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La folie de la lune

La folie de la lune
DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

La folie de la lune

 

Ce soir, je suis d’une grande tristesse.
J’ai découvert la vérité qui tellement me blesse,
Qui a planté un poignard à la lame froide et sans pitié,
Au plus profond de mon cœur pour ne jamais y retirée.

 

Pourquoi m’a-t-il tant menti ?
Pourquoi avoir raconté tant sur moi ?
Pourquoi avoir mis sur mes épaules tant de poids ?
Pourquoi avoir eu à mon égard autant de cette sale hypocrisie ?

 

Pourtant, je l’ai tellement aimé, tellement adoré.
J’étais prête par preuve d’amour lui donner la liberté.
La chose que je lui demandais en retour fut la franchise,
Car elle seule comptait dans mon cœur de femme si éprise.

 

Était-ce trop lui demander simplement d’être franc ?
Sans pour cela venir vers moi sur un beau cheval blanc,
Maintenant il me reste à me tenir nue et à genoux sur cette dune,
Car je me sens envahir par cette ultime fureur celle de la folie de la lune.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada

Mon cheval blanc

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Mon cheval blanc

 

Fidèle compagnon de mes voyages,
Oui, tu étais certes fort avancé en âge,
Mais je te voyais sans cesse galopant et trottant,
Tu faisais réellement ma joie, Ô mon cheval blanc.

 

Belle et brave monture,
Tu avais force de vie et si fière parure,
Je prenais plaisir tel un gamin à monter sur ta selle,
Alors que tu me permettais d’aller faire l’amour à ma belle.

 

Et puis vint ces jours de guerre,
Où coula à grand flot tout ce sang telle une rivière,
Chevauchant arme au poing tous ces champs de bataille,
Nous ne craignons rien de nos ennemis et de toute cette racaille.

 

Fonçant vers ces fourbes gens,
Nous les terrifions sans ménagement,
Coups de sabre par-ci, coups de sabots par-là,
Nous savions avec soin les faire passer de vie à trépas.

 

Et puis temps de guerre fit place à temps de paix,
Nous ne savions que faire tellement cette vie nous plaisait,
C’est alors pour fuir toute monotonie et un peu pour laver nos péchés,
Que nous avons offert de faire rire les enfants dans un cirque pour gens hébétés.

 

Ô mon beau cheval blanc,
Tu méritais de partir autrement,
Vers des vers pâturages et des champs dorés,
Tu y es allé maintenant et pour toujours mon ami adoré.

 

De

 

RollandJr St-Gelais
Canton de Vaud
Suisse