Archives de tags | langue

Je veux te savourer

Je veux te savourer Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de la collection de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/443-1000-953197167

Je veux te savourer

 

Le printemps arrive à grands pas.

La sève monte dans mon sexe bien droit.

L’énergie a repris possession de mon corps.

Je te ferai élever au ciel avec passion jusqu’à l’aurore.

 

Mon appétit de toi est insatiable.

Mais, devrais-je me sentir coupable ?

Car, dès l’instant où nous nous sommes rencontrés.

Nous éprouvons sans cesse l’un pour l’autre un amour effréné.

 

Ta pose si invitante me fait penser à un buffet à volonté.

Dans lequel le mets principal consiste en ta vulve rasée!

Pour plats d’introduction, des entrées si exquises.

Dont tes lèvres pulpeuses à la saveur de cerises.

 

La douceur me rappelle les îles lointaines des Maldives.

Elles émoustilleront l’ensemble de mes papilles gustatives.

Ta peau blanche comme le sable fin d’une plage d’été,

Connaîtra les caresses de ma langue avec doigtée.

 

Cependant, cette nuit sera à son summum.

L’instant où je te prouverai que je suis un homme.

J’écarterai avec une délicatesse méritée tes lèvres satinées.

Oh, oui! Ma chérie! Mon amour! Je veux te savourer.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Qui est la plus belle ?

Qui est la plus belle ? Poème de Rolland Jr St-Gelais Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/AN-204a-Mandel-946388015

Qui est la plus belle ?

 

En ce monde de tant de pervers !

Je me suis mise nue comme un ver.

Car, par-dessus tout, je désire admirer,

Le pouvoir de séduction de ma féminité.

 

Oui, je suis faite de sang noble et d’une pure chair.

Mais, sachez, ô, peuple, que cela est loin de me déplaire.

Je suis, avec raison, de la France si glorieuse de ses ancêtres.

De ces gens petits et grands qui m’ont transmis cette fierté d’être.

 

De discourir avec la langue de la noblesse si riche et si magique.

Qui construit par des mots dignes de Molière des phrases féériques.

De ce peuple qui a vu naître Baudelaire, Balzac, Rembrandt et Pasteur.

De cette nation qui a fait face avec un courage fabuleux à ses peurs.

 

Oui, je suis splendide comme la douce France d’autrefois.

Celle qui possédait à l’égard de l’avenir une incommensurable foi.

Le pays des droits de l’homme et de ce merveilleux triple adage !

Fraternité, liberté et égalité ! Voilà ce qui traversa les âges.

 

Je suis fière de mes frères qui luttèrent contre l’inimitié.

Je serai obligée envers celles qui combattirent contre la cruauté.

Celle qui enlève à l’humanité la plus rudimentaire des grâces.

En l’absence du respect des droits ne peut que surgir la disgrâce.

 

C’est pourquoi j’admire tant mon corps qui se reflète dans ce miroir.

Tout ce que j’y aperçois est si doux à mes yeux bleus en ce soir.

De la tête jusqu’à mes pieds, je me trouve en réalité très belle.

Je vous en prie, mes amis, laissez-moi voler de mes ailes.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Alors, elle a éteint la lumière

Alors, elle a éteint la lumière Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/She-turned-on-the-light-943330233

Alors, elle a éteint la lumière

 

En ce début de nouvelle année,

Je suis allé voir ma maîtresse affectionnée.

Quoi de mieux pour commencer une autre vie ?

De satisfaire avec un plaisir éclaté nos légitimes envies !

 

Après tout, que peut-on qualifier du jour le plus sublime de l’année ?

Celui pour lequel nous exprimons nos sentiments à l’être aimé.

Il va de soi que je parle du 1er de l’an en ce temps de réjouissances.

Une période de voluptés et de souhaits partagés en abondance.

 

Je suis arrivé chez elle avec des pensées à la fois coquines et belles.

Avec un visage gracieux, elle m’a accueilli en portant de fines dentelles.

Elle m’attendait depuis de longues heures, elle m’a alors dit.

Avec un sourire qui témoignait d’une joie digne du paradis.

 

Bien entendu, en homme bien éduqué, j’ai apporté une bouteille de vin.

Tout en étant habillé comme un prince prêt à cueillir une fleur dans son jardin.

N’oublions pas qu’il est important de faire une juste sensation à la dame convoitée.

Après tout, elle deviendra peut-être, si tout lui plaît, si tout lui est bon ma douce moitié.

  

Aussitôt entré, illico, elle m’a déshabillé ! Avec un peu de gêne, j’en étais étonné.

Elle m’amena dans un lieu où une lumière éclairait des draps d’un blanc immaculé.

Bien installés dans son lit sur lequel nous avons bu quelques verres de grand cru.

Comme Adam et Ève, dans le jardin d’Éden, nous n’avions point honte d’être nus.

 

Un vin succulent du Midi de la France coulait à flots dans nos bouches avides de sens.

De nos esprits et nos mots, nous les perdions tellement avec notre conscience.

Sans plus attendre, sa langue entourait, de mon chêne, le pourtour de son sommet.

Bien vite, à ma satisfaction un peu coupable, j’ai alors connu le ravissement parfait.

 

Quel péché merveilleux qu’est la luxure ! Quel bonheur de partager un plaisir si pur !

Je gémissais en cet instant toute mon euphorie jusqu’à en défoncer les murs.

Drôle de coïncidence ! À la radio tournait une vieille chanson d’Alice Cooper.

Ce qui m’a fait penser à mon adolescence où j’affrontais toutes mes peurs.

 

Quoi de mieux, en cette nuit romantique, pour exprimer notre amour ?

La clarté limpide de la lune est la source d’inspiration depuis toujours.

Sans attendre, c’est par ses mouvements exécutés avec une parfaite finesse.

Qu’elle se dirigea vers la lampe, à côté de mes fleurs, pour l’éteindre avec délicatesse !

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Laisse-moi te saisir

Laisse-moi te saisir Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo avec la permission de Alixia Busch Source : https://www.alixiamodele.com/accessories-rarities/

Laisse-moi te saisir

 

Je me suis enfin libérée.

Je ne veux pas de cette destinée.

Je suis un corps de sang, de chair,

Qui refuse de traverser un tel enfer.

 

Ne dit-on pas que le soleil brille pour tout le monde ?

J’ai alors décidé de fuir ce lieu immonde.

Je suis faite pour vivre pleinement,

Pour m’épanouir totalement.

 

Je suis sortie de cette lourde caisse.

Maintenant ma seule envie, c’est que je baise.

Que je sens au plus profond de moi ma féminité,

Que l’on admire mon authentique beauté.

 

Mes cheveux sont rouges comme le feu.

Mon regard se porte vers toi, car je te veux.

Main gauche appuyée sur le plancher.

Griffes affûtées tournées vers l’être convoité.

 

Je crie vers celui qui saura me satisfaire.

Pourra-t-il à cet instant me plaire ?

Semblable à une mer déchaînée,

Je suis comme un nouveau-né.

 

Trop de temps, dans ce coffre, je suis passé à me languir.

De la vie, de l’amour et de mille plaisirs, je veux en jouir.

Ressentir le soleil qui me réchauffe, et la pluie qui me cajole,

Que mes lèvres puissent avec délicatesse embrasser telle une folle.

 

Ma bouche grande ouverte exige, avec ardeur, savourer.

Ma langue, avec volupté charnelle, désire déguster.

Mes dents blanches te mordront avec prudence,

Jusqu’à ce que nous atteignions la pure démence.

 

Permets-moi de te revêtir comme que tu es,

Cela prendra une belle nuit et ce sera fait.

Nous avons, toi et moi, un formidable avenir !

Alors, mon chéri, je t’en prie, laisse-moi te saisir.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Plaisir de la chair

Plaisir de la chair Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/Working-girls-1892-13-935464395

Plaisir de la chair

 

Plaisir de la chair,

En ce début d’hiver.

Loin de ces bruits de guerre,

Et de ces tristes temps de naguère.

 

Quel péché merveilleux qu’est la luxure.

De pouvoir sentir l’arôme de ces draps si purs.

De t’entendre gémir de jouissance par-delà le mur,

À chaque coup de langue que je te fais tel un fruit mûr.

 

Poser finement mes doigts sur tes mamelons,

Te faire apprécier ainsi un délice si délicat, si bon.

Au moment jugé adéquat, réaliser une situation.

Dans laquelle, avec régal, nous nous masserons.

 

Mon corps nu contre le tien,

Nous exalterons en un refrain.

Parcourant les recoins de nos mains,

Tout en oubliant un avenir plus qu’incertain.

 

Rions de ces règles d’Église,

Qui, depuis des millénaires, divisent.

Laisse-moi goûter ta vulve à saveur de réglisse.

Que mon organe fouineur avec prudence s’y glisse.

 

Écarte bien tes lèvres de couleur rosée.

Allez ! je t’en prie. Tu vas simplement apprécier.

Donne-toi, par mon expérience de pécheresse, le droit d’exalter.

Et, dans un élan de passion et d’extase, ne te retiens pas de crier.

 

Nous sommes en ce lieu que pour ça.

Et, avouons-le, il y a maintenant toi et moi.

Seules et nues dans ce lit sous cet humble toit.

T’amener au septième ciel, c’est mon intention que voilà.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada