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Émerveillée

« Émerveillée » Poème de Rolland Jr St-Gelais Création artistique par SW33TFX Source : https://www.deviantart.com/sw33tfx/art/Awestruck-991962874

Émerveillée

 

J’avais accompagné ma petite amie,

Sur le parcours du train de Marseille à Paris.

Nous étions dans les derniers jours de vacances.

Une période à laquelle nous avions festoyé en abondance.

 

Ma bien-aimée et moi avions remarqué un fait étrange pour la saison.

Il n’y avait presque personne dans le wagon dans lequel nous étions.

Assis sur une banquette de la huitième rangée, un homme lisait son Figaro.

À quelques mètres plus loin, un autre dormait sous son grand chapeau.

 

Une religieuse, toute de noir vêtue, qui récitait son rosaire.

J’ai alors fait, avec mon amour, une idée qui allait lui plaire.

Un fantasme, un désir, dont je rêvais depuis toujours, réaliser.

Avec délice, pour son plus grand plaisir, sa vulve, lui savourer.

 

Dès que je le lui ai proposé, elle a répondu de ses yeux étonnés.

Car, une telle suggestion, elle ne s’y attendait pas en cette journée.

Nous devions tout de même prendre garde à ne pas être surprises.

Même si nous ne craignons guère nous faire pendre pour une passion éprise.

 

Elle débuta à enlever ses magnifiques souliers en cuir de marque italienne.

Elle les avait achetés, voilà quelques semaines, dans une boutique vénitienne.

Puis vint le tour de ses bas de soie, lesquels étaient aussi doux que de la peau.

Un sous-vêtement cachait, ce qui était, selon moi, de ses atouts, le plus beau.

 

Une chatte rasée à la perfection se trouvait à la merci de mes lèvres.

Son parfum enivrait mon visage jusqu’à me laisser envahir par une fièvre.

Ma langue savourait le nectar légèrement sucré de celle qui faisait mon bonheur.

Comment aurais-je pu imaginer, un seul instant, une telle situation en cette heure ?

 

Son bouton doré grossissait à vue d’œil à chacune de mes explorations.

Quelle joie de la voir ainsi languir d’extase à en perdre la raison !

Aller et venir dans la profondeur de cet indescriptible endroit.

Tout en usant avec prudence de quelques-uns de mes doigts.

 

Sans crier gare, la contrôleuse des billets toussa !

Elle se tenait devant nous, sans dire un mot, le torse bien droit.

Je ne pouvais pas lui répondre, car ma bouche était imbibée de cyprès.

Néanmoins, elle restait là à nous regarder, voire à nous envier, de très près.

 

Elle était si élégante dans ses habits de fonction.

Elle semblait porter une attention particulière à mes actions.

Et, pour être franche avec vous, son allure avait un je-ne-sais-quoi.

Elle nous demanda si elle pouvait goûter et nous lui avons dit « pourquoi pas ».

 

Étonnée par cette expérience, je ne pouvais pas en vouloir plus.

Au cours de ma vie, je croyais avoir tout vu, tout entendu.

Nous sommes arrivées comblées à destination.

En ce trajet, nous avons vécu tant d’émotions.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Pourtant, elle est libre

Pourtant, elle est libre Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. D’Allemagne Modèle : Runa Source: https://www.deviantart.com/gb62da/art/Tied-up-and-yet-free-987428950

Pourtant, elle est libre

 

Elle a passé la nuit ainsi.

Une expérience qui l’a saisie.

Elle a offert son corps à la volupté.

Elle apprit la luxure à la mesure de ses capacités.

 

Rien n’a été laissé au hasard.

L’exploration de l’excellence était notre phare.

Avec doigté, je cherchais à satisfaire ses secrètes envies.

Nos soupirs cadencés démontrèrent la présence de la vie.

 

L’agilité de ma langue la faisait si frémir,

En témoignait allègrement son magnifique sourire.

Les gouttes de son liquide en sortaient avec suffisance.

 Ses cris à peine retenus brisèrent le rempart sacré du silence.

 

Elle adorait ses chaînes confectionnées de velours.

Je l’enlaçais en lui répétant à l’oreille des mots d’amour.

Chaque coup de mon basin lui faisait verser des larmes.

Elle me suppliait de ne pas cesser avant de rendre ses armes.

 

Quelle nuit meublée de tendresse et de complicité !

N’est-ce pas là la preuve indéniable d’une authenticité ?

Nos cœurs s’échangèrent sans retenue de tant de confidences.

Jamais nous n’aurions cru nos sentiments livrés avec abondance.

 

Les aiguilles de l’horloge s’arrêtèrent subitement,

Tandis que ma semence émergea en elle à jets florissants.

Les secondes se figèrent soudain dans le gravier blanc du sablier.

Quelle bonne idée d’avoir utilisé ce tissu pour enrober ma bien-aimée !

 

Elle était l’une de mes adoratrices choyées.

Je veillais sur elle avec un soin, à dire vrai, particulier.

Elle était là-devant moi, exposant son intimité tel un livre.

Élevée dans une famille aux valeurs strictes, pourtant elle est libre.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/0isnsx7jskb91a-981094258

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses

 

En ce samedi de septembre.

N’avait-elle pas nos corps qui tremblent ?

Une étrange sensation inconnue jusqu’à ce jour.

Comme la vie peut parfois nous jouer de vilains tours.

 

Je ne doutais pas d’être tombée follement amoureuse.

De prendre du plaisir à entendre ta voix langoureuse.

De ressentir la chaleur de ta poitrine sur le mien.

Est-ce le fruit du hasard, un coup du destin ?

 

Pourquoi me poser cette question ?

Serait-il préférable de jouir de cet instant si bon ?

Je n’aurais jamais songé de pouvoir chérir une femme.

Encore moins, de voir en elle une ardente flamme.

 

J’ai réalisé une conduite qui m’a rendue pantoise.

Une action si intime dans ma maison couleur ardoise.

Quel bonheur indescriptible de t’avoir embrassée !

Quelle satisfaction indicible de t’avoir enlacée !

 

Sous l’impulsion, ma vulve s’est humidifiée.

Avec une imagination fébrile, je l’ai tellement désirée.

Sa peau, avec ma langue, j’ai lentement parcouru.

Son buste, je l’ai tant admiré, alors qu’il était nu.

 

J’ai goûté avec délice la douceur de sa bouche.

C’est ainsi que coula en moi une véritable douche.

Lui faire l’amour était l’unique remède pour me guérir.

Être l’une sur l’autre évoluait en ma raison de vivre.

 

Je frissonnais seulement qu’à y penser.

De cette occasion, longtemps, j’en ai rêvé.

Moi? Être éprise de ma meilleure amie d’enfance !

Nous avions fait tant de bêtises, de sottises à l’adolescence.

 

La courbe de ses formes, j’ai tant aimé les caresser.

Son parfum, avec volupté, j’ai secrètement humé.

Évidemment, par mesure de prudence, j’ai fait attention,

À mes gestes, mes actions, pour éviter bien des soupçons.

 

Après tout, je suis une dame de la haute société.

Née dans une famille catholique qui abhorrait ce péché.

Je suis faite ainsi même si cela me ferme les portes du paradis.

Au plus profond de mon cœur, j’appréciais depuis toujours la belle Marie.

 

Je m’étais sans cesse sans retenue jusqu’à ce geste fatidique.

Digne d’un roman d’amour aux personnages épiques.

Ne croyez surtout pas que je sois en détresse.

J’ai posé ma main sur l’une de ses fesses.

 

De

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Que votre désir soit réalisé

Que votre désir soit réalisé Poème de Rolland Jr St-Gelais Dessin par CheeckyBrush Source : https://www.deviantart.com/cheeckybrush/art/Keep-Your-Breathe-937743725

Que votre désir soit réalisé !

 

Que votre désir soit réalisé.

Que votre satisfaction soit achevée.

Dans ces draps blancs en cette nuit magique.

Laissez-moi vous amener dans cet univers érotique.

 

Gardez votre respiration pendant que je vous goûte.

Que je savoure de votre suave liquide chaque goutte.

J’aspirerai ce nectar délicieux bien lentement.

Chaque larme sera extraite minutieusement.

 

Avec finesse, j’écarterai vos lèvres suintantes.

En secret, j’admirerai votre poitrine séduisante.

J’écouterai les cris de vos moments de jouissance.

J’apprécierai davantage vos murmures de démence.

 

Appuyez votre postérieur sur vos délicates mains !

Sans plus attendre, présentez-moi ce sexe si divin.

Que vos jambes puissent se reposer sur mes épaules !

Je prendrai bien soin d’estimer une telle obole.

 

Je suivrai le rythme de votre auguste bassin.

Vos mouvements deviendront d’enjoués refrains.

J’accomplirai avec joie la plus noble de mes promesses.

Celle de vous procurer l’ivresse en caressant vos fesses.

 

Allez ! Accordez-moi votre confiance.

Il n’y a aucune raison de manifester de la méfiance.

J’adore tant entendre le lustre de votre voix.

Elle donne à votre corps un bel éclat.

 

Je ne me languirai jamais de vos soupirs.

Faire l’amour n’est-il pas de la vie le plus grand plaisir ?

Vivez pleinement cet instant en cette pureté limpide!

Car, à mes yeux, rien en ce monde n’est plus splendide.

 

Sachez que de toutes mes maîtresses, vous êtes la plus belle.

De la création, vous êtes la source du péché originel.

Mais, en vous, se trouve quelque chose de spéciale.

C’est votre ardeur qui donne cette force vitale.

 

Que brille en vous cette luxurieuse étincelle !

Que vos orgasmes vous transportent au septième ciel.

Que ma langue humectée pénètre ces profondeurs.

Qu’elle calme pour votre bonheur cette chaleur.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Le drap rouge

Le drap rouge Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Samo 19 Modèle : Belem Source : https://www.deviantart.com/samo19/art/The-red-drape-968637216

 

Le drap rouge

 

Tu étais étendue sur le lit.

Je t’entendais avec plaisir respirer.

Mes pas effleurèrent à peine le plancher.

Car, je craignais tellement de faire du bruit.


Nous avions partagé tant de secrets en cette chaude nuit.

Tels des amants qui s’enlacent sous le coup de minuit.

Dans une rafale de passion et de fièvre soupirante,

Tu as désiré être prise en des positions étonnantes.

 

J’ai ressenti ton intimité vibrer lorsque j’ai glissé en toi.

Avec une précaution, aimante quelques-uns de mes doigts.

Un véritable bonheur de t’avoir fait connaître cette sensation.

J’ai eu la chance inoubliable de te procurer avec attention.

 

Tes yeux brillèrent comme une étoile filante.

Ton sourire coquin était d’une blancheur éclatante.

Pendant que ma langue léchait le contour de tes superbes seins,

J’adorais percevoir la sève chaude couler à grand flot de ton vagin.

 

Cette étoffe est l’ultime témoin de notre relation interdite.

Un amour qui est, aux yeux de cette société hypocrite, illicite.

Lors de nos étreintes, je t’entendais crier jusqu’au ciel ta jouissance.

Ô, ma chérie, ta vénusté était, à mes yeux éblouis, d’une lueur flamboyante.

 

La verge recouverte par tes lèvres pulpeuses.

Je voyais avec joie que cela te rendait heureuse.

Tu m’as procuré un plaisir dans une intention précise.

Que j’ai deviné lorsque sur mon sexe, tu t’es assise !

 

Je t’ai avoué avec confiance mon unique faiblesse.

Mais, par ta patience, tu as su extirper ma hardiesse.

Une fois ma hampe gonflée de sang et fièrement élevée,

Dans des va-et-vient constants, j’ai pu avec brio te combler.

 

Les parfums suaves de notre singulière ardeur,

Ils sont les témoins de nos instants de bonheur.

Ils resteront à jamais imprégnés sur ce tissu,

Qui te recouvre maintenant que tu es nue.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada