. Une question est ici d’une grande utilité : Pourquoi donc cette jolie dame caresse-t-elle ce serpent? La raison réside dans le simple fait qu’elle a su l’apprivoiser au point de le transformer en un jouet.
Il en est de même dans la vie. Plusieurs de nos craintes peuvent être métamorphosées en des jouets. Ainsi combien d’activités peuvent être faites si nous prenions le temps de les voir comme une opportunité sensationnelle d’accomplissement? Poser la question, c’est aussi y répondre. Une bonne dose de témérité peut être la base d’une grande réussite. Encore là, il faut savoir distinguer témérité et imprudence. Ceci écrit, bienheureux celui qui saura apprivoiser ses peurs car il aura apprivoisé la vie.
« Entre dans ma chambre » par G.B. d’Allemagne Poème par RollandJr St-Gelais
Entre dans ma chambre
Tu sais, nous sommes seuls. Alors, ne restons pas sur le seuil, La soirée est jeune mais aussi fraîche, Savais-tu que ma tendre peau goûte la pêche ?
J’ai pris un bain chaud en pensant à toi, En souhaitant que nous irons jusqu’au bout toi et moi, Un bain chaud pour calmer un peu les ardeurs de ma peau, Car je ne cesse de penser à cet instant si doux, à ce moment si beau.
Allez ! Allez ! Ne sois pas si gêné. Car rien n’est plus merveilleux que de s’aimer. D’attendre le bon moment pour l’un à l’autre s’offrir, L’instant d’une caresse, d’un baiser, d’un sourire et d’un soupir.
Ma chambre est prête à nous recevoir, Et seuls les murs sans âge pourront nous voir, Nous jalouser de pouvoir dans nos étreintes nous enlacer, Et rougir de timidités lorsque je te sentirai ardemment me pénétrer.
Allez ! Maintenant, entre dans ma chambre. Allez ! C’est le bon moment d’admirer mon corps nu. Je connais bien cette flamme qui t’anime dès que tu m’as vue, Allez ! Viens avec moi dans ma chambre au parfum de roses et au couleur d’ambre.