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Le pont
Le pont
Que nous le voulions ou pas, un jour ou l’autre.
Un passage, court ou long, où nous attend un hôte,
Les sages conviennent que la vie est faite ainsi depuis l’aube du temps,
Les jours, qu’ils soient torrides ou solitaires, passent aussi vite que le vent.
Nous naissons sans bien et nus comme des vers.
Ayant des destins fort différents sur la terre.
De l’enfance parfois brisée par tant de mal,
À l’adolescence cheminant à travers les dédales.
Puis, vient la période de l’homme et de la femme.
Deux êtres à si différents emportés par la passion et ses flammes.
Chacun fera son chemin, son parcours de vie et son destin.
Chacun fera son possible avec ce qu’il aura dans les mains.
La vieillesse nous saluera avec ses cheveux d’argent.
Faisant au passage des traces sur les visages de tant de gens.
Ces traces qui témoignent de tant de joie, de peine en une vie.
Mais, quoi de plus beau qu’une aînée qui dit à la vie un grand merci?
Les parcours de l’existence sont différents les uns des autres.
Certains trouvent le réconfort en des mages et deviennent des apôtres.
Quelques réponses sont bonnes alors que d’autres n’ont pas toujours tort.
Face à tant de questions irrésolues sur le sens de la vie de la mort.
Toutefois, une question est entre toutes la plus cruciale.
Elle concerne aussi bien les nobles gens que les vandales.
Qu’y a-t-il à l’autre bout du pont une fois notre vie accomplie?
Peut-on espérer un monde meilleur ou bien que tout sera à jamais fini?
J’ose croire mes amis et connaissances,
Qu’il y aura selon notre parcours une renaissance,
Mais, d’ici là, pas de crainte nous devrions éprouver.
Envers le moment où nous allons revoir nos êtres que nous avons aimés.
Avant que ce moment inéluctable soit arrivé,
Apprenons à vivre ensemble avec respect et authenticité,
Ainsi nous aurons le cœur léger au jour où nous traverserons le pont,
Nous l’enjamberons alors avec un refrain et d’un seul cœur nous chanterons.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Zoé au piano
Zoé au piano
Dans cette pièce remplie de tant de gens,
Des gens de tous les styles, les petits et les grands.
Des gens qui ignoraient que faire de leur soirée et de leurs idées.
Des gens éloignés de leurs patries, de leurs contrés, de leurs êtres aimés.
J’avais accepté, ne me demandez pas la raison, de venir jouer,
De jouer du piano et de chanter quelques refrains si enjoués,
Et de faire passer le temps à ces inconnus aux cœurs égarés et lourds,
Des cœurs restés encore bien ancrés au port d’attache dès leur départ au petit jour.
Mais, où avais-je la tête? Permettez-moi de me présenter.
Je suis la cadette d’une famille d’artistes et je suis la belle Zoé,
Une famille d’artistes, de troubadours et de chanteurs depuis des générations,
Nous avons connu des peuples variés sur des terres et qui devinrent des nations.
Mais, ce soir, je suis présente seulement pour ces pauvres malheureux.
Ces hommes qui naviguent sous différentes bannières et sous les cieux,
Des marins dont la peau est brûlée par le soleil et le visage marqué par le temps,
Des marins semblables à des enfants et qui fredonnent d’une seule âme un air d’antan.
Assoyez-vous, confortablement ! Je vais bientôt jouer de ce piano.
Sur des mélodies diverses, je vous amènerai vers un monde nouveau.
Un monde inconnu que vous n’en croirez pas, ni vos yeux, ni vos oreilles.
C’est pendant que je joue au piano qu’on me surnomme Zoé la merveille.
De