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Être soi-même au masculin

Être soi-même au masculin dessin par ErosLoveDrawing Texte de Rolland Jr St-Gelais Source : https://www.deviantart.com/eroslovedrawings/art/Reclined-nude-self-872905334
Être soi-même au masculin
Il n’est pas facile pour l’homme d’aujourd’hui d’être lui-même. Être à la fois authentique, masculin et viril. L’authenticité de son être avec ses forces et ses faiblesses ainsi que ses possibilités et ses limites. Être masculin sans en avoir honte, ni d’être accusé de tous les maux de l’humanité. Être viril sans pour autant être affublé de machisme et de phallocrate.
Être soi-même implique à la fois le droit à la réussite, mais aussi celui du droit à l’erreur. Réussir dans l’accomplissement de soi et de ses rêves. L’erreur dans ses choix faits au fil du temps. Ce qui implique l’apprentissage de la vie. Cette vie qui est, somme toute, la plus cruelle des maîtresses d’école puisqu’elle enseigne la leçon seulement que nous avons fait nos devoirs.
Être soi-même implique l’acceptation de se voir appliquer la maxime qui veut que l’on soit puni par où l’on a péché. À chaque action, implique une réaction qui implique à son tour une autre réaction et ainsi de suite. Or, c’est de la multitude de telles réactions que l’on acquiert une certaine sagesse.
Être soi-même implique l’acceptation de ce que l’on est, et non pas de ce que la société veut que l’on soit. Ce qui est d’autant plus difficile pour l’homme de cette époque où tout doit être aseptisé dans un environnement dans lequel tout est épuré de la moindre souillure. Une souillure qui a pour origine l’image déformée, voire galvaudée, du genre masculin dans la société actuelle.
Être soi-même implique enfin la reconnaissance de sa vulnérabilité face à l’avenir. Un avenir qui semble, avec la pandémie, condamner tout rapprochement de ce « soi-même » dit masculin avec cet autre « soi-même » dit féminin. Ces deux « soi-même » sont-ils désormais condamnés à vivre, voire subsister, dans un monde chimérique se nourrissant de la peur de l’autre, mais surtout de la peur de soi-même. Ce qui est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’un soi-même au masculin.
De
Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada
Aquarelle Suzanne au bain par Fabienne Roques
Aquarelle Suzanne au bain par Fabienne Roques
Bonjour tout le monde,
J’ai le plaisir de vous présenter une œuvre tout à fait remarquable accomplie par Fabienne Roques. Une artiste qui ne cesse de faire vibrer les cordes les plus sensibles chez les gens qui ont la chance de découvrir ses créations artistiques, et ce, grâce à son talent extraordinaire. Son originalité dans la réalisation de ses œuvres est une marque qui la définit à la perfection. En effet, de telles créations exposent un sujet d’une grande sensibilité; la nudité féminine. Une exposition à la fois spontanée et originale. Deux réalités fondamentales dans le domaine de l’art.
C’est le cas notamment avec cette aquarelle baptisée ; »Suzanne au bain ». Une aquarelle qui a attiré mon regard pour deux raisons particulières, mais complémentaires. En premier lieu, l’agencement des couleurs donne au tableau une douceur qui agrémente le regard. En second lieu, le corps attribué à cette Suzanne est fort original à mes yeux d’humble amateur d’art. Tout y est présenté, mais avec une touche que je qualifierais de bien personnelle. Une touche qui serait, en quelque sorte, un style propre à l’artiste. Un style qui me fait penser à celui de Picasso tellement l’authenticité y est présente.
Toutefois, j’ai souhaité connaître l’opinion de l’artiste à propos de son œuvre. Qu’a-t-elle voulu réaliser? Qu’a-t-elle ressenti? Qu’a-t-elle voulu rechercher pendant son acte de création? Trois questions auxquelles Fabienne Roques a répondu de manière judicieuse en ces termes : » Je ne cherche pas à démontrer quoique ce soit. Je fais des aquarelles comme un musicien fait ses gammes. Je ne prémédite absolument rien. En réalité, c’est l’eau et les pigments qui décident. Le contraire de ma manière de peindre à l’huile sur toile. »
Un élément à retenir concerne l’angle dont Suzanne au bain peut être découverte. À mes yeux, j’ai imaginé la voir entrer dans son bain alors que j’y étais déjà. Serait-ce un fantasme inconscient? C’est fort possible. Il est vrai comme le dit si bien Fabienne Roques que « l’œuvre parle toujours et qu’il faut être à son écoute ». Cependant, les oreilles de l’auditeur lui font entendre ce qu’il ressent en lui. Nul ne peut échapper à ce fait psychologique.
Quoiqu’il en soit, selon l’artiste, il faut savoir se mettre à son service tant pendant la réalisation de l’œuvre qu’une fois que celle-ci sera terminée. Une vision fort intéressante à développer dans un éventuel article portant sur le sujet. C’est à suivre …
Merci à vous de votre assiduité !
RollandJr St-Gelais de Québec au Canada
Masque improvisé

Masque improvisé poème de RollandJr St-Gelais Photo de Gfriedberg Source: https://www.deviantart.com/gfriedberg/art/Improvised-mask-863352583
Masque improvisé
Quelle époque vivons-nous?
Où pour survivre nous devons être à genoux,
Où pour exister, il faut savoir bien se camoufler.
Où pour survivre contre vent et marée, on doit se dissimuler.
On nous oblige à porter un masque pour nous protéger,
Mais, pour ne pas être jugés, un masque nous devons en porter.
On a simplement ajouté un masque d’étoffe sur notre masque de chair,
Un masque qui nous coupe de nos frères et nos sœurs et de tous nos pairs.
Que reste-t-il de la pure vérité?
Que reste-t-il de notre authenticité?
Dans ce monde où tout doit être aseptisé,
Dans ce monde où toute accolade est à jamais condamnée.
On a remplacé les poignées de mains,
Par des rendez-vous virtuels sans lendemains,
On a remplacé les relations intimes par des écrans cathodiques,
Usant nos mains à faire cet acte tant jugé par la morale catholique.
Vous trouvez vraiment qu’en écrivant ceci j’exagère?
Ne croyiez-vous pas plutôt que nous sommes en guerre?
Contre un ennemi peut-être plus imaginaire que réel,
Car avant cette pandémie, on ne savait que faire des dames vieilles.
De ces hommes abandonnés à leur triste sort,
Que l’on avait entreposé en attendant leur mort,
Mais, il a suffi d’un tout petit être invisible à l’œil nu,
Pour que de nos illusions édifiées, nous en tombions des nues.
De ces illusions où tout allait bien,
Dans ce monde qui n’est pourtant pas si lointain.
Mais par un étrange virus venant de l’Empire du Milieu,
Nous a fait saisir comme par magie que tout n’allait pas pour le mieux.
Que nos masques de chair nous firent perdre la réalité,
Que pour nos êtres si chers, tout n’était pas que beauté,
Après avoir affronté de la mer du destin vagues fortes et bourrasques,
Nous les avons placés en portant sur notre conscience un beau masque.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Vivre les émotions

Vivre les émotions Texte de RollandJr St-Gelais DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de