« Seulement pour toi » Pensée de RollandJr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da
Seulement pour toi
Secret longtemps caché, Coeur trop souvent blessé, Rêve qui ne sera jamais réalisé, Ainsi en a été ma vie et sera ma destiné.
Je ne demandais pas grand chose, Seulement être celui qui une fois ose, Je suis un rêveur de ce temps à jamais perdu, Car te dire comme je t’aime trop longtemps j’ai attendu.
Les battements de mon coeur sont comme des notes de piano, Qui croyait que tout lui souriait tout était si merveilleux, si beau. Était-ce trop demandé de passer une nuit avec toi blottie dans mes bras? Ne sais-tu donc pas que je t’aimerai aussi longtemps que je vivrai ici-bas?
Je ne vis que pour toi depuis mon premier regard, Je désires te combler de bonheur avant ton départ, Seulement pour toi, mon corps est et le sera à jamais, Seulement pour toi, cette douleur en moi maintenant est.
« Où étais-tu depuis tout ce temps ? » par G.B. d’Allemagne Poème par RollandJr St-Gelais
Où étais-tu depuis tout ce temps ?
Silence divin, silence de forêt, Où tout jusqu’à maintenant me plait. Écoutant les battements de mon cœur, Qui alternent joyeusement avec le pic-bois moqueur.
Je m’imaginais être la nouvelle Ève, Sans avoir à ses côtés son si bel Adam, Pouvais-je retenir mes larmes longtemps ? Cœur inquiet qui me faisait mordre mes lèvres.
Depuis le début de notre rencontre, Je croyais être que pour toi et pour toi seul. Je me souviens de cette tasse de thé au tilleul, Que tu me fis boire en ne cessant de regarder ta montre.
Je me sentis partir lentement vers un autre univers, Celui de l’amour et de la passion où tout est beau où tout est vert. Vers cet univers où les rêves les plus fous et les plus osés sont permis. Là où faire l’amour rythme avec le plaisir tant de la chair que celui de l’esprit.
Maintenant que je suis sortie de cette nuit, Étendue et nue alors que sur ma peau la clarté du jour reluit, J’attendais celui qui allait m’embrasser comme dans un conte de fée, Où étais-tu depuis tout ce temps ? Dis-le-moi ! Car tu m’as tellement manqué.
En cette journée du mois de mai, Brutalement, la vie te fut arrachée. Sous le soleil printanier où tout te souriait, Un étranger sans crier gare dans une foule te fauchait.
J’ai une lointaine souvenance de mon enfance de ce jour, De ce moment, de cette pensée, qui sera en moi pour toujours, Où tu es parti selon tes dires pour un instant pour ne jamais plus revenir, Sans oublier les battements du cœur de notre mère qui n’a jamais fini de souffrir.
Je n’avais pas encore dix ans, Que la douleur m’accabla éternellement, Perdre son frère des mains d’un assassin ayant un nom, Un nom qui sera gravé en ma mémoire pour toujours pour de bon.
Je me souviens de cette journée, Où famille et foule nombreuse t’avaient porté, En ta dernière demeure où mon baiser sur ta tombe j’ai déposée, Me jurant de ne jamais t’oublier et de ton nom à jamais je commémorerai.
Et puis, les années passant, j’ai grandi, J’ai connu grandes peines et milles joies : ce qu’est la vie. Mais jamais je n’ai oublié celui qui trop tôt m’a quitté, est parti. Aussi longtemps que je vivrai, son nom sera dit maintenant et à l’infini.
Un homme m’a enlevé mon grand frère, Comme s’ils étaient partis se faire la guerre, Un inconnu aigri fonça dans cette énorme foule, Faisant ainsi que mon enfance bien innocente s’écroule.
À toi mon frère, j’ai composé cet humble poème. Afin que tu saches là où tu es, où tu te trouves, que je t’aime. Et que ton nom ne soit jamais oublié aussi longtemps que je vivrai, Car c’est ainsi que ma raison de vivre et d’exister enfin je trouverai.