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Je veux te savourer

Je veux te savourer Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/443-1000-953197167

Je veux te savourer

 

Le printemps arrive à grands pas.

La sève monte dans mon sexe bien droit.

L’énergie a repris possession de mon corps.

Je te ferai élever au ciel avec passion jusqu’à l’aurore.

 

Mon appétit de toi est insatiable.

Mais, devrais-je me sentir coupable ?

Car, dès l’instant où nous nous sommes rencontrés.

Nous éprouvons sans cesse l’un pour l’autre un amour effréné.

 

Ta pose si invitante me fait penser à un buffet à volonté.

Dans lequel le mets principal consiste en ta vulve rasée!

Pour plats d’introduction, des entrées si exquises.

Dont tes lèvres pulpeuses à la saveur de cerises.

 

La douceur me rappelle les îles lointaines des Maldives.

Elles émoustilleront l’ensemble de mes papilles gustatives.

Ta peau blanche comme le sable fin d’une plage d’été,

Connaîtra les caresses de ma langue avec doigtée.

 

Cependant, cette nuit sera à son summum.

L’instant où je te prouverai que je suis un homme.

J’écarterai avec une délicatesse méritée tes lèvres satinées.

Oh, oui! Ma chérie! Mon amour! Je veux te savourer.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Gouttelettes

Gouttelettes Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de Creativeworks Source : https://www.deviantart.com/creativephotoworks/art/prosecco-340389026

 

Gouttelettes

 

Étendue sur le lit douillet,

Où nous avons échangé tant de bienfaits.

Que de baisers et de caresses sans retenue,

En profitant de cet instant où nous étions nues.

 

Nous avions, pour témoins, que les draps blancs.

Ils garderont notre grand secret loin de ces gens.

De ces grenouilles de bénitier à la langue de vipère,

Qui crache son venin sur les innocentes mères célibataires.

 

Sur les murs de notre modeste chambre hôtel.

De la Ville lumière où réside ma tendre belle,

Quelques papiers peints ont, par leur présence, agrémenté.

Cette merveilleuse nuit d’amour à la fois passionnée et effrénée.

 

À force d’atteindre tant de plaisir par nos mains expertes,

Nous sentions nos âmes courir inlassablement à leur perte.

Mais, n’est-ce pas là l’aboutissement de la jouissance absolue ?

De flairer la vague de la cyprine émerger de cette zone méconnue.

 

De voir ces gouttelettes se déverser sur mon corps,

Qui est offert afin de recueillir ce liquide précieux comme l’or.

Preuve irréfutable de t’avoir donné une entière satisfaction.

Mon plus grand désir que je pusse t’apporter en cette saison.

 

Ô, belle fontaine de jouvence !

Maintenant, je tire ma révérence.

Il est plus que temps de me diriger à la gare,

Avant que le train parte au loin et qu’il soit trop tard.

 

En effet, je dois rejoindre mon tendre époux.

Nous vivons ensemble comme de véritables fous.

« Liberté et égalité » telle est notre unique adage !

Voilà pourquoi, je ne suis vraiment pas la plus sage.

 

Vous conviendrez qu’il y a encore plus étrange.

Dans ce monde puéril où sont silencieux les anges.

Pouvons-nous empêcher la réalisation d’œuvre de chair ?

Entre deux êtres qui sont aussi à l’aise sans en avoir l’air.

 

Il va de soi que je ferai avec joie l’amour avec mon conjoint.

Même si, je n’en ai pas honte, je préfère ma maîtresse, et de loin.

C’est avec mon mari que je passe les plus jolis jours de ma vie.

Mais, c’est avec ma tendre chérie que je vis mes plus belles nuits.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Les maîtresses d’autrefois

Les maîtresses d’autrefois Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/1950-2-928788402

Les maîtresses d’autrefois

 

Je vous confie un secret.

J’éprouve en moi certains regrets.

Des chagrins que je ressens quelquefois.

Et qui concernent les maîtresses d’autrefois.

 

Elles étaient toutes les quatre si jolies.

Qu’il m’arrive encore de rêver d’elles la nuit.

Je me rappelle Christine, de Maude, de Sarah et d’Isabelle.

Elles avaient la grâce de la féminité et des lèvres au goût de miel.

 

Tour à tour, elles profitèrent de mon savoir-faire.

À chacune d’elles, je trouvais bien comment lui plaire.

Et, pour être franc avec vous, la luxure était mon péché préféré.

Ne dit-on pas, petite plèbe, qu’à une faute avouée, à demi pardonner ?

 

Que de caresses échangées ! Que de baisers offerts en ces soirées voluptueuses !

Certaines vêtirent la parure d’innocence et d’autres se changèrent en tueuses.

J’ai connu par ces mains baladeuses et ces bouches chaudes tant d’allégresse.

Et de l’art tabou du sadomasochisme dispensé par une réelle déesse.

 

Je ne sens point de honte de ce que j’ai fait ni vécu.

Quel bonheur d’avoir été offerte en pâturage à ces dames nues !

Car, voyez-vous, y a-t-il vraiment une vie éternelle après la mort ?

Essayer d’y trouver une réponse naturelle est le pire de tous les torts.

 

Quel honneur d’entendre prononcer le nom Dieu par celle qui succombe à ce trésor !

Aux multiples va-et-vient qui pénètrent en profondeur l’intimité de son corps.

Quelle sensation étonnante d’être inondé par l’eau de la claire fontaine !

De satisfaire ces dames aux visages d’anges tout en étant vilaines.

 

En effet, il suffit pour être authentique de s’abstenir de nuire à notre prochain.

De vivre en toute simplicité, car l’on ignore si on sera de ce monde demain.

D’apprécier chaque moment que la vie si éphémère nous amène chaque jour.

Car, on sait bien qu’inévitablement, tout cela finira tôt ou tard et pour toujours.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Tu es pour toujours dans ma toile

Tu es pour toujours dans ma toile Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par TexasShibary Source : https://www.deviantart.com/texasshibari/art/Spider-Web-Shibari-925374735

Tu es pour toujours dans ma toile

 

Cela m’a pris du temps.

J’ai attendu depuis très longuement.

Tranquillement, j’ai tissé les bouts de mon fil.

J’ai installé avec prudence mon piège avant que tu te défiles.

 

Que de compliments je t’ai faits !

Des promesses que je ne tiendrai jamais.

Je maîtrise l’art de l’enjôlement par la parole.

Je t’ai gratifié par mes caresses telles des oboles.

 

J’avais décelé en toi tant de faiblesses.

Je reconnaissais bien tes signes de détresse.

Avec mon expérience, je savais bien comment t’attraper.

Il me suffisait d’un peu de patience afin de t’enrôler.

 

Tu avais tant besoin d’affection.

Je t’en avais prodigué à profusion.

De mes baisers, ton corps en était parsemé.

C’était tellement facile pour moi de te berner.

 

Des rêves illusoires, j’en ai fait miroiter.

Des romans à l’eau de rose, j’en ai tant raconté.

Comment as-tu pu te laisser avoir par tant de mensonges ?

Ton espoir d’une vie meilleure est devenu qu’un lointain songe.

 

À présent, il est trop tard pour opérer un demi-tour.

Tu as été ébahie par mon talent de magicien et ses nombreux tours.

Ô, ma chérie. J’ai tout fait pour éviter que mon plan jamais ne se dévoile.

À travers les rets rouges que j’ai tissés, tu es pour toujours dans ma toile.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

L’amour blesse

L’amour blesse Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Love-hurts-918738894

L’amour blesse

 

Voilà maintenant quelques jours,

Que tu as quitté ma vie pour toujours !

Je ne sais plus quoi faire, quoi dire,

Pour que mon cœur puisse arrêter de souffrir.

 

J’ai longtemps attendu, assise dans le salon, ton appel.

En me souvenant qu’avec toi comme les nuits étaient belles.

Que ferais-je de cette vie si triste alors que tu n’es plus là ?

Il y a tant d’idées sombres et de soleils noirs au plus profond de moi.

 

Je pense à une jolie chanson qui était souvent diffusée,

Sur le poste de radio de mes parents qui m’avait alors bien amusée.

Je ne pouvais guère imaginer comme les paroles étaient si vraies.

Mais, je me rend-compte comme cela est réel quand le mal est fait.

 

Oui, comme l’amour véritable blesse.

Surtout lorsque j’ai tant besoin de tes caresses.

Que me reste-t-il pour me consoler de cette peine ?

De cette douleur incessante qui coule dans mes veines.

 

Prenant d’une main fragile cette fleur que tu m’avais offerte.

Je la passe sur mon avant-bras en admirant sa tige si verte.

Une rose tellement vivante alors que mon âme se meurt.

Et à chaque pétale que j’enlève, c’est un peu moi qui pleure.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada