Archives de tags | mise à l’index

Une pose classique

Une pose classique Poème de Rolland Jr St-Gelais De la collection de Appetitive-Soul Source: https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/Imyhug-2-965060804

 

Une pose classique

 

Je suis allé dans un musée.

J’y ai vu tant d’œuvres à contempler.

Des dessins, des sculptures et des vieilles photos.

Ils me permirent à leur manière de découvrir des arts si beaux.

 

Les réalisations de nu m’ont particulièrement intéressé.

Un peu pour fuir notre époque remplie de tant de vulgarité.

De nos jours où règne en maître une censure implacable.

Qui nous fait, devant tant de grâce, nous sentir coupables.

 

Il y avait des créations vraiment remarquables.

Certaines d’entre elles, les oublier, j’en serai incapable.

Toutefois, et sans crier gare, une modeste photo attira ma faveur.

Un cliché sorti d’un temps lointain qui suscita en moi une vive ferveur.

 

Une jeune dame posait nue sans ambages.

J’admirais cette œuvre qui avait parcouru les âges.

Aucune question ne me traversait l’esprit pour l’occasion.

Ce qui m’a permis de ressentir en mon être une véritable passion.

 

Cette dame à la féminité si pure me transporta dans une nouvelle dimension.

Un lieu où les us et coutumes sont aux antipodes de ce que nous avons.

Elle a réussi à faire vibrer chaque parcelle de mon for intérieur.

Dire le contraire ferait de moi un piètre menteur.

 

Combien de fois ai-je rêvé de vivre en ce siècle empreint de liberté ?

De pouvoir, sans craindre une mise à l’index, m’exprimer avec authenticité.

J’ai souvent songé, par n’importe quel moyen, à revenir à l’âge classique.

Celui des poèmes composés par des auteurs tellement romantiques.

 

Oui, ce tableau m’a touché au plus profond de mon âme, de mon cœur.

Je me suis senti subjugué, voire possédé, par un rarissime bonheur.

Avec tant d’émotions et de passions, j’en étais tout à fait ravi.

Puis vint en mon esprit une chanson intitulée « La belle vie ».

 

Je la fredonnais avec une grande joie.

Car, je n’aurais jamais cru ce que je vois.

Une œuvre photographique avec tant d’équilibre.

Oui, c’est le classique qui, en réalité, me rend vraiment libre.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Livre ouvert

Livre ouvert Poème de Rolland Jr St-Gelais Modèle : Alixia Busch Source : https://www.alixiamodele.com/buchfrau/

Livre ouvert

 

À cette période où tout est mis à l’index,

Je pense à mes anciennes amours, à mes ex.

C’était au temps de l’innocence de la jeunesse.

Celui qui nous fait apprécier le vent qui nous caresse.

 

Je me remémore comme elles étaient belles.

Aussi fragiles que soient les ailes des hirondelles.

Que d’aventures coquines, nous avions eu ensemble.

Une m’a laissé un doux souvenir pour lequel je tremble.

 

Elle m’avait initié à un exposé tout à fait spécial.

Mais qui égaye mes esprits lors des soirées hivernales.

Chaque samedi, en après-midi, je lui faisais la lecture.

Qui m’amenait à avoir des pensées, ma foi, pas très pures.

 

La langue de Molières est riche en expressions.

Qui démontre le total plaisir de donner satisfaction.

Que puis-je dire de l’allemand qui était celui de ma tendre convive ?

Sur laquelle je déposais ma bouche sur sa vulve pour boire sa cyprine vive!

 

Elle s’installait sans-gêne, ni retenue, bien confortablement.

Entièrement nue sur le divan que m’avaient légué mes parents.

Jambes écartées afin de rendre la plus aisée possible la prononciation.

De chacun des mots que je devais apprendre en cette mémorable leçon. 

 

C’était le temps où tout était à la fois simple, bon et beau.

C’était le moment où je me désaltérais de son jus comme de l’eau.

C’était ce que j’appellerais avec candeur les jours les plus heureux.

Loin de ces gens qui me paraissent si tristes et si malheureux.

 

Je me réfugie dans le labyrinthe de mes pensées.

Puisque rien en ce monde ne ravive mon cœur blessé.

C’est le mois de mars, et pourtant je crois être en plein hiver.

J’aimerais tant pouvoir lire une seule fois encore son livre ouvert.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Je me pose des questions

Je me pose des questions Texte de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne

Je me pose des questions

Bonjour tout le monde,

J’espère que vous allez bien et que vous avez des projets pour le week-end. De mon côté, tout va pour le mieux. Je dois même avouer que le confinement actuel n’a pas de conséquences négatives ni sur mon moral ni sur ma santé physique. En effet, je me fais un devoir d’une part, de fuir toutes formes de négativisme et, d’autre part, d’entretenir ma santé en profitant de la saison hivernale.

Toutefois, je ne peux pas m’empêcher de me questionner sur quelques-uns des aspects liés à la société actuelle. Des aspects qui minent de plus en plus ses fondements. Je fais référence, vous l’avez sans doute noté, à la société occidentale tributaire des valeurs judéo-chrétiennes et de la philosophie hellénique. De telles valeurs ont façonné, parfois pour le pire, mais davantage pour le mieux, tant nos définitions de l’être humain que les lignes de conduite qui ont prévalu jusqu’à nos jours. Des valeurs qui, somme toute, ont fait leurs preuves et qui méritent d’être maintenues pour les décennies à venir.

Trois constats doivent ici être établis afin de saisir l’orientation du présent article. Mais, au fait, quelles sont les motivations qui ont amené votre humble serviteur à rédiger un tel article au sein de mon blogue artistique? Bien que l’objectif soit avant toute chose la nudité artistique accompagnée par la poésie et la photographie, la réflexion personnelle y occupe une place importante.

Mon intention est en deux volets. D’une part, démontrer qu’il est dangereux de remettre en question les valeurs qui ont fait ce que la société occidentale est au plus profond d’elle-même. C’est-à-dire l’héritière du monde gréco-romain. Et, d’autre part, de rejeter les valeurs judéo-chrétiennes, parce que nous sommes entrés dans une ère où la science et la technologie sont devenues des démiurges omniprésents dans toutes les sphères qui composent nos vies, risque tôt ou tard de créer un néant dans lequel chaque individu remplira selon son gré. Un tel néant s’accentuera au fil des rejets des valeurs judéo-chrétiennes qui pullulent dans les milieux bien-pensants. En résumé, les constats qui sont décrits dans cet article ont pour objectif de prendre conscience que rejeter dans leur globalité les principes sur lesquels nos sociétés ont été établies équivaut à, si je peux me permettre d’utiliser cette expression populaire, jeter le bébé avec l’eau du bain.

Ici, trois constats suffisent pour démontrer la véracité de mes propos. Trois constats qui vous prouveront que la rectitude politique et le respect des valeurs judéo-chrétiennes ont encore leurs places à l’ère technologique. Une telle technologie, aussi utile soit-elle, ne peut en aucun temps remplacer ce que les êtres humains sont : des âmes incarnées à la recherche de l’absolu.

Parmi ces constats, le premier est de prendre conscience que nos valeurs sont nées des réflexions issues de la Grèce antique, dont la notion de la démocratie. En effet, nul d’entre nous ne peut imaginer un seul instant à tel point la philosophie grecque a donné naissance de notre monde. Certes, d’autres philosophes qui ont vécu plus près de notre époque eurent également une influence considérable dans la formulation de la démocratie. Il n’en demeure pas moins que la philosophie grecque demeure la pierre angulaire d’une telle formulation. Or, il semble que la notion même de démocratie appartient à une frange minime de la société pour laquelle tout ce qui s’éloigne de sa vérité mérite d’être mis à l’index. Pourquoi donc ? La démocratie pour qui bien des gens ont lutté, soit pour la protéger soit pour l’obtenir, serait-elle si mauvaise?

Le second constat est l’allergie que les sociétés éprouvent à l’égard de tout ce qui découle des valeurs nées du judéo-christianisme. Or, ce sont ces valeurs qui ont permis l’émergence de la majorité des hôpitaux, des centres pour les itinérants et bien d’autres œuvres de bienfaisance. Qui plus est! Ce sont aussi ces valeurs qui sont à l’origine d’une majorité des programmes sociaux, du moins en ce qui concerne le Canada.

C’est notamment le cas de l’œuvre extraordinaire du pasteur Tommy Douglas qui, devant la pauvreté grandissante des gens touchés par la crise économique des années 1930, se devait de mettre en pratique le message chrétien qui exige de permettre aux plus vulnérables de la société de vivre dans la dignité. Il est à noter que la doctrine sociale de l’Église catholique possède une vision quasi similaire à celle du Cooperative Commonwealth Federation. Une des conséquences directes de cette doctrine est la fondation de l’Institut de réadaptation de Québec. Un tel établissement avait à l’origine de favoriser un retour des travailleurs ayant subi un accident de travail, de reprendre une vie la plus normale et de retourner dans la vie active. Pourquoi alors une telle allergie au sein de la population? Les valeurs judéo-chrétiennes n’ont-elles pas fait leurs preuves? Ont-elles été aussi néfastes comme le prétendent les bien-pensants de la gauche caviar?

Le dernier constat se rapporte au fait que ce sont les minorités qui semblent gouverner dans nos sociétés actuelles. Certes, les minorités ont le droit de parole et leurs membres ont aussi le droit inaliénable à l’existence. Toutefois, elles ne peuvent tenir des discours qui ont pour objectif la destruction de ce qui a fait ce que nos sociétés sont fondamentalement, c’est-à-dire un regroupement d’individus qui acceptent de vivre selon des normes qui se sont avérées propices pour le bien-être de la collectivité.

Or, certains de ces groupuscules rejettent non seulement les valeurs citées plus haut, mais également la notion même de « masculin » et de « féminin » sous prétexte qu’il s’agirait de constructions sociales. Je ne peux être en accord avec un tel raisonnement pour une question de gros bon sens. Détruire les notions de « masculin » et de « féminin » ne ferait d’accentuer le néant qui est apparu au sein de notre société. A-t-on besoin de ceci? Est-ce nécessaire pour notre équilibre? Et, surtout, pourquoi en arriver là? Ne serait-ce pas la preuve indiscutable de la tyrannie de la minorité, la très petite minorité, envers la majorité? Serait-ce la pointe de l’iceberg qui défonce le navire dans lequel notre société se trouve et qui l’amène inlassablement vers les abysses?

Je garde l’espoir que le mouvement du pendule le portera tôt ou tard vers la droite afin de préserver les acquis qui ont fait ce que notre société est : une terre où prédomine une réflexion axée sur la raison et où les valeurs judéo-chrétiennes ont fait leurs preuves. Pour toutes les personnes qui craignent un quelconque extrémisme de la droite, je vous exhorte de vous calmer. En effet, le pendule reprendra le mouvement en sens inverse en temps et lieu. L’histoire en est ainsi.

 

Merci de m’avoir lu.

Rolland St-Gelais de Québec au Canada

La véritable richesse

La véritable richesse par CapitaPerdu
La véritable richesse Texte de RollandJr St-Gelais Dessin par CapitaPerdu Source : https://www.deviantart.com/capitaperdu/art/Kris-in-Seductive-Reading-845298299

La véritable richesse

Qu’est-ce que la véritable richesse? Excellente question. En ce qui me concerne, avoir la capacité de lire ce qui nous plaît, ce qui nous gratifie, ce qui nous enrichie est la seule véritable richesse digne de ce nom. Lire pour évoluer ou pour le plaisir? Je répondrai à cela, un peu des deux. Car sans le plaisir de lire, point de savoir possible.

Je me rappelle, petite anecdote bien personnelle, d’une interview que ma défunte mère et moi-même avions eu lors d’une émission de télévision fort populaire au tournant des années 1980-1990. Une émission dans laquelle les invités racontèrent leurs expériences de vie liées à des situations soit rares ou bien peu enviables. Le tout présenté de manière à la fois humaine et empreinte de sympathie sans pour autant verser dans le mélodrame.

Bref, je me souviens que ma défunte mère avait affirmé que mon père et elle-même désiraient plus que tout j’aime la lecture afin de ne jamais connaître l’ennui. Ce qui est là une vérité indéniable puisque lire est la clé qui permet l’ouverture de la porte de l’imagination, de la connaissance et ultimement de l’échange avec autrui. Un échange basé sur un respect de ce qui est cet autre devant soi. Cet autre qui a tant à nous offrir tout comme nous en avons aussi à lui offrir.

Or, la lecture est la base de toutes connaissances en ce monde. Bienheureux est le peuple qui a pour souverain lequel a le souci de l’éduquer afin de lui permettre d’évoluer et d’apporter les changements propices à son bien-être tant présent que futur. Mais, quel grand malheur au peuple qui est dirigé par un despote qui n’a qu’un seul objectif, celui de garder le garder dans l’ignorance.

Et quoi de mieux de mettre à l’index des livres qui ne sont pas conformes à la doctrine, à la politique ou bien à l’idéologie des gouvernants, voir même à des courants de pseudo pensées actuels? L’histoire regorge d’exemples de telles situations. L’on a qu’à prendre pour exemples, les régimes totalitaires communistes, fachistes et même les groupuscules sectaires qui limitent la transmission du savoir au sein de leurs adeptes.

Je ne serai jamais assez reconnaissant envers mes parents de m’avoir inculqué le goût de lire. Un plaisir qui titille les papilles gustatives de mon palais imaginaires de façon extraordinaire. Il ne se passe jamais un jour où l’ennui frappe à ma porte car je suis trop occupé à lire pour lui répondre.

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais de Québec au Canada

Les goûts et les couleurs se discutent.

Les goûts et les couleurs se discutent.

Bonjour tout le monde,

20171129_154119Comment allez-vous en cette période de la mi-janvier ? Avez-vous l’occasion de profiter de la belle saison hivernale ? Pouvez-vous pratiquer une quelconque activité propre à cette saison magnifique ? Préférez-vous, au contraire, les activités intérieures afin de combler vos moments de loisir ? Pour ma part, je suis plutôt porté à meubler mes temps libres, si je ne compte pas les heures que je passe à enrichir mon blogue artistique par mes nombreuses publications, en assistant soit à des présentations cinématographiques ou bien, plus rarement, à des soirées théâtrales ou encore, à des matches de hockey qui constitue notre sport national au Canada. Je sais bien que chacun d’entre nous préfère une activité qui puisse le satisfaire. Après tout, les goûts et les couleurs ne se discutent pas.

Mais, est-ce bien le cas ? En ce qui me concerne, il est fondamental que20171129_150920 les goûts et les couleurs puissent se discuter et même que nous pouvons le faire très bien. C’est d’autant plus le cas en ce qui touche le monde artistique, à priori la nudité artistique. D’ailleurs, sans de telles discussions, l’art perdrait à la fois de son mordant, de sa recherche d’excellence et de son ouverture sur le monde environnant. À la limite, j’oserais même ajouter que sans cette possibilité de discuter des « goûts et des couleurs », les arts perdraient leur raison d’être qui est de susciter l’intérêt dans l’intimité de la personne. Il est toutefois primordial de retenir que le respect  un pré requis, et ce en tout temps et en tout lieu, dans les échanges afin de justement faire avancer le domaine artistique telle que soit son orientation.

26231811_338498853299665_6067423322810350198_nIl est certes facile de critiquer pour le simple plaisir de le faire. Cependant, il est bien d’avoir à l’esprit que ce que nous trouvons un tant soit peu fade, sans saveur, dénué d’intérêt selon nos critères personnels peut être perçu comme une oeuvre remarquable selon des points-de-vue diamétralement opposés aux nôtres. Il en est ainsi des oeuvres présentées dans certains groupes présents sur les réseaux sociaux tels que, pour ne pas le nommer, Facebook. Tout le monde a le droit indéniable de ne pas aimer telle ou telle réalisation artistique présentée sous quelconque support que ce soit. Mais, dans ce cas, il me semblerait d’une grande utilité de le faire d’une manière à exprimer certes ce sur quoi on est en désaccord mais en mettant aussi l’accent sur les points positifs que l’on peut découvrir au sein de l’oeuvre concernée. En d’autres  mots, une critique peut être réalisée de manière positive et négative. C’est dans une telle optique, un peu comme la nécessité d’avoir deux jambes pour avancer sinon on risque de tomber sur le cul, que la possibilité de découvrir des voies tout à fait inconnues jusque-là se fera de manière libre et sans crainte d’être mis à l’index.

Merci de m’avoir lu !

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada