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Le jour où je devrais te quitter

Le jour où je devrais te quitter Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. D’Allemagne Modèle : White Fairy Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Pigtails-979762931

Le jour où je devrais te quitter

 

Le jour où je devrais te quitter,

Ce sera une douleur indescriptible.

Une souffrance tellement indicible,

Qu’inévitablement, en silence, j’en mourrai !

 

À jamais, tu demeureras dans mes pensées.

Nous avons ensemble eu du bonheur et de la joie.

La vie me conduira fatalement sous de nouveaux toits.

Tu connais bien mon rêve de parcourir les contrées.

 

Mon destin me portera vers d’autres cieux

Avant toute chose, je dois découvrir qui je suis vraiment

Sans quoi, je ne pourrais pas m’accomplir pleinement

Même si, en ta présence, tout a été si merveilleux.

 

Je ne te reprocherai jamais quoi que ce soit.

Surtout, tu as enduré mon caractère si difficile.

Tu m’as appris que tu n’es pas une femme facile.

Bien que tu aies été ma princesse, je ne suis pas ton roi.

 

Mais, avant que ce jour fatidique arrive,

Savourons ensemble ce vin digne des dieux.

D’ici là, pour te rendre heureuse, je ferai de mon mieux.

Comme ce moment que nous avions eu dans la fontaine d’eau vive.

 

Profitons simplement du présent !

Sur le fusain de notre destin, se cassera notre fil.

Nous avons parcouru bien des temps difficiles.

Nous nous sommes soutenus en dépit des forts vents.

 

Rien n’arrive par hasard !

Reviendrai-je vers toi un de ces jours ?

Peu importe, tu seras en moi pour toujours.

Partir vers l’horizon, cela adviendra tôt ou tard.

 

Tu profiteras bien de la vie qui t’enchantera.

Je souhaite que tu rencontres un homme formidable.

Qu’il te présente de beaux endroits incroyables !

Et sur tes lèvres, se trouvera une mélodie que tu chanteras.

 

Tu verras que la roue du temps roulera.

Je deviendrai sûrement un de tes souvenirs.

Lequel, je le désire tellement, te fera sourire ?

C’est ainsi qu’inévitablement, l’éponge, tu passeras.

 

Ô mon amour ! Ô ma tendre chérie !

Lorsque je fermerai la porte de ton appartement,

Sache que je voulais rester, mais la vie en a décidé autrement.

Fais-moi une faveur, face au fait accompli, oublie-moi, je t’en supplie.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada