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Pauline de Paris

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de
Pauline de Paris
Pauline ! La vie est belle quand tu me souris.
Un sourire que j’ai découvert dans un bistro de Paris.
Tu étais assise à l’autre table en train de boire un verre de coca.
Ta beauté exceptionnelle au fil du temps sans cesse m’enivra.
Comment pouvais-je ignorer ta présence ?
Cette féminitude particulière aux dames de la France.
Comment pouvais-je résister à ton éclat encore longtemps ?
Ô, douce Pauline ! Le prestige qui se dégageait de toi était étonnant.
Je me suis donc présenté avec grande politesse.
Afin de te démontrer, ainsi, toute ma délicatesse.
« Je suis un photographe d’outre-Rhin à la recherche de modèles. »
« Je suis venu en votre pays si riche en cultures tellement belles. »
Tu m’as répondu que tu rêvais depuis longtemps de poser nue.
Être en costume d’Ève avec légèreté et sans aucune retenue.
Nous avons alors compris que nous étions faits l’un pour l’autre.
Tu acceptas avec joie de m’accompagner à mon studio où je serais ton hôte.
Aussitôt arrivés à mon studio, une lumière voilée.
Nous a transporté, en un état de bonheur et de félicité.
Oh ! Sans attendre un quelconque mot de ma part,
Tu enlevas ton manteau fait en peau de léopard.
Ta jupe couleur rouge vin,
Glissa aisément par tes délicates mains.
Ta chemise blanche comme la neige vola dans la pièce,
Et que dire de tes sous-vêtements enlevés à l’emporte-pièce ?
Tu me dévoilas la splendeur de ta féminité.
Tu me divulguas l’intégralité de ta simplicité.
Sans attendre davantage, j’ai pris mon appareil-photo.
Avec un plaisir immense, j’ai immortalisé ce moment si beau.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
La cueillette de la lavande

La cueillette de la lavande Poème de Rolland Jr St-Gelais Peinture au couteau par Maryse Veysseyre de la France
La cueillette de la lavande
Je me souviens de mon patelin
Où je vivais lorsque j’étais tout jeune gamin
Un modeste village de ma douce et belle France
Un village où circulait une senteur de belle romance.
Je parcourais avec curiosité les quelques rues de mon village
En y apercevant des gens de tous les milieux, de tous les âges
De ces jeunes amoureux enlacés et de ces gens esseulés
Aux personnes, du bistro de la place centrale, bien attablées.
C’était un humble patelin comme on en voit en mon pays
De ce pays aux régions diverses mais qui ont une seule patrie
De ces régions aux accents parfois rudes, parfois chaleureux
Mais qui sont peuplées de gens tout aussi fiers que valeureux.
Mais ce que j’aimais par-dessus tout de mon hameau
C’était de voir ces gens cueillir les lavandes par un temps si beau
Un souvenir qui me revient dans mon cœur rendu usé avec le temps
Le temps qui fuit quand je pense à l’époque où je n’étais qu’un enfant.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
En écoutant au loin résonner La Marseillaise!
- En écoutant au loin résonner La Marseillaise Poème par RollandJr St-Gelais Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/00-01011-847582429
En écoutant au loin résonner La Marseillaise!
Te souviens-tu ma douce France ?
Quel temps magnifique il faisait ce jour-là.
Je t’avais rencontrée au bistro à deux pas de chez-moi,
Tu m’avais enjôlé par le jeu bien subtil de tes belles hanches.
J’y étais allé savourer un verre de pastis,
En y dégustant un je-ne-sais-quoi aux épices.
Dès mis en ma bouche, une saveur tellement inoubliable.
En mes pensées dès l’instant je t’ai vue tellement inavouables.
Apercevant mon regard, tu me souriais.
Distinguant ton léger sourire, je te le rendais.
Sans gêne et d’un pas léger, vers moi tu avanças.
Ton charme bien français, je l’avoue allègrement m’étonna.
Nous échangeâmes quelques paroles,
Qui sonnèrent étrangement à une drôle de parabole,
Car tu compris vite la solitude d’un homme loin de sa mère-patrie,
Un homme qui a besoin de tant de tendresse par un bel après-midi.
Sans dire un mot, tu me pris par mon bras meurtri par la vie.
Car pour une aventure sans lendemain, ton cœur envers moi était épris.
Et de mon cœur, je te le jure, jamais je ne saurais t’oublier.
Car tu incarnais en toi toute la France et sa beauté.
En ta demeure, tu m’y amenas,
Dans ta chambre là-haut, aussitôt on y monta.
Ébahie par la vigueur de mon membre fier tel un coq gaulois,
Qui conquis par le charme de tes courbes, se tenait bien droit devant toi.
Se laissant aller à nos caresses avec bel ardeur,
Sentant le parfum de ta peau envahie par une telle chaleur,
Tu t’étendis sur le drap blanc empoignant ma hampe d’une main assurée,
Je me laissai entraîné par cette ultime passion vers ta suintante intimité.
Sentant tes jambes serrer le haut de mes hanches avec force,
Je te mordais gaiement le cou en t’entendant crier telle une bête féroce,
Au profond de moi une substance se préparait à sortir avec puissance,
Nos gestes d’amour aboutirent en une extraordinaire jouissance.
Cherchant à reprendre notre respiration,
Tu me supplias de recommencer car c’était si bon.
Les désirs de gente dame sont pour moi ordre à obéir,
Voyant mon hampe prête à te satisfaire de nouveau tu fis un beau sourire.
J’ai cru vivre une chanson de Serge Gainsbourg,
Car je venais allègrement entre tes reins tel un refrain.
Un refrain que nous chantions en jouant à ces jeux de mains,
J’allais et je venais comme tu le voulais en grognant tel un vieil ours.
À ton signal et sans attendre, je laissai sortir ce jet d’amour.
Ce jet que je retenais depuis si longtemps depuis toujours,
Ô ma belle France, dans ce lit, nous étions si à l’aise.
En écoutant au loin résonner La Marseillaise!
Par
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec) Canada
Ses nouveaux souliers
- « Ses nouveaux souliers » Poème par RollandJr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da
Ses nouveaux souliers
Hier soir, j’ai rencontré une jeune dame.
Pour qui mon coeur était tous feux, tous flammes.
Je lui offert un petit café dans un bistro près du métro,
Ah ce que j’étais bien avec elle car tout paraissait si beau.
Aimeriez-vous venir chez-moi ? Lui demandais-je.
Avec plaisir elle me répondit avec un regard tellement coquin,
Un regard qui m’invita à la prendre dans mes bras jusqu’au matin,
Une fois chez-moi elle s’est empressée d’être nue. L’embrasser le devais-je?
Allez mon bel homme ! Tu as aussi envie de moi que moi de toi, me dit-elle.
Nous allons des lors prestement dans ma chambre telle une joyeuse ribambelle,
Sentant le parfum des lavandes de sa France, pays de ces femmes si belles.
Étendue dans mon lit je la savourais jusqu’à l’expédier au septième ciel.
Une fois notre appétit charnel comblé et notre soif rassasiée
Une fois ma chaude et blanchâtre semence en elle par jets versée,
Comme de vieux amants, nous nous sommes l’un dans l’autre endormis.
Ne me doutant pas de la drôle de surprise que j’aurai sur le coup de midi.
Elle avait apporté ses délicats sous-vêtements faits en dentelle,
Elle avait apporté sa robe de satin qui lui donnait un air d’hirondelle,
Mais par un geste de grande bonté afin que je ne puisse jamais l’oublier,
Elle avait déposé à côté du lit du péché avec délicatesse ses nouveaux souliers.
De