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Peut-on ou non?

Peut-on non? Photo par Gb62da Teste par Rolland Jr St-Gelais Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/Don-t-ask-885557634

Peut-on ou non?

Certaines personnes peuvent être choquées de voir l’intimité du corps de la femme sur une photo réalisée dans un cadre artistique. Ont-elles raisons ou pas? Je réponds à cela qu’il s’agit de leur droit le plus stricte.

Cependant, l’art renferme une quantité incroyable de regards sur la réalité. Une réalité qui est parfois amplifiée, parfois déformée et parfois camouflée sous un voile pudique. Ceci sous-entend cette question cruciale : devrions-nous cacher telle ou telle partie du corps humain lors d’une création dans laquelle la nudité est présente? Je réponds à cela que tout réside à la fois dans l’intention de l’artiste et du public visé mais aussi de l’époque où cette œuvre a été créée.

L’intention de l’artiste peut être diamétralement opposée à la vision du public. Et quand j’écris l’intention de l’artiste j’y inclus également la participation active du modèle puisqu’il est le sujet de l’œuvre d’art. Serait-ce d’être obscène, de chercher la provocation ou bien de présenter le sujet tel qu’il le voit simplement? Par ailleurs, l’autocensure qui est une menace de plus en plus présente dans le monde actuel risque d’amener le domaine des arts à une épuration de tout ce qui fait la beauté de l’art, et en particulier de la nudité artistique. Cacher ce sein que je ne saurais voir ! Aussi bien dire, cacher toute la réalité aux yeux du public.

Il en est de même de l’ensemble du corps humain qu’il soit celui de la femme ou bien de l’homme. Mais attention! Tout doit se faire dans une présentation globale. Présenter un sein, une vulve ou bien un phallus n’a strictement rien d’artistique en soi. À vrai dire, cela doit être réalisée dans un environnement approprié. C’est notamment le cas de cette superbe photo puisque d’une part, le modèle est magnifique et que d’autre part, le milieu reflète l’abandon de ce qu’est l’art en tant que tel. C’est-à-dire la recherche de sa propre réalité. L’artiste est un simple être humain qui voit son environnement avec son regard. Un regard qui peut être accentué selon les modalités du temps présent.

En ce qui me concerne, j’aime beaucoup cette photo car elle nous permet de nous interroger sur ce que l’on perçoit ou pas comme de l’art. Ceci écrit, voir une vulve ou bien un sein ou encore un postérieur ou, le cas échéant un sexe masculin en état de flaccidité est possible à la condition sine qua none que cela soit présenté dans un cadre environnant global.

Merci d’avoir lu mon opinion sur le sujet.

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada

Rétrospective artistique de février 2018

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Dessin réalisé à Mont-Tremblant ce dimanche 25 février 2018

Rétrospective artistique de février 2018

Bonjour tout le monde,

Nous sommes déjà rendu au 1er mars. Que le temps passe vite lorsque nous avons la chance de se réaliser dans ce que nous affectionnons le plus dans notre vie. Pour ma part, outre le fait d’être passionné par le monde de la nudité artistique, force m’est d’admettre que la poésie et la photographie occupent bien entendu une part importante dans mes activités sans omettre mon penchant pour la lecture et la rencontre de gens avec qui une possibilité d’échanges est toujours possible. Échanger pour s’enrichir mutuellement ! S’enrichir en donnant le meilleur de soi ! S’enrichir en accompagnant notre prochain sur la route de la vie. S’enrichir en étant simplement soi-même, et rien d’autre.

20180219_165950.jpgSous un autre ordre d’idée, il m’a paru intéressant de réaliser une rétrospective de mes dernières activités en tant que modèle vivant, nu intégral, qui eurent lieu en ce mois de février. Un mois certes court, mais si bien rempli pour ce qui est de mes participations au sein d’écoles et d’ateliers. En effet, j’ai eu la chance de retourner dans la belle région de Montréal à la demande expresse de la professeure Samuelle D.-H. de l’U.Q.A.T. satellite Montréal afin d’offrir mes services en qualité de modèle vivant dans le cadre de son cours de création artistique. Il est vrai qu’il s’agit pour moi d’un grand honneur que l’on me fait lorsqu’une telle dame m’invite à une telle participation.

dea93_by_lequebecois1962-da2c92nJ’ai aussi eu l’opportunité de vivre pour la seconde fois une séance de shiwari avec la photographe professionnelle et elle-même adepte de cette discipline ancestrale asiatique du nom de Dea Kazoku. Une séance qui m’a été fort utile pour la publication future d’articles sur un sujet qui risquera d’en étonner plus d’un d’entre vous. Attention ! Il est à noter que tout a été pensé, fait, revu et exploré uniquement dans un cadre artistique et loin d’une quelconque forme de pornographie. Cette dernière n’a jamais eu, et n’aura jamais, de place au sein de mon blogue artistique. J’ai bel et bien écrit qu’il s’agissait là d’une seconde expérience puisqu’elle et moi avions déjà tenté pareille expérience en 2017.

 

Il est probable que plusieurs d’entre vous ne parvenez pas à comprendre le lien entre d’une part, ma passion en tant que modèle vivant et, d’autre part, l’expérimentation dans un tel domaine jugé surtout de « underground ». Je vous suggère d’attendre les publications à ce propos et, je vous le promet, vous serez étonnés du résultat. Rien est fait sans avoir eu au préalable un motif raisonnable et avec un souci constant pour le bon goût.

Qui plus est ! Mon petit détour dans la région hautement apprécié dans20180225_110927.jpg les sphères artistiques du Québec que sont les Laurentides a été pour votre humble serviteur une chance à laquelle il ne pouvait pas refuser. En effet, un groupe d’artistes au grand talent dans le monde du dessin a eu l’amabilité de m’inviter à venir leur offrir une prestation de mon crû. Allais-je rater une telle occasion de démontrer tout mon savoir-faire ? Pouvais-je me permettre de refuser mon aide, basée sur un professionnalisme sans faille et une authenticité dans chacune de mes poses. D’ailleurs, je me rappelle avec un certain amusement des poses que je tenais l’une après l’autre dès que le chronomètre sonnait la fin du temps requis pour chacune d’entre elles. À tel point que les artistes avaient à peine le temps d’aiguiser leurs crayons.

Enfin, la collaboration de mon bon ami Eri Kel de la France qui m’autorisa à m’inspirer de ses véritables petits chef-d’œuvres dans l’optique de composer plusieurs de mes plus beaux poèmes m’a été fort utile à la fois pour agrémenter mon blogue mais aussi à l’enrichir par tant de talent. Un talent immense. Il est toutefois vrai que bien d’autres activités eurent lieu en ce mois de février, mais il m’est paru plus que nécessaire de citer que celles-ci dans le but d’alléger le présent article.

Merci infiniment de m’avoir lu.

Bon et heureux mois de mars à tout le monde !

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Ce fut court mais agréable

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Votre humble serviteur : RollandJr St-Gelais

Ce fut court mais agréable

Bonjour tout le monde,

J’espère que votre semaine a été bonne pour vous. Pour ma part, elle a été bien haut-delà de mes attentes. En effet, j’ai obtenu un contrat en tant que modèle nu pour une durée de quatre séances qui auront lieu dans un établissement d’enseignement situé dans la belle ville de Sept-Îles sur la côte-nord. Cela va me faire drôle de poser nu au sein d’un collège que j’ai jadis fréquenté avant d’effectuer mes études universitaires. Qui plus est ! C’est à Sept-Îles où votre humble serviteur est né un 24 mai 1962. Bref, cela me fait un petit velour au cœur d’y retourner dans un cadre artistique et de nudité absolue.

Ma semaine s’est terminée en beauté grâce notamment par un court20170914_185003 séjour dans la métropole du Québec, c’est-à-dire Montréal, où une exposition sur le thème de l’érotisme, voir même la sexualité proprement dite, avait lieu dans un local réservé pour cette occasion. Croyez-moi sur parole ! Je n’ai en aucune façon regretté mon aller-retour Québec-Montréal afin d’être présent à l’ouverture d’une telle exposition. Une exposition où le corps nu, l’érotisme, la sensualité et la sexualité y étaient présentés de manière, certes fort provocatrice vu la teneur du thème proprement dit, respectueuse tant envers les modèles qui ont posé nu pour les réalisations présentées au grand public que pour les personnes venues assister à cette toute première.

20170914_184104Que puis-je dire de ma soirée ? Tout d’abord, j’ai été fort heureux d’y retrouver une photographe avec qui j’ai jadis travaillé à l’occasion d’une série érotique. Une série qui nous a permis d’explorer une facette méconnue du public en général et qui est la sensualité d’un corps nu atteint d’un handicap physique. Mais, attention ! Il s’agit avant toute chose de l’exploration d’une telle sensualité à travers le regard féminin. Que de beaux souvenirs nous avions pu nous remémorer lors de nos discussions. Il va sans dire que j’en ai profité pour découvrir d’autres réalisations photographiques que ma charmante amie Gabrielle Doutre a gracieusement présentées aux gens venus participer à cet événement. D’ailleurs, et c’est un élément fort intéressant à retenir, elle est l’une des rares artistes présents à cette exposition à avoir montré une oeuvre où la splendeur du sexe masculin en érection y est exhibée, au sens noble du terme, parmi toutes les photos. Il y a là quelque chose qui mérite quelques applaudissements de votre part. N’est-ce pas ?!

Ensuite, j’ai été impressionné par l’accueil chaleureux des gens. Un accueil qui prouve à la perfection que l’art érotique peut à la fois ê20170914_191437tre vécue, expérimentée et manifestée de manière des plus respectueuses tant chez les artistes et leurs modèles que par le public. Ceci est, du moins à mes yeux, fort important à souligner puisque d’une part, l’image de la sexualité est malencontreusement galvaudée de façon fort déplorable au sein de notre société et que d’autre part, les artistes qui oeuvrent dans un tel domaine semblent recevoir une opinion  qui leur est plutôt défavorable au sein de la population. Un peu comme si ils étaient, et j’y inclus les modèles, que des pervers assoiffés de sexe et sans moralité. Or, il n’en est strictement rien.

20170914_192802Enfin, la diversité des oeuvres est sans conteste un facteur qui rend une telle exposition si intéressante. À ce sujet, j’ai été ébahi par les oeuvres réalisées par madame Ania Jarda qui se sert uniquement de son imagination pour créer des nus féminins réellement extraordinaires. Que de couleurs ! Que de beautés illuminées ! Que de vie en chacune de ses oeuvres ! Que d’imagination débordante ! Et, le plus intéressant, quelle liberté dans sa manière de peindre ses modèles enfouis dans le plus profond de son esprit. À vrai dire, ses peintures m’ont fait vivre,  un tant soit peu, la fabuleuse époque du psychédélique et du Peace & Love des années 1960 tellement elles m’ont amené à voyager à travers le temps. Bravo à cette artiste extraordinaire. Qui sait ! Un jour, je serai peut-être un de ses futures modèles … en chair et en os. Soyez convaincus d’une chose, je le souhaite ardemment d’autant plus, et je l’affirme avec grande humilité, la nudité de mon corps est, semble-t-il pour l’ensemble des artistes, une source incroyable d’inspiration.

Je termine ce présent article pour vous rappeler que ladite exposition se déroule actuellement dans la ville de Montréal au 3890 rue Ste-Catherine Est, et ce du 14 au 17 septembre inclusivement de 18h00 à 23h00. Coût du billet est de 10.00$. À ce prix-là, c’est à ne pas manquer.

Merci de m’avoir lu !

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Faire passer le message

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Faire passer le message

Faire passer le message

Bonjour tout le monde,

Aujourd’hui, j’ai décidé de partager avec vous mon opinion sur l’utilité de la pose nue, dans un cadre bien entendu artistique, afin de faire passer le message auprès de la masse populaire. C’est un fait que l’on ne peut nier; le commun des mortels est envahi par des messages en tous genres, que ce soit à titre d’exemple en politique, en matière de publicité ou encore de la part de divers mouvements sociaux. Ici, presque tout est sujet à promotion.

Parfois, une propagande peut être menée au détriment de la démocratie. Les cas de l’Allemagne nazie et de l’ex-Union soviétique en sont de parfaits exemples. D’ailleurs, Joseph Gobbel est reconnu par la plupart des historiens comme le maitre incontesté dans ce domaine. À vrai dire, il prouve à lui seul que bien souvent le maniement de la plume est davantage efficace que les armes pour parvenir à ses fins lorsque notre vision de l’être humain est pervertie par le machiavélisme.

Toutefois, l’utilisation de l’image peut être encore plus efficace que la plume lorsque les intentions sont nobles. Une noblesse qui tire sa source dans le respect de l’être humain et de son environnement.(1)  Il faut noter qu’un tel phénomène provient, selon moi, que l’image dit à la fois tout et l’essentiel. Que l’efficacité de faire passer le message est accrue à son maximum. Ne dit-on pas qu’une image vaut mille mots?

Cela est d’autant plus vrai lorsque l’utilisation de la nudité est faite de manière professionnelle. En effet, il suffit de peu pour faire passer un message que je qualifierais empreint d’humanité que ce soit pour promouvoir une idée jugée jusque-là trop « marginale » ou encore pour dénoncer une situation d’injustice ou bien pour mener à bien une campagne de sensibilisation. Le cas le plus célèbre et digne de mention est bien celui de la magnifique Milo Moiré qui réalise depuis plusieurs années des séries photographiques tout à fait remarquables.

Bien entendu, il y a aussi d’autres artistes qui utilisent judicieusement la nudité comme outil de travail dans leurs procédés. J’ai eu la chance de trouver une publication fort intéressante où l’artiste a utilisé la nudité de trois modèles féminins afin de dénoncer toute la violence inhérente à la consommation de viande. L’ensemble de son travail est, c’est le moins que l’on peut dire, exceptionnel. Tout est orienté vers l’objet tant décrié avec soin et sans aucune exagération. « Était-il nécessaire de présenter trois modèles nus pour faire passer un tel message? » me direz-vous? Hé bien si!

Trois modèles nus féminins qui prouvent que l’Homme est capable du pire comme du meilleur. Et que, bien malheureusement, c’est dans le pire qu’il est le … meilleur. Pensons, entre autres choses, aux superbes manteaux de fourrure qui sont souvent des oeuvres d’art mais qui sont fabriqués et conçus avec de la fourrure animale. Animal qui a été plus souvent qu’autrement abattue de manière cruelle. Devrais-je écrire de manière inhumaine? Je ne le pense pas puisque seul l’être humain est capable d’agir ainsi. J’espère que le message est passé.

Merci de m’avoir lu.

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Source de la photo choisie: http://nifmagazine.com/meat-murder-jay-marroquin/

  1. Bon! Je reconnais que bien des affiches prônant la collaboration sous Vichy, à titre d’exemple, furent placardées dans les grands centre urbains de la France. On ne peut, hélas, refaire l’histoire.