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Je te prends

Je te prends Poème de Rolland Jr St-Gelais Modèle : Alixia Busch Photographe : Inconnu Source : Animal | Alixia (alixiamodele.com)

 

Je te prends

 

Je te prends ainsi.

Cette position me donne envie.

Je peux admirer les courbes de tes fesses,

Leur prodiguer de belles caresses.

 

J’évoluerai tout en douceur,

J’explorerai ton intimité en profondeur.

Je prendrai bien garde de ne pas te brusquer.

Mes gestes seront d’un amour empreint de sincérité.

 

J’irai à un rythme endiablé,

Afin de satisfaire ma muse adorée.

Nos actes seront préservés dans la pénombre,

Avec précaution, je te couvrirai avec mon ombre.

 

Ma bourse frappera allègrement,

Cette entrée parsemée de ce duvet blanc.

Ma hampe défoncera avec hardiesse ce tunnel,

Afin d’amener ma dulcinée jusqu’au septième ciel.

 

Telle une abeille, je polliniserai cette vierge fleur.

En prenant bien garde de ne pas te faire peur.

Avec la rigueur digne d’un illustre orfèvre,

Je placerai ma perle entre ces belles lèvres.

 

Il sera à mon cœur un devoir de combler tous tes désirs.

Je suis créé pour, tes besoins charnels, les assouvir.

Et puis, une fois que l’aurore sera de retour.

Je te quitterai pour toujours mon amour.

 

De grâce, nations hypocrites, ne m’en voulez pas !

Vous qui êtes, en réalité, si fourbes et si ingrats.

Vous êtes que des envieux de ma liberté effrénée.

Bien avant de mourir, dans la luxure, je vivrai.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

La belle innocence de cette fille de la campagne

La belle innocence de cette fille de la campagne Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. D’Allemagne Modèle : Anon Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/The-innocent-country-girl-889652656

La belle innocence de cette fille de la campagne

 

Je suis le loup de ces bois.

Je rôde en silence et jamais, je n’aboie.

Les gens me craignent sans raison valable.

Mon amour pour ma louve est incomparable.

 

Chaque aurore, un chaperon rouge va voir sa grand-mère.

Elle est si seule après avoir vécu tant de misère.

Durant sa jeunesse, elle a élevé une famille nombreuse.

Elle lui a tout donné pour qu’elle soit heureuse.

 

Dès que je vois cette jolie jeune dame parcourir,

Les voies parsemées de fleurs, lesquelles la font sourire,

Je ne peux m’arrêter d’imaginer tout le bonheur,

Qu’elle amène à cette vieille dame au grand cœur.

 

Je connais bien la mère-grand.

Elle m’avait soigné voilà très longtemps.

Alors que j’étais blessé par un chasseur sans pitié.

Je ne lui avais pourtant rien fait en cette journée d’été.

 

Jamais je n’oublierai toute son attention,

Qu’elle m’avait manifesté comme si j’étais son garçon.

Des gestes de bonté envers un animal si méconnu.

En mon cœur, elle sera toujours la bienvenue.

 

Voilà ce dont je désirais vous raconter en cette matinée.

De grâce, je vous le demande avec humilité, cesser de me pourchasser.

C’est en voyant la belle innocence de cette fille de la campagne,

Que je ne comprends pas toute cette méchanceté, cette hargne.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Je veux te savourer

Je veux te savourer Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/443-1000-953197167

Je veux te savourer

 

Le printemps arrive à grands pas.

La sève monte dans mon sexe bien droit.

L’énergie a repris possession de mon corps.

Je te ferai élever au ciel avec passion jusqu’à l’aurore.

 

Mon appétit de toi est insatiable.

Mais, devrais-je me sentir coupable ?

Car, dès l’instant où nous nous sommes rencontrés.

Nous éprouvons sans cesse l’un pour l’autre un amour effréné.

 

Ta pose si invitante me fait penser à un buffet à volonté.

Dans lequel le mets principal consiste en ta vulve rasée!

Pour plats d’introduction, des entrées si exquises.

Dont tes lèvres pulpeuses à la saveur de cerises.

 

La douceur me rappelle les îles lointaines des Maldives.

Elles émoustilleront l’ensemble de mes papilles gustatives.

Ta peau blanche comme le sable fin d’une plage d’été,

Connaîtra les caresses de ma langue avec doigtée.

 

Cependant, cette nuit sera à son summum.

L’instant où je te prouverai que je suis un homme.

J’écarterai avec une délicatesse méritée tes lèvres satinées.

Oh, oui! Ma chérie! Mon amour! Je veux te savourer.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Avant d’en arriver là

Avant d’en arriver là Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par VW1956 Source : https://www.deviantart.com/vw1956/art/another-place-945724937

Avant d’en arriver là

 

Je suis allé me promener,

Dans un cimetière, au risque vous déplaire.

Au beau milieu d’une nuit éclairée par une lune souriante.

Ce qui peut vous paraître une chose tout à fait surprenante.

 

À dire vrai, je me posais mille questions,

À propos de la vie pour éviter de perdre sa raison.

Quoi de plus propice qu’un tel endroit pour comprendre ?

Ce que nous attendons de notre existence sans nous y méprendre ?

 

Combien de ces gens ont-ils cherché l’amour en vain ?

Quel nombre parmi eux a eu la chance de boire du bon vin ?

Alors que d’autres se contentèrent du peu que leur offrait la destinée.

Cuillère de bois, ou argentée, peut tanguer l’équilibre du nouveau-né.

 

J’entends le vent souffler dans la cime des feuillus.

Et qui me fait penser à la respiration de ces chers disparus.

De ces inconnus qui jalonnèrent les rues de tant de villes peuplées,

D’individus qui occupent des emplois souvent mal payés.

 

Je perçois les murmures de ceux qui avaient tant de rêves à accomplir.

Des projets merveilleux qu’ils n’ont pas pu réaliser avant de partir.

D’autres ont fait des exploits formidables dans un silence absolu.

Des riches et des pauvres qui sont désormais, de leur état, dépourvu.

 

J’observe les arbres qui couvrent les pierres tombales de leurs ramures.

Ils les protègent contre l’usure du temps avec une volonté si pure.

Car, il n’y a rien de plus terrible en ce monde voué à la matérialité.

Que d’assister à l’érosion de toutes les formes de spiritualité.

 

Je distingue des mots d’amour qui n’ont jamais été dits,

 Par ces âmes alors qu’elles avaient l’opportunité d’être en vie.

Pourtant, n’est-ce pas ce qui donne aux humains un motif d’exister ?

Quelle tristesse de voir que tant de peuples se sont entretués !

 

Je lis les noms inscrits sur les sépultures,

De ces témoins qui ignorent la crainte de notre futur.

 Ont-ils pu embrasser les êtres qui étaient chers à leurs yeux ?

Est-ce important de le savoir alors qu’ils furent rappelés par les cieux ?

 

Quelle leçon ai-je apprise en cette période d’obscurité ?

Qu’il est impératif de vivre dans la lumière en toute vérité !

Voilà pourquoi mon cœur exulte dès que l’aurore est devant moi.

Ne craignons donc pas de dire notre amour avant d’en arriver là.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Tu étais troublée

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Tu étais troublée

 

Tu étais tellement belle.

Tu ressemblais à une tourterelle.

Tu semblais fragile comme un papillon.

Qui était sortie tout de droit de son cocon.

 

Je t’avais invitée sur une île.

Un des îlots situés dans les Antilles.

En pleine saison hivernale afin de profiter du soleil,

Et d’admirer les paysages qui sont de pures merveilles.

 

J’avais tout offert sans rien attendre en retour.

Mais, parfois, malgré soi, la vie peut jouer des tours.

Nos cœurs étaient pris mais nos corps nous appartenaient.

Au gré du bon temps qui sans relâche, avec plaisir, on profitait.

 

Chaque nuit, tel que prévu, nous faisions chambre à part.

Mais, nous savions depuis si longtemps qu’il était trop tard.

Nos gestes, nos paroles et nos regards, en secret, nous trahissaient.

Au fil des grains qui coulent dans le sablier, notre amour grandissait.

 

Puis, malgré nos efforts, à cette tentation, nous avons cédée.

Quel bonheur d’être dans nos bras pour mon amour enfin l’exprimer.

Un silence voguait dans cette chambre où un clair de lune éclairait ton visage !

Une plénitude nageait dans nos âmes qui avaient peut-être traversé bien des âges !

 

Puis, lorsque tout fut dans les règles accompli,

Nous nous sommes étreint tel un seul cœur épris.

Ce que nous étions heureux loin de ce monde aussi incapable.

De cette foule inerte qui, de savoir aimer avec vérité, en est coupable.

 

Tu t’es levée sur la pointe des pieds aux premières lueurs de l’aurore.

J’ai alors scruté, ce qui me rappelait une nymphe, ton magnifique corps.

Je te jure que ce secret restera à jamais et pour toujours en nos cœurs gravé.

Dès l’instant où tu as placé le drap devant toi, j’ai compris que tu étais troublée.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada