- Dessin réalisé par Amani Lizah Glaise
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À la découverte d’un modèle nu féminin
À la découverte d’un modèle nu féminin
Source : https://actu.fr/normandie/caen_14118/caen-modele-vivant-marie-pose-nue_15143249.html

©Arnaud Héroult/Liberté Le Bonhomme Libre
Caen : modèle vivant, Marie pose nue
Depuis quatre ans, Marie Bâton de Caen est modèle vivant. Elle pose nue pour des cours de peinture, dessin ou modelage.
Pour la première fois, le musée des beaux-arts de Caen organisait la Nuit du modèle vivant jeudi 18 janvier.
Une centaine d’élèves, étudiants ou amateurs, sont venus dessiner des nus académiques. Face à eux, quatre modèles posaient nus (3 femmes, 1 homme), dont Marie Bâton.
Une sorte de retour aux sources, mais de l’autre côté du chevalet pour la Caennaise âgée de 30 ans. « Lycéenne (au lycée Fresnel à Caen) j’ai suivi les cours du soir à l’école des beaux-arts. Cela m’avait laissé un bon souvenir. »
Sans formation particulière, il y a quatre ans Marie a posé sa candidature à l’ESAM (école supérieure d’arts et médias) à Caen. Elle a été retenue.
« Comprendre son propre corps »
« Cela a alors dépassé mes attentes », s’éclaire cette joueuse des Hippocampes, l’équipe de roller hockey de Luc-Sur-Mer. « J’ai appris en échangeant avec les professeurs et les élèves. Leurs attentes, leurs envies. Il faut comprendre son propre corps. »
Un cours, « c’est 2 à 3 h. Des fois des journées complètes de 6 h ». Seul répit pour le modèle, une pause d’un quart d’heure toutes les heures.
Métier physique, le modèle doit savoir « supporter la douleur, mais sans souffrir ». Les douleurs, ce sont toutes ces tensions, points d’appui (tête sur un genou par exemple), engourdissement ou « crampes, heureusement je n’en ai jamais », rigole Marie Bâton, qui en revanche peut avoir la tête qui tourne après une longue pose.
En revanche, se dénuder, n’est pas un souci.
La nudité : un objet d’étude
» La nudité est synonyme d’intimité, mais lors d’un cours nous sommes un objet d’étude. C’est un travail. Il existe pourtant des modèles très pudiques ou complexés, plus souvent des femmes. Et du côté des élèves novices, ils peuvent être gênés 5 minutes, ensuite le regard change. «
À tel point que régulièrement, Marie croise en ville un élève qui ne la reconnaît pas « du premier coup d’œil ! ».
Pas gênée de ses formes, la jeune femme considère :
» Qu’il faut des modèles aux gabarits différents. Il ne faut pas lasser les élèves et les professeurs. N’avoir que des corps de déesses ou d’apollon, ce n’est pas bon. Être trop squelettique n’est pas apprécié non plus. «
En revanche, si elle est aussi une passion, « la profession de modèle vivant n’est pas reconnue. Ce sont des vacations, des contrats ponctuels. Nous n’avons aucune sécurité. »
Du yoga hard
Marie Bâton, malgré ses cours à l’ESAM ou lors d’ateliers en MJC par exemple n’arrive pas à joindre les deux bouts.
» Je ne peux pas en vivre et pourtant c’est mon métier. Je prends donc régulièrement des boulots de nuit. «
Les deux travails s’enchaînent parfois. Il faut alors ne pas écouter sa fatigue. Mais justement à quoi pense un modèle pendant qu’il pose ? » À tout ! A notre liste de courses, au film qu’on veut aller voir, au ménage en retard « , rigole Marie Bâton. Mais des fois on ne pense à rien. Dans ces cas-là, le corps est toujours mis à contribution, mais l’esprit est détendu. C’est une sorte de yoga hard : on fait le vide et on morfle un peu…
Avec quelques récompenses aussi. Marie a ainsi reçu des cadeaux d’élèves. « On m’a offert des aquarelles et des croquis. » Une sorte de retour sur soi.
Quel beau moment
Quel beau moment
Bonjour tout le monde,
Je suis présentement à Sept-Îles sur la côte-nord du Québec où j’y ai passé un week-end tout à fait formidable. En effet, la séance de nudité artistique qui a eu lieu ce vendredi 10 novembre dernier a été un franc succès. Les étudiants et étudiantes ont été tout simplement formidables envers votre humble serviteur.
Pour ma part, je leur ai offert une prestation de nudité artistique la plus professionnelle qui soit avec, grâce à la collaboration de la professeur du cours de dessins, madame Laurence Boulay, qui a eu l’amabilité de faire jouer des mélodies fort appréciées par tout le monde.
Qui plus est! Votre humble serviteur a eu deux autres contrats de séance de nudité artistique prévues respectivement les 22 et 29 novembre prochain d’abord à Montréal et ensuite à Grand Mère située près de Trois-Rivières. Je vous promet que plusieurs photos et vidéos seront réalisées à l’occasion de ces séances.
D’ailleurs, j’aurai la chance formidable d’être accompagné par deux amies intéressées par le monde du nu artistique. Ces amies me seront d’une aide précieuse pendant le déroulement des séances à venir. Je ne vous dis pas pourquoi. C’est un secret que vous découvrirez en temps et lieu.
D’ici là, portez-vous bien!
Je vous aime.
Rollandjr St Gelais
Québec (Québec)
Canada
Un court séjour à Montréal
