Archive | septembre 2015
Aimez-vous l’automne?
Aimez-vous l’automne?
Bonjour tout le monde,
Je désire aujourd’hui développer sur un sujet que je qualifierais d’assez particulier puisqu’il s’agit plutôt de répondre à cette simple question : Aimez-vous l’automne? Une question qui est, et de loin, vraiment importante au sein de ce blogue puisque cette saison est réellement magnifique d’un point-de-vue artistique surtout en ce qui concerne la belle province du Québec où les arbres qui peuplent ses nombreuses forêts se parent de leurs plus belles couleurs. Des couleurs qui témoignent à elles seules de l’amour et de la passion qu’eurent les colonisateurs de ces terres jadis vierges.
Oui, j’adore l’automne. Toutefois, il y a d’autres raisons que l’histoire de mon peuple et de mes ancêtres qui font de cette saison ma préférée entre toutes. Trois raisons fondamentales imbriquées les unes aux autres doivent ici être expliquées afin d’éclairer mes propos. Des raisons qui me sont certes personnelles mais qui, j’en suis plus que convaincu, devraient vous rejoindre d’une manière ou d’une autre.
D’abord, cette saison me permet de redécouvrir la réelle beauté qui habite chacun d’entre nous. Une beauté qui n’est pas toujours perceptible au premier coup d’œil, mais qui se laisse apprivoiser avec tendresse et patience. En effet, les vêtements légers de la saison estivale, telles que les minijupes, et autres accessoires plus ludiques, je penses notamment aux lunettes de soleil stylisés, font place à des choix vestimentaires offrant davantage de pudeur. Soyez rassurés! Je suis loin d’être moralisateur dans mes propos. C’est un fait que le charme féminin durant la saison chaude est agréable tant pour le regard que pour alimenter nos fantasmes. Fantasmes qui témoignent plus souvent qu’autrement d’une bonne santé et d’une libido toujours vivante.
Ensuite, le changement des couleurs dans le feuillage de nos arbres, en particulier les érables, le
symbole y va de soi par excellence du Canada, me fait penser à la fois à mon peignoir et à la serviette, celle-ci est bien évidemment autour de la taille, que je porte lors de mes séances de nudité artistique. Est-il utile de vous rappeler que le rouge est la couleur qui se rapproche le plus de la saison automnale tandis que le blanc est synonyme de la pureté de l’hiver qui annonce sa venue inexorablement? À cela s’ajoute le fait que je laisse tomber le tout, c’est-à-dire mon peignoir et ma serviette, devant mon auditoire qui découvre l’être humain que je suis, un peu à l’image de la chute des feuilles découvrant ainsi toute la vulnérabilité des arbres, êtres vivants et immuables dans leurs poses. Êtres vivants et immuables semblables aux modèles nus devant les artistes qui, avec un grand respect et une profonde humanité, tentent d’y extraire leurs charmes uniques, et ce avec tout leur talent.
Enfin, l’automne évoque en moi la chance inouïe de porter de beaux vêtements lesquels compensent d’une certaine façon ma différence physique. D’ailleurs, je me rappelle d’un conseil judicieux qu’une dame d’un certain âge m’avait jadis donné en ce qui a trait à mes choix vestimentaires. Si je ne me trompe guère, ses propos allèrent dans ce sens : « Tu sais mon Rolland, c’est très bien que tu acceptes ta situation physique. C’est là l’une de tes forces qui font l’envie de plusieurs. Toutefois, le fait d’être habillé avec des vêtements de qualité tout en possédant un langage tant écrit que verbal lequel démontrera ta formation universitaire, seront sans aucun doute des éléments qui t’aideront à te faire davantage apprécier, sinon respecter par tes pairs. » Avouons-le! Elle avait entièrement raison dans ses propos. Voilà pourquoi je suis en amour avec cette saison.
Et vous? Aimez-vous l’automne? Si non, quelle est votre saison préférée, et pourquoi?
Merci de m’avoir lu!
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
J’aimerais tant…
J’aimerais tant…
Ô belle dame assise près de cette calme et douce rivière,
Dès l’instant où je te vis sortir de cette eau entièrement nue,
Ravive en moi un triste souvenir d’un amour à jamais révolu,
Voilà pourquoi je ne peux plus fermer mes paupières.
Comment pourrais-je m’approcher de toi?
Moi, l’homme que je suis avec ce corps mutilé.
Te dire simplement quelques mots pour te saluer,
Faire quelques pas, sans te faire peur, malgré moi.
J’aimerais tant sentir le parfum de tes cheveux,
Les caresser pour apprécier comme ils sont soyeux.
J’aimerais tant coller ma joue et te dire des mots doux,
Ô combien tu as réussi à me rendre fou.
N’ai pas peur, ô ma divine beauté, je t’en pries.
Te dire seulement et simplement comme je t’aime,
Et c’est pour toi que j’ai composé ce poème.
Sois rassurée, ô ma déesse, c’est de toi que mon cœur s’est épris.
J’aimerais tant être cette eau qui effleure ta peau,
Afin de pouvoir sentir le sang qui coule dans tes veines.
Qu’ai-je fait mon Dieu pour avoir si peu de chance tel un Verlaine?
Et de me languir de ne point satisfaire celle que je désire?
J’aimerais tant arrêter le temps qui passe,
Avant que, dans l’Au-delà, je ne trépasse.
Pour te chuchoter dans le creux de ton oreille,
Comme tu es belle, telle une vraie merveille.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Une belle découverte en ce jeudi soir: Le théâtre
Une belle découverte en ce jeudi soir: Le théâtre
Bonjour tout le monde,
J’espère que la dernière semaine de la saison estivale se déroule selon votre bon vouloir et que vous pouvez profiter des chauds rayons de soleil. Pour ma part, je dois dire que tout va à merveille. En effet, plusieurs événements heureux ont eu lieu au cours des derniers jours. Tout d’abord, j’ai eu la chance de rencontrer l’une de mes plus grandes amies dans le domaine artistique, en particulier celui de la nudité, qui est venue à Québec dans le cadre de son travail. Nous avons profité de notre rencontre pour discuter de nos réalisations respectives qui ont eu lieu au cours des dernières années. D’ailleurs, je tiens à la remercier, si ce n’est pas déjà fait, à la fois pour son aide et pour son support au sein d’un domaine qui est, plus souvent qu’autrement, réservé à une certaine élite. Poser nu? Peu d’appelés, mais trop peu d’élus. Bref, merci mille fois chère Marie-Pier A. pour tout ce que tu as fait dans ma vie et notamment de m’avoir permis d’être connu et reconnu au sein de la communauté artistique. Je t’en serai éternellement reconnaissant.
Ensuite, j’ai eu l’opportunité de m’abonner à la programmation d’un théâtre situé près de chez-moi. À vrai dire, cela faisait longtemps que la tentation d’assister à quelques-unes des représentations m’avait envahi, et ce, sans jamais y avoir succombé. Or, par le fruit du hasard, j’ai pu m’offrir un abonnement pour la saison 2015-2016. « Quant à prendre un seul billet, aussi bien m’abonner une fois pour toutes! » me suis-je dit dès mon entrée. Que voulez-vous? Ma défunte mère m’a inculqué la passion de la beauté, l’amour de la langue française et la passion de la découverte sans omettre le goût de la lecture. Paix à ton âme!
Enfin, j’ai assisté à ma toute première représentation théâtrale depuis que je vis à Québec. Croyez-moi sur parole! Je suis vraiment satisfait de ma première expérience. Bon, il est vrai que la pièce, interprétée par des comédiens chevronnés, est sans contredit l’une des figures de proue dans le monde théâtral québécois. En effet, la réalisation de « Bousille et les justes » écrit par Gratien Gélinas est l’une des pièces majeures qui s’inscrivent dans la mouvance pré-révolution tranquille au Québec.1
Que puis-je dire après cette représentation? Tout simplement que le produit final a été bien au-delà de mes attentes. À cela vient s’y ajouter la hâte d’assister aux prochaines pièces qui seront présentées au théâtre « de La Bordée ». Un théâtre aisément accessible et à des prix très abordables. Un autre fait à ne pas négliger consiste à la beauté des lieux. C’est un pur plaisir d’y pénétrer tellement la beauté transpire à chaque endroit et que le goût d’y revenir pour les autres représentations s’imprime chez les spectateurs.
Et vous? Aimez-vous le théâtre?
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
- La période dite de la Révolution tranquille (1960-1965) concerne, en premier lieu, l’émergence de l’État Québécois et, en second lieu, à l’entrée du Québec dans la modernité. Ce qui a eu pour conséquence directe, en particulier, un changement socio-politique sans précédent et, indirecte, un réveil des québécois avec notamment une ouverture sur le monde. On appelle cette période Révolution tranquille pour la simple raison qu’aucune action armée eu lieu pour renverser l’ordre établi, du moins en profondeur.
La nudité féminine au pluriel
La nudité féminine au pluriel,
Bonjour tout le monde,
Aujourd’hui, je désire vous parler d’un type de nudité quelque peu particulier et qui est souvent, à tord ou à raison,
attribué au domaine de l’érotisme. En ce qui me concerne, l’érotisme est peut-être un axe très difficile à cerner puisqu’il empiète, en certaines occasions, sur la pornographie. Qui plus est! Ce qui relève de l’art pour certains d’entre nous peut être perçu comme de la vulgarité pour d’autres. C’est un fait! L’art est tout ce qu’il y a de plus subjectif en ce monde. Toutefois, je peux affirmer sans aucune honte qu’à la suite de ma propre expérience en tant que modèle nu, et ayant posé pour une série érotique auprès d’une équipe d’artistes chevronnés, que l’érotisme se situe aux antipodes de la pornographie. Bref, il est quasi impossible de parler de nudité artistique sans aborder le sujet de la nudité féminine et, de surcroît, de la nudité féminine que je qualifierais de … « au pluriel ».1
En effet, nous sommes surtout habitués à voir, à admirer, à scruter et à analyser des oeuvres d’arts où la nudité concerne, plus souvent qu’autrement, des modèles en mode « solo », qu’ils soient masculins ou bien féminins. Personnellement, j’ai eu la chance inouïe de poser nu en compagnie d’une femme à la beauté extraordinaire et au charme remarquable à l’occasion d’une séance privée de photographie. Ce fut d’ailleurs l’une de mes plus belles expériences vécues jusqu’à ce jour.2
Oui, nous étions nus. Oui, nous nous sommes découverts l’un à l’autre dans une optique purement artistique. Oui, nous étions à la fois fiers de notre nudité et conscients de notre vulnérabilité. Une nudité sans la crainte d’un jugement réciproque. Une vulnérabilité où la confiance mutuelle était la pierre angulaire de notre travail. Un travail réalisé avec une profonde passion, un respect mutuel et une recherche de l’excellence malgré nos moyens assez limités. Nous avons eu bien du plaisir en cette journée automnale où la fraîcheur ravivait les pores de la peau et faisait vibrer les battements de nos cœurs respectifs. Oui, nous nous connaissions à peine lorsque nous décidâmes d’expérimenter une telle aventure. Oui, plusieurs clichés furent réalisés durant ladite séance. Des clichés qui ont favorisé une complicité au fil du temps au sein d’un paradis terrestre sur un territoire près de la belle ville de Québec. Une ville qui m’a permis de m’épanouir de manière incroyable jusqu’à ce jour.
Cette expérience m’est d’une aide précieuse dans mon analyse sur la pertinence de la nudité féminine … « au pluriel ».
Une nudité qui doit être respectée au même titre que n’importe quel autre domaine puisque c’est dans l’intention des modèles que se situe toute l’importance du travail effectué devant l’objectif d’une lentille de caméra. Il va de soi que celui, ou celle, qui manipule l’appareil photo a aussi une importance cruciale durant la séance. Toutefois, rien ne peut se faire sans l’accord des modèles nus. Offrir son corps à celui qui regarde relève d’une confiance presque absolue puisque d’une certaine manière on offre un peu de notre âme. Ici, je peux vous dire qu’à chaque fois que je pose nu, que ce soit pour un groupe ou bien pour un(e) seul(e) artiste, c’est un peu de mon vécu que je dévoile.3
Poser nu n’est certes pas à la portée de tout le monde. Poser nu tout en étant accompagné par une tierce-personne est encore moins évident. Mais, poser nu avec une personne du sexe opposé relève presque de l’exploit car une réaction physiologique typiquement masculine est toujours possible et, par conséquent, la partenaire devra faire preuve de compréhension advenant le cas où cela arrive. Pour sa part, le partenaire devra s’abstenir de tout commentaire inapproprié et garder à l’esprit que la nudité artistique relève d’un contrôle absolu de soi en tout temps.
Qu’en est-il de la pose nue avec une personne du même sexe, en particulier du sexe féminin? Il est malheureusement vrai que l’occasion d’interviewer des modèles nus féminins ne s’est pas encore présentée à votre humble serviteur. Ce qui ne m’empêche en aucune façon de vous présenter mon opinion sous trois aspects que voici: la beauté unique de ce type de nudité, la splendeur de la féminité et la douceur de l’érotisme qui se dégage en maintes occasion.
Tout d’abord, il faut reconnaître que la beauté de ce type de nudité est souvent unique en son genre. Un genre qui suscite une interrogation chez les personnes auxquelles elle s’adresse: Est-ce utile de poser nue pour une femme? Cela dépend de ce qu’elle recherche. L’essentiel, c’est qu’elle le fasse sans pression aucune et avec une entière liberté d’accepter ou de refuser la pose suggérée. À la limite, elle peut même en proposer quelques-unes au photographe. Parfois, cela donne des résultats assez étonnants.4 Ce qui est d’autant plus le cas où deux modèles travaillent de concert en mettant de côté une concurrence plus ou moins tacite. Qui plus est! La beauté unique des deux modèles relèvera sans aucun doute le travail accompli, mais à la condition qu’elles forment une équipe le temps nécessaire de réaliser lesdits clichés.
Ensuite, la splendeur de la féminité risque d’être accrue de manière souvent exponentielle. En effet, chaque femme
possède une beauté qui lui est propre. Une beauté qui la rend à la fois unique, précieuse et sans égale. Une unicité dans le temps et l’espace. Pensons notamment à une femme âgée dans le début de la vingtaine et une autre d’âge beaucoup plus mûr. Une beauté précieuse car elle possède une capacité de nous éblouir sans cesse en autant que le désir d’aller plus loin qu’au premier coup d’oeil. En résumé, cette beauté est sans égale car elle ne peut être, et ce en aucun moment, être comparée avec une autre. Souvenons-nous qu’il ne peut avoir qu’une seule Cléopâtre. Que dire maintenant de la présence de deux modèles nus féminins? Poser la question, c’est un peu y répondre. Enfin, nul ne niera que l’érotisme qui peut s’en dégager renferme une douceur digne des plus beaux tableaux de l’histoire des arts. C’est ainsi que de nombreux artistes, qu’ils soient artistes-peintres, sculpteurs ou encore photographes, ont révélé un érotisme au sein de leurs oeuvres, et ce, une fois leurs travaux terminés. Les voies du Seigneur sont, semble-t-il, impénétrables. Que pouvons-nous dire des voies artistiques si ce n’est qu’elles sont infinies? C’est à croire qu’Apollon, le dieu des arts et de la musique à l’époque de l’Antiquité, s’amuse à nous faire un clin d’oeil du sommet de l’Olympe.
En résumé, la nudité féminine … « au pluriel » a bel et bien sa place dans le domaine artistique. Une place que nul ne peut lui ravier puisque chaque modèle, homme ou femme, a des caractéristiques, des forces et des faiblesses qui lui appartiennent. Des caractéristiques qui font de son corps une pièce unique en son genre. Des forces qui lui confèrent une certaine divinité. Ne dit-on pas que Dieu a fait L’Homme à son image et à sa ressemblance? Et, pour finir, des forces qui lui rappellent qu’il est un être éphémère, condamné à disparaître du monde des vivants. Poser nu, ce qui est encore davantage vrai, requiert une grandeur d’âme et une humilité chez le modèle vivant. Vivant pour l’éternité en donnant son corps à celui ou celle qui regarde et qui y cherche sa spécificité.
Merci de m’avoir lu!
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
- Il est à retenir que plusieurs articles sur le sujet seront publiés. Lesdits articles seront assez explicites tout en respectant une norme de qualité des plus élevées. C’est à surveiller.
- Une expérience fantastique parmi tant d’autres. 😉
- Un vécu tellement particulier qu’il m’arrive parfois de me regarder dans le miroir et me dire: « Mon beau Rolland, si tu écrivais un livre sur ta vie, bien des têtes tomberaient. Mais, à quoi bon le faire? «Laissons les morts enterrer leurs morts.» comme disait un certains Jésus de Nazareth.
- J’en ai fait l’expérience en plusieurs occasions.