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Nous sommes les enfants de la nature
Nous sommes les enfants de la nature
À l’orée des bois profonds, où le soleil commence à briller.
Entièrement nue et fraîchement détendue, je l’ai trouvée.
Une déesse semblait, sous les arbres verts, épanouie.
Il se dégageait, à travers elle, une aura remplie de vie.
Les oiseaux chantèrent un cantique.
Une mélodie qui avait un air si poétique.
Les yeux clos, elle méditait bien sagement.
Assise, les jambes croisées, elle respirait doucement.
La luminosité se reflétait dans sa chevelure soyeuse.
La sérénité s’harmonisait avec l’ambiance si joyeuse.
La lueur du soleil la couvrait de sa bienfaisante chaleur.
Était-elle envoyée par les cieux pour me sortir de ma torpeur ?
Ses joues rougies par le baiser de la brise matinale,
Étaient, de sa beauté féérique, une pièce fondamentale.
Symbole ultime de la magnificence de dame nature.
Elle rendait, par sa présence, ce lieu si pur.
Après réflexion, je n’ai point bougé.
Par respect et par la crainte de l’effrayer.
Préférant la laisser avec les cerfs, les renards.
J’ai rebroussé chemin avant qu’il soit trop tard.
Je suis retourné poursuivre mon simple destin.
Celui qui est d’un bon citoyen et d’un modeste citadin.
Heureusement qu’il m’arrive parfois de renouer avec l’essentiel.
C’est ainsi que je découvre de nouveau comme la vie est belle.
Je me rappelle ce que me répétait mon regretté père.
Souviens-toi, mon fils ! Nous construisons notre ciel, notre enfer.
Et qu’en chaque créature sur cette terre unique est un frère d’armes.
Nous devons partager, avec nos semblables, leurs joies, et sécher leurs larmes.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
La réception dans le jardin
La réception dans le jardin
Nous sommes au mois de juin.
Tout autour de moi sent le doux parfum.
Et pour cause puisqu’à une soirée, j’ai été invité.
Par des dames appartenant à la haute société.
Elles étaient, selon elles, trop souvent esseulées.
Elles se perçurent, avec raison, tellement négligées.
Elles désiraient un homme pour leur tenir compagnie.
Qu’il satisfasse à l’ombre de l’enceinte leur charnelle envie.
J’avais pris grand soin de me préparer, bien entendu.
Je me doutais bien que pendant la soirée, nous serions nus.
La rumeur courait qu’elles étaient de mœurs voluptueuses.
Voilà bien une excellente raison pour les rendre heureuses.
En gentleman, je suis arrivé à l’heure convenu,
Elles me reçurent avec le sourire en guise de bienvenue.
Un quatuor féminin qui possédait un charme indéniable.
Chacune d’elles avait une élégance incomparable.
La première était ointe d’une vive chevelure.
D’un rouge flamboyant qui lui donnait une fière allure.
Ses yeux bleus s’harmonisèrent avec sa peau de satin.
Son accent trahissait ses origines du pays des lutins.
La deuxième portait une couronne de fleurs.
De son âme, transpirait une éloquente douceur.
Pour une raison que j’ignore, elle n’a pas dit un mot.
Ce qui lui donnait tout de même quelque chose de beau.
Sans me tromper, j’affirmerais sur l’avant-dernière.
Ses bijoux témoignaient ses souches guerrières.
Les courbes gracieuses de son corps me faisaient penser,
Aux dunes des déserts que bientôt, j’allais explorer.
Puis vint la reine de ce lieu de prédilection et de volupté.
Elle portait un diadème d’où sortait une insolite fumée.
Une robe ambrée qui provenait d’un pays étranger,
Elle épousait à la perfection les contours de sa féminité.
C’est elle qui m’a chaleureusement invité à cette réception.
Elle avait entendu à propos de ma légendaire réputation.
Qu’aucun homme de l’univers n’eût une telle virilité !
Et, par ma compétence en la matière, j’allais le prouver.
C’est pour moi un devoir de faire honneur à mon renom.
Que dans les livres d’histoire, l’on se remémore de mon nom.
Non seulement de mon savoir-faire auprès de ces dames.
Mais, aussi de mon respect envers ces pauvres femmes.
Je suis, de tous les hommes sur la terre, le plus dévoué des amants.
Que voulez-vous ? Bien des conjoints sont que de bons à rien !
Alors voici pourquoi elles font appel à mes faveurs.
Je suis disponible pour leur plus grand bonheur.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Le café du dimanche matin
Le café du dimanche matin
C’est le jour du Seigneur.
Et, je file le parfait bonheur.
Pendant que certains vont à la messe.
Moi, je revois en pensées cette délicatesse.
Nous sommes allés danser dans une boîte de nuit.
Nous avons bu, plaisanté, et profité de la vie.
Mais, comme toute bonne chose a une fin,
J’ai quitté le lieu avec entrain.
Tu m’as raccompagnée à ma maison.
Bras dessus, bras dessous et de belles façons !
Aussitôt que nous étions arrivés, je t’ai proposé d’entrer.
Ce que tu as fait avec un large sourire et sans hésiter.
Nous savions déjà ce que nous voulions faire.
Et, pour être franche avec toi, cela allait me plaire.
Après tout, demain est une journée de congé.
Voilà pourquoi nous pourrons rester allongés.
Ensemble, nous avons pris une douche.
Quel plaisir de humer la fraîcheur de ta bouche !
Quel délice d’être savonné par tes mains vigoureuses !
Tes gestes empreints de respect me rendaient si heureuse.
Dans mon grand lit, nous nous sommes couchés.
De tes yeux amoureux, en silence, tu m’as regardée.
Sous les draps blancs, nous nous sommes endormis.
Mais, c’est dans tes bras qu’à coup sûr, je me suis blottie.
C’est devenu un rituel qualifié de presque sacrer.
Que je sois, chaque matin, par cette odeur, réveillée.
Un arôme qui n’a pas, en ce monde, son pareil.
Chaque goutte est une véritable merveille.
Cependant, ce qui est en ce jour, assez particulier.
Un élément me fait, de cette heure, davantage l’apprécier.
C’est de pouvoir profiter allègrement de ce moment de silence.
Et de conserver un tant soit peu une certaine forme d’innocence.
Quel moment de plaisir est le café du dimanche matin.
Surtout après s’être réveillé avec le cœur plein d’entrain.
En y pensant bien, mon amant, je vais le laisser dormir.
Car, j’adore profiter de cet instant avec le sourire.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Pourquoi un tel blogue ?
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