Archives de tags | billet

Il ne faut jamais juger un livre par sa couverture

Il ne faut jamais juger un livre par sa couverture Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Rick B. de l’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/rickb500/art/Don-t-judge-a-book-by-its-cover-948967091

Il ne faut jamais juger un livre par sa couverture

 

Dans ce monde où seule compte l’apparence,

Depuis le début de l’adolescence, voire de l’enfance.

Les critères de beauté valent plus que les valeurs,

Où on met aux oubliettes la noblesse du cœur.

 

La violence est devenue un symbole de courage,

Tandis que la gentillesse est un signe de faiblesse de l’âge.

Des menaces de conflits et de guerres sont sans cesse rapportées.

Où sont passés les hymnes d’amour et de paix que l’on prenait plaisir à chanter?

 

Oui, j’appartiens à cette génération qui croyait en un meilleur avenir.

Je viens de cette époque où l’on apprenait à tendre la main avec le sourire.

On estimait ce que l’on avait et, souvent, on en donnait avec ceux qui en avaient moins.

On avait conscience que le destin pouvait être différent envers notre prochain.

 

Je me rappelle un geste noble que ma défunte mère avait posé,

À l’égard d’un pur étranger que l’on avait jadis rencontré.

Celui-ci n’avait pas mangé depuis plusieurs jours.

En silence, elle lui glissa un billet sans détour.

 

Étonné par un tel geste si spontané,

À celle-ci, je l’ai longuement questionnée.

Pourquoi avoir agi ainsi? Je lui avais demandé simplement.

Elle me répondit alors ceci : sache une chose, mon beau Rolland.

 

La vie est différente pour chacun de nous.

Certains ont le pouvoir de faire mettre l’indigent à genoux.

D’autres préfèrent venir en aide envers les nécessiteux.

Je te laisse deviner ce qui peut, entre les deux, te rendre heureux.

 

Un seul mot, un seul acte donne autant de joie à celui qui donne qu’à celui qui reçoit.

Tout ce que tu fais doit l’être avec un pur amour, peu importe le Dieu auquel tu crois.

Certains sont dans l’opulence tandis que d’autres ont qu’une misère sans mesure. 

Retiens bien ceci mon garçon, il ne faut jamais juger un livre par sa couverture.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

S’il-te-plaît, ne pars pas

S'il-te-plaît, ne pars pas
« S’il-te-plaît, ne pars pas » Poème par RollandJr St-Gelais Photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da et DeviantArt https://www.deviantart.com/gb62da

S’il-te-plaît, ne pars pas

 

Ô chérie, je viens de lire ton billet,
Que tu as tôt ce matin déposé sur le buffet,
Dans lequel tu as écrit quelques mots de ta main,
Des mots qui sonnèrent comme un douloureux refrain.

 

Tu sais bien que je blaguais,
Mais j’ignorais que cela te blessait,
Je ne pouvais pas pensé que cela te marquerait,
Maintenant, pour toujours et à ma grande surprise à jamais.

 

Si tu me l’avais seulement exprimé,
Au lieu en ton fort intérieur avoir tout gardé,
Quelques paroles auraient peut-être suffit pour te témoigner,
Toutes mes excuses et te dire jusqu’à tel point toujours je t’aimerai.

 

S’il-te-plaît, ne me quitte pas.
Le ciel bleu devient couleur de charbon,
Lorsque nos coeurs ne battent plus à l’unisson.
Et que ton absence me rappelle que je suis rien sans toi.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Noir et blanc

Noir et blanc
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Noir et blanc

 

Ô mon tendre amour,
Ce soir, je t’ai écrit un billet.
Car en moi un foudroyant venin y est,
Qui brûle mon être et rend mon esprit si sourd.

 

Mais, sache que j’ai envers toi aucune récrimination.
Simplement cette fatale sensation d’être à l’abandon.
Je voulais t’en te le dire en évitant te faire trop souffrir,
Car temps heureux nous avons su partager avec le sourire.

 

Je me souviens à l’école de notre enfance,
Que déjà je protégeais ta tendre innocence,
Te consolant avec passion tes moments de tristesse,
Tout en imprégnant dans ton cœur des instants d’allégresse.

 

Ô ma chérie te rappelles-tu au lycée,
La première fois que je t’ai embrassée ?
J’étais si maladroit dans mes mouvements,
Que tu m’as alors serré dans tes bras gentiment.

 

Nous nous sommes fréquentés très longtemps,
Et de faire l’amour, nous avons attendu le bon moment.
Car nous souhaitions nous donner l’un à l’autre pleinement,
Afin de bâtir un amour authentique qui durera éternellement.

 

Dans les jours de bonheur ou de malheur,
Nous étions ensemble contre vents et marées,
Chaque moment de ma vie, tu étais à mes côtés.
Chaque jour qui se levait, sans cesse je t’ai admirée.

 

Puis le temps passa de manière inévitable,
Jeune dame j’ai rencontrée à une soirée mondaine,
Submergeant alors en moi une pensée si impure et vilaine,
Face à son charme et ses cheveux roux, j’ai commis l’irréparable.

 

Dans son lit avec liberté j’y suis allé.
Malheur à moi ! Oui, c’est vrai que je t’ai trompée.
Sur ses lèvres si pulpeuses, j’y ai déposé mes baisers,
Dans son intimité, j’y ai laissé ma semence qui t’était alors réservée.

 

Me pardonneras-tu mon erreur ?
Me blanchiras-tu de ce péché, de cette horreur ?
Me gracieras-tu de mon crime, de mon manque d’honneur ?
Comment puis-je sécher tes larmes alors qu’en lisant cette lettre tu pleures ?

 

Tout est ma faute ! Oui, je l’admets.
La honte m’accable de tout son poids si lourd,
Vers toi ô ma chérie, oserais-je revenir un de ces jours ?
Dis-le-moi une seule fois et je te promets de disparaitre à tout jamais.

 

En une minute tout en moi est devenu si noir,
En une minute est disparu tout le blanc qui en moi s’y trouvait,
Alors que dans le fond de mon cœur, je peux le jurer, comme je t’aimais,
Par mon erreur de parcours, sur nous s’est abattue la couverture du désespoir.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada