Jusqu’à la fin des temps
Parfois le cœur a ses raisons que la raison ignore disent les sages !
Parfois la foi peut faire déplacer les montagnes disait un Nazaréen.
Parfois l’amour peut redonner l’espoir à tous ceux qui n’ont plus rien.
Paroles venues de ces lointaines contrées, de ces maximes sans âge.
Je t’aurais donné mon cœur avec passion et sans aucune retenue.
Pour toi, j’aurais déplacé mers et mondes sans même craindre les enfers.
Pour toi, j’aurais affronté Astarté allant jusqu’à lui mettre les fers.
Je t’aurais légué mon âme en le mettant devant toi entièrement nu.
Malheur à l’homme qui n’a jamais connu ce qu’est le véritable amour,
Malheur à l’homme qui n’a jamais su dévoiler la fragilité de son cœur,
Bienheureux celui qui croisa la femme de ses rêves pour lui dire sans peur,
Bienheureux celui qui lui exprima ses émotions de ses mots prédestinés depuis toujours.
Que suis-je vraiment devenu depuis tout ce temps passé à méditer ce temps éteint ?
Que suis-je vraiment devenu depuis cette période de ma vie qui jamais ne repassera ?
Quelle divinité du monde antique me fera revivre ce temps-là ? Serait-ce Osiris ou Râ ?
Quelle déesse de l’Olympe enlèvera en moi cette douleur qui sans cesse m’étreint ?
Cette douleur de savoir que celle pour qui j’aurais versé chaque goutte de mon sang,
Cette douleur de savoir que mes yeux ne pourront plus admirer la grâce de cette beauté,
Cette douleur de savoir que celle pour qui j’aurais vendu mon âme pour l’éternité,
Cette douleur de savoir que mes yeux ne goûteront plus son corps jusqu’à la fin des temps.