Archives de tags | relation
Le drap rouge
Le drap rouge
Tu étais étendue sur le lit.
Je t’entendais avec plaisir respirer.
Mes pas effleurèrent à peine le plancher.
Car, je craignais tellement de faire du bruit.
Nous avions partagé tant de secrets en cette chaude nuit.
Tels des amants qui s’enlacent sous le coup de minuit.
Dans une rafale de passion et de fièvre soupirante,
Tu as désiré être prise en des positions étonnantes.
J’ai ressenti ton intimité vibrer lorsque j’ai glissé en toi.
Avec une précaution, aimante quelques-uns de mes doigts.
Un véritable bonheur de t’avoir fait connaître cette sensation.
J’ai eu la chance inoubliable de te procurer avec attention.
Tes yeux brillèrent comme une étoile filante.
Ton sourire coquin était d’une blancheur éclatante.
Pendant que ma langue léchait le contour de tes superbes seins,
J’adorais percevoir la sève chaude couler à grand flot de ton vagin.
Cette étoffe est l’ultime témoin de notre relation interdite.
Un amour qui est, aux yeux de cette société hypocrite, illicite.
Lors de nos étreintes, je t’entendais crier jusqu’au ciel ta jouissance.
Ô, ma chérie, ta vénusté était, à mes yeux éblouis, d’une lueur flamboyante.
La verge recouverte par tes lèvres pulpeuses.
Je voyais avec joie que cela te rendait heureuse.
Tu m’as procuré un plaisir dans une intention précise.
Que j’ai deviné lorsque sur mon sexe, tu t’es assise !
Je t’ai avoué avec confiance mon unique faiblesse.
Mais, par ta patience, tu as su extirper ma hardiesse.
Une fois ma hampe gonflée de sang et fièrement élevée,
Dans des va-et-vient constants, j’ai pu avec brio te combler.
Les parfums suaves de notre singulière ardeur,
Ils sont les témoins de nos instants de bonheur.
Ils resteront à jamais imprégnés sur ce tissu,
Qui te recouvre maintenant que tu es nue.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
J’ai tant rêvé de ce moment
J’ai tant rêvé de ce moment
J’ai tant rêvé de ce moment.
J’ai songé si souvent à cet instant.
Aurais-je pu simplement te demander ?
De prendre une telle pose afin de t’honorer !
Cela te rend heureuse à ce que je perçois dans tes yeux.
Tu verras, ô, ma chérie ! Comme ce sera si bon, si délicieux.
Je passerai tout délicatement ma langue sur tes lèvres.
Tu laisseras alors couler à profusion ta chaude sève.
Je titillerai avec régal l’ancre de tes fesses blanches.
En admirant les impulsions successives de tes hanches.
Je comprendrai par la teneur de tes gémissements indolents.
Que tu seras prête à recevoir ma hampe dressée fièrement !
J’exécuterai mon devoir avec hardiesse tel un preux chevalier.
Je considérerai avec prudence l’intimité de ta galerie, tel tunnelier.
Avec un rythme constant, alors que j’estimerai la splendeur de ton dos.
Je saisirai ce sort pareil à un présent si formidable sans dire un mot.
Une libéralité que je te rendrai dès que tu m’ordonneras de venir en toi.
C’est alors que nous serons unis en cette nuit d’affection sous ton toit.
Dès que mon devoir d’amant sera, avec grande joie, accompli.
Avec un bonheur indescriptible, nous tomberons endormis.
Que nos conjoints ignorent tout de notre relation.
De toute façon, ce n’est pas de leurs affaires, avec raison
Cela restera notre ultime secret pour le reste de nos jours.
Et que notre passion puisse durer pour toujours.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Que la lumière soit
Que la lumière soit !
Comme la vie était insignifiante,
Mon existence était si étouffante.
J’étais aveuglé par le plus total désespoir,
Dès l’aube jusqu’à ce que pointe le soir.
J’errais dans les sinuosités froides de l’insouciance.
Cherchant, ici et là, le moyen de trouver ma conscience.
Je marchais avec difficulté sur les chemins de l’ingratitude,
Je croyais avoir perdu à jamais mes plus belles certitudes.
La noirceur, telle une vague, submergeait mon être.
Elle engouffrait dans ses remous tout mon mal-être.
Avais-je une seule raison de vivre au lieu de mourir ?
Y avait-il un instant de bonheur, de plaisir ?
Puis, j’ai fait ta connaissance.
Cela a été le début de ma renaissance.
Tu es venu me donner ce qu’il y avait en moi.
En ce monde, personne n’avait su le faire, sauf toi.
L’obscurité a fui à grands pas la lumière.
Il n’est pas question que je revienne en arrière.
Le feu de ton amour a dévasté les chimères du passé.
Tu as semé en mon cœur les germes de l’authenticité.
Notre relation s’est ancrée avec solidité dans le temps.
Nous nous sommes apprivoisés bien lentement.
Tu m’as écouté comme j’en avais besoin.
Nous avons chanté de joyeux refrains.
Pour toujours, que la lumière soit !
Sache que tu es à jamais tout pour moi.
Dis-moi ! Réponds-moi ! Voudrais-tu m’épouser ?
Devant l’autel, ces vœux sacrés, je désire prononcer.
De