Archives de tags | ensemble

Je veux te savourer

Je veux te savourer Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/443-1000-953197167

Je veux te savourer

 

Le printemps arrive à grands pas.

La sève monte dans mon sexe bien droit.

L’énergie a repris possession de mon corps.

Je te ferai élever au ciel avec passion jusqu’à l’aurore.

 

Mon appétit de toi est insatiable.

Mais, devrais-je me sentir coupable ?

Car, dès l’instant où nous nous sommes rencontrés.

Nous éprouvons sans cesse l’un pour l’autre un amour effréné.

 

Ta pose si invitante me fait penser à un buffet à volonté.

Dans lequel le mets principal consiste en ta vulve rasée!

Pour plats d’introduction, des entrées si exquises.

Dont tes lèvres pulpeuses à la saveur de cerises.

 

La douceur me rappelle les îles lointaines des Maldives.

Elles émoustilleront l’ensemble de mes papilles gustatives.

Ta peau blanche comme le sable fin d’une plage d’été,

Connaîtra les caresses de ma langue avec doigtée.

 

Cependant, cette nuit sera à son summum.

L’instant où je te prouverai que je suis un homme.

J’écarterai avec une délicatesse méritée tes lèvres satinées.

Oh, oui! Ma chérie! Mon amour! Je veux te savourer.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Viens plus près

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Viens plus près

 

Viens plus près,

J’ai un secret à te dire,

Quelque chose qui va te faire sourire,

Quelques mots qui vont te faire tellement plaisir.

 

Je porte en moi quelque chose de précieux,

Un être vivant se forme au fond de mon être,

Un être innocent qui attend en silence de naître,

Un enfant qui témoignera comme nous sommes amoureux.

 

Cela faisait si longtemps,

Que j’ignorais comment t’annoncer,

Cette nouvelle qui va notre vie tellement changer,

Il me suffisait de saisir la bonne occasion et le bon moment.

 

N’est-ce pas une bonne nouvelle?

Nous qui voulions depuis toujours fonder famille,

Remplir notre demeure de beaux garçons et de jolies filles,

Rien qu’à y penser, ô mon amour, me donne de grandes ailes.

 

Viens plus près ô mon chéri,

Que je sente ton corps sur le mien,

Donne-moi la chance de vivre ensemble ce destin,

Que cette nouvelle te remplisse de joie jusqu’à l’infinie.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Tout est une question de goûts

« Le Déjeuner sur l’herbe » par Édouard Manet (1832-1883)

Tout est une question de goûts

Bonjour tout le monde,

Je désire tout d’abord à remercier mon amie Ghislaine L. qui m’a fait connaître cette œuvre magistrale réalisée par Édouard Manet (1832-1883) lors d’une de nos nombreuses discussions empreintes d’un respect mutuel. Comme vous le savez sans aucun doute, je suis passionné par la nudité artistique depuis quelques années déjà. Une passion qui est devenue la pierre angulaire dans la construction de ce blogue tout en y insérant des publications liées à la poésie, à la photographie et à des réflexions personnelles sur divers aspects de la vie.

Ensuite, comme j’en ai fait mention précédemment, notre discussion m’a permis de connaître à la fois cette œuvre grandiose et son auteur tout en comprenant l’importance de la variété des regards sur une œuvre où la nudité est présente. Oui, c’est un fait indéniable que chaque personne possède ses goûts dans le domaine artistique et ce, que ce soit dans le monde de la musique, celui du cinéma, celui des belles-lettres et, dans le cas présent, celui de la peinture. Notons ici que contrairement à l’adage que les goûts ne se discutent pas, je réponds avec plaisir ceci : les goûts peuvent tout à fait se discuter, mais ne peuvent en aucun temps s’imposer.

Mais, qui suis-je réellement pour exprimer mon goût personnel à propos d’une telle œuvre ? Étant qu’un simple amateur dans ce domaine, j’ai préféré laisser la parole à un illustre personnage de la littérature française qui a su avec adresse lui rendre justice. Selon Émile Zola (1840-1902), « Le Déjeuner sur l’herbe » est la plus grande toile d’Édouard Manet, celle où il a réalisé le rêve que font tous les peintres : mettre des figures grandeur nature dans un paysage. On sait avec quelle puissance il a vaincu cette difficulté. Il y a là quelques feuillages, quelques troncs d’arbres, et, au fond, une rivière dans laquelle se baigne une femme en chemise ; sur le premier plan, deux jeunes gens sont assis en face d’une seconde femme qui vient de sortir de l’eau et qui sèche sa peau nue au grand air.» Or, c’est justement la présence de cette femme nue qui a fait scandale auprès du public de l’époque à tel point qu’on le qualifia de voyeur. Une épithète peu élogieuse à son endroit en dépit du fait qu’il se trouvait à la même époque plus d’une cinquantaine de tableaux où présentés au musée du Louvre dans une mixité des personnages nus et d’autres habillés.

Or, l’œuvre de Manet avait tout de même ceci de particulier. À savoir son intention d’une part, d’obtenir des contrastes intenses et, d’autre part, de trouver des réalités authentiques pour mener à bien un tel tableau. Il est cependant fort à parier qu’une telle perspective était hors d’atteinte pour le grand public.

Que faut-il donc discerner dans « Le déjeuner sur l’herbe »? La réponse est sans équivoque : absolument tout. Comme l’écrivain et journaliste Émile Zola l’avait affirmé d’une manière que je qualifierais de poétique dans son analyse : « c’est le paysage entier, avec ses vigueurs et ses finesses, avec ses premiers plans si larges, si solides, et ses fonds d’une délicatesse si légère. Et de poursuivre, « c’est cette chair ferme modelée à grands pans de lumière, ces étoffes souples et fortes, et surtout cette délicieuse silhouette de femme en chemise qui fait dans le fond, une adorable tache blanche au milieu des feuilles vertes, mais, et c’est mon humble avis, ce dernier élément qui est le plus important, « c’est enfin cet ensemble vaste, plein d’air, ce coin de la nature rendu avec une simplicité si juste, toute cette page admirable dans laquelle un artiste a mis tous les éléments particuliers et rares qui étaient en lui. »

En ce qui me concerne, j’aime bien ce style de peinture où la nudité est présentée à la fois simple et authentique. Bien entendu, le fait qu’une femme nue se retrouve devant deux hommes habillés peut inciter à une interrogation d’ordre moral. À vrai dire, y a-t-il là matière à scandale? Je ne le crois pas puisqu’il faut, comme Émile Zola l’a bien fait remarquer dans son analyse, voir l’ensemble du tableau. Un ensemble qui décrit à la perfection la beauté de la nature. Une nature que l’on a peut-être mise au rencart depuis le début du XXIe siècle au nom du progrès économique, mais qui reprend ses droits depuis la prise de conscience d’une partie importante de la population, notamment depuis le début des années 2000. L’impact majeur du mouvement amorcé par Greta Thunberg qui a occasionné des marches dans plusieurs pays pour la défense de la nature, et notamment pour dénoncer le réchauffement climatique, est un élément incontestable d’une telle prise de conscience.

Seule ombre au tableau, c’est la femme qui se retrouve nue devant les hommes. Pourquoi l’inverse ne serait-il pas possible, voire souhaitable? Ce à quoi je répondrai, ceci: autres temps, autres mœurs. J’irais même jusqu’à dire, autres temps et autres façons de voir la réalité. Car, ne l’oublions pas, chacun d’entre nous a sa propre vision de ce qui l’entoure. Ce qui est encore plus vrai que l’on soit un homme ou que l’on soit une femme.

Je terminerai donc ce présent exposé sur une note bien personnelle sachant fort bien que certaines personnes ne partageront pas mon opinion sur le sujet. Et, je l’avoue qu’elles en aient parfaitement le droit. Pourquoi l’inverse n’existerait-il pas? À savoir un homme nu se retrouvant des femmes habillées. Ce à quoi je répondrai avec tout mon respect envers la femme, tout simplement parce qu’il n’y a rien de plus noble, de plus divin et de plus admirable que la nudité féminine. C’est tout à votre honneur. Croyez-moi sur parole!

Merci de votre attention.

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Mes références au présent texte viennent de : Le Déjeuner sur l’herbe — Wikipédia (wikipedia.org)

Quel dommage !

Quel dommage 2
Quel dommage de RollandJr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Follow-me-851064193

 

Quel dommage !

 

Tu n’es pas pour moi,

Moi, qui avais tant besoin,

De te caresser les mains et les seins,

J’étais prêt à ne vivre que pour toi.

 

Tu seras toujours dans mon cœur,

Quoiqu’il advienne, ne crains rien, n’ai pas peur.

Je laisserai pour toi la porte grande ouverte,

Enfin que toi et moi allions dans les forêts vertes.

 

Je rêverai de tes cheveux blonds,

Je les contemplerai en regardant l’horizon,

Je rêverai à tes yeux si beaux et si bleus,

Je reverrai en pensées nos jours heureux.

 

Mais, ne crains rien, je te laisserai tranquille,

Dès maintenant à tes yeux, je me défile.

Je m’en vais vers des terres si lointaines,

Qu’on y ignore ce qu’est la guerre et la haine.

 

Nous ne serons plus jamais ensemble,

Rien qu’à y penser, tout mon être tremble.

Mais avant de partir, je t’offre mes larmes en guise de perle.

Car à mes yeux, crois-moi, tu resteras toujours la plus belle.

 

De

 

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Douce danse

Dessin par Juste Angel de la France

Douce danse

 

Douce danse

Quelle belle romance

Que celle des amoureux

Aux cœurs comblés! Aux cœurs heureux!

 

Sous un air d’autrefois

Où en l’amour nous avions foi

Foi en la vie! Foi au bonheur!

À chaque instant et à chaque heure.

 

De cette époque où l’on se contentait

De peu de choses qu’avec joie on appréciait

Dans les moments sombres quand même on souriait

Car de la valeur de la vie et du bonheur on connaissait.

 

Douce danse d’une époque lointaine

Où loin de nous étaient la peur et la haine

Car en nos cœurs existait un ultime vœu

Celui d’être ensemble et vivre tous les deux.

 

De

 

RollandJr St Gelais de Québec