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Être soi-même au masculin

Être soi-même au masculin dessin par ErosLoveDrawing Texte de Rolland Jr St-Gelais Source : https://www.deviantart.com/eroslovedrawings/art/Reclined-nude-self-872905334

Être soi-même au masculin

Il n’est pas facile pour l’homme d’aujourd’hui d’être lui-même. Être à la fois authentique, masculin et viril. L’authenticité de son être avec ses forces et ses faiblesses ainsi que ses possibilités et ses limites. Être masculin sans en avoir honte, ni d’être accusé de tous les maux de l’humanité. Être viril sans pour autant être affublé de machisme et de phallocrate.

Être soi-même implique à la fois le droit à la réussite, mais aussi celui du droit à l’erreur. Réussir dans l’accomplissement de soi et de ses rêves. L’erreur dans ses choix faits au fil du temps. Ce qui implique l’apprentissage de la vie. Cette vie qui est, somme toute, la plus cruelle des maîtresses d’école puisqu’elle enseigne la leçon seulement que nous avons fait nos devoirs.

Être soi-même implique l’acceptation de se voir appliquer la maxime qui veut que l’on soit puni par où l’on a péché. À chaque action, implique une réaction qui implique à son tour une autre réaction et ainsi de suite. Or, c’est de la multitude de telles réactions que l’on acquiert une certaine sagesse.

Être soi-même implique l’acceptation de ce que l’on est, et non pas de ce que la société veut que l’on soit. Ce qui est d’autant plus difficile pour l’homme de cette époque où tout doit être aseptisé dans un environnement dans lequel tout est épuré de la moindre souillure. Une souillure qui a pour origine l’image déformée, voire galvaudée, du genre masculin dans la société actuelle.

Être soi-même implique enfin la reconnaissance de sa vulnérabilité face à l’avenir. Un avenir qui semble, avec la pandémie, condamner tout rapprochement de ce « soi-même » dit masculin avec cet autre « soi-même » dit féminin. Ces deux « soi-même » sont-ils désormais condamnés à vivre, voire subsister, dans un monde chimérique se nourrissant de la peur de l’autre, mais surtout de la peur de soi-même. Ce qui est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’un soi-même au masculin.

De

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada

Apprivoiser la vie

Apprivoiser la vie
Photo réalisée par mon ami Joel Pèlerin

Apprivoiser la vie

Une chose est sure, rien de plus difficile de vivre. Je ne parle pas ici du simple fait d’exister mais de s’accomplir réellement, de gravir des collines, des montagnes et de faire relever des défis selon nos capacités. Inutile de vouloir ressembler à un surhomme mais simplement de découvrir qui nous sommes au plus profond de soi. Je conviens que cela peut sembler plus facile à dire qu’à faire surtout si on tient compte des pressions sociales, des expériences déjà vécues et bien d’autres facteurs plus ou moins dépendants de notre volonté aussi bonne soit-elle.

Un des facteurs qui est susceptible de paralyser la majorité d’entre nous est celui de la peur. Peur qui se nourrit plus souvent que nous le pensions de nos constructions psychologiques. Combien de fois avons-nous freiné nos ardeurs du simple fait de craintes infondées? J’ai bien écrit des craintes infondées car il n’est nullement question d’encourager l’imprudence dans le présent article. Il s’agit plutôt de combattre, de surmonter et même de détruire les appréhensions pouvant nuire à notre essor personnel.

À l’image de cette superbe photo que j’utilise avec l’accord de mon ami Joël Pèlerin, bon nombre de nos craintes sont souvent que des chimères ressemblant à des serpents-jouets. Certes, nous pouvons être trompés aux premiers coups d’œil en voyant une telle photo, qui est très bien réalisée soi-dit en passant. Une question est ici d’une grande utilité : Pourquoi donc cette jolie dame caresse-t-elle ce serpent? La raison réside dans le simple fait qu’elle a su l’apprivoiser au point de le transformer en un jouet.

Il en est de même dans la vie. Plusieurs de nos craintes peuvent être métamorphosées en des jouets. Ainsi combien d’activités peuvent être faites si nous prenions le temps de les voir comme une opportunité sensationnelle d’accomplissement? Poser la question, c’est aussi y répondre. Une bonne dose de témérité peut être la base d’une grande réussite. Encore là, il faut savoir distinguer témérité et imprudence. Ceci écrit, bienheureux celui qui saura apprivoiser ses peurs car il aura apprivoisé la vie.

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada