- Ô mon ami Pierrot Par RollandJr St-Gelais Photo par Marc Bergmann Source : https://www.deviantart.com/marcbergmann/art/very-tender-touches-848604333
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Rouge
- Rouge Poème de RollandJr St-Gelais Modèles : JenovaxLilith Photo by Bille Mitchell Source : https://www.deviantart.com/jenovaxlilith/art/red-791726605
Rouge
Couleur rouge,
Quelle belle couleur!
Couleur de l’amour et parfois de frayeur,
Du drapeau à l’étendard qui au vent bougent.
Couleur aux multiples symboles,
Qui du sang versé est une noble obole,
Du sang coulant dans les veines des soldats sacrifiés,
De ces hommes ayant donné leurs vies pour leurs bien-aimées.
Rouge vif de ce boudoir,
Que dame si belle porte ce soir,
Serait-ce pour un de ses nombreux amants?
Qui l’a attendue depuis tellement longtemps.
Femme à la peau de satin,
Et que dire de la douceur de ses mains?
Portant avec fierté les bijoux offerts par un cœur épris,
Qui lui aurait tout sacrifié par une passion absolue n’eut été de lui.
Sachant avec brio exhiber sa nudité,
Une nudité parfaite sans aucune arrière-pensée,
Ayant pour parure celle d’une lointaine princesse étrangère,
Une châtelaine pour qui preux chevaliers face à l’ennemi la libérèrent.
Ce que j’aimerais être ce doux vêtement,
Car sur ses épaules, je me déposerai délicatement.
Afin d’être maintenant et pour toujours plus près d’elle,
Et sentir son parfum si doux tel que le vol d’une hirondelle.
Par
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Offrande de Sabbat
- Réalisation photographique par Elizabeth Blair Stephenson Model is JenovaxLilith on DeviantArt Avec la permission de JenovaxLilith. https://www.deviantart.com/jenovaxlilith/art/I-Disagree-827853311
Offrande de Sabbat
Depuis cette magique nuit,
Où j’ai appris à vous être soumis,
À devenir un bon garçon obéissant,
À être entre vos mains un jouet satisfaisant.
En me laissant caresser par vos mains si douces,
Alors que j’étais à votre merci dans votre chaude douche,
À votre volonté de faire de moi tout ce qu’il vous aurait plu,
Seul et fragile devant vos yeux admiratifs de me voir ainsi nu.
Que pouvais-je faire pour vous satisfaire ?
De votre beauté captivante, je ne voulais pas m’en défaire.
De vos tatouages, je les jalousais tant de ne point en faire partie.
Vous offrir ma peau en guise d’obole, telle était en cet instant mon envie.
M’allongeant dans votre baignoire,
Tel un holocauste pour une magie noire,
J’écoutais avec délice votre voix envoûtante,
Prononcer d’un grimoire cette incantation ensorcelante.
Lève-toi et suis-moi dans mon donjon,
C’est l’heure où je t’enseignerai grande leçon,
D’aimer mes supplices au point de ne pouvoir t’en passer,
De ton corps je saurai bien avec ma générosité le dompter.
Sens sur tes bras la douceur de mes cordes,
Obéis à mes désirs car pour toi ils seront des ordres,
Que chaque parcelle de ton corps devienne mon terrain de jeu,
Que tes souffrances soient au gré du temps la satisfaction de mes vœux.
Voilà les mots que vous avez prononcés,
Que j’ai lu en silence dans vos sadiques pensées,
De vos moindres désirs, de vos aspirations et de vos souhaits.
Enfin bref, et pour être franc avec vous, tout ce qu’il me plaisait.
Tel un élève docile,
Je recevais sur mon dos fragile,
Les lanières de cuir de cet adorable fouet,
Malgré mon silence, vous saviez que j’en redemandais.
Déliant ces liens qui me retenaient,
Vous avez souris? Bien sûr que je m’en doutais.
Car vous aviez un projet particulier en cette veille de Sabbat.
Sur cette table rouge de sang de ses victimes, vous unir à moi.
Par quelle action perfide, ai-je mérité cet honneur?
Fou de joie, je l’étais, dès que j’ai su quel serait votre bonheur.
Être offert en pâture à votre corps selon vos secrètes aspirations,
Ô maîtresse, veuillez agréer ma semence lors de notre charnelle union.
Par vos gestes si excitants et vos étreintes si luxurieuses,
Vous avez réussi à briser au plus profond de moi toute ma volonté,
Et ainsi, avec belle passion, me laisser par votre savoir-faire dominer,
J’étais votre jouet dont vous saviez tirer plaisir avec une allure ricaneuse.
Nous laissant aller à nos pulsions libératrices,
Avec bon gré, vous étiez ma bien-aimée dominatrice.
En ce vendredi de pleine lune, vous étiez une reine sans roi.
De ma verge gorgée vous en avez extrait potion étrange pour le Sabbat.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Je suis la sorcière

Magnifique photo réalisée par Tastethewine Modèle ? Elena
Je suis la sorcière
Je l’avoue, je suis la sorcière,
Et la croix tatouée est à l’envers,
Mes pouvoirs, je les retiens de ma mère,
Qui m’enseigna les secrets des plantes de la terre.
Des sortilèges, je vous ai jetés.
Au nom de mes sœurs bien-aimées,
Celles que vous avez faites périr sur les bûchers,
Au Nom de votre Dieu d’amour alors que vous êtes sans pitié.
De vos prières, j’ai répondu par mes incantations.
De vos craintes, vous m’avez répondu par une excommunication.
Et de vos rites insensés, je m’en moquais avec grande satisfaction.
En allant danser pour rendre grâce à mère Nature en parfaite communion.
Allez-y ! Torturez-moi ! Fouettez-moi pour me faire avouer,
Tous les crimes que vous avez faits et que je ne saurais m’accabler.
Ne craignant point la mort qui m’ouvre ses bras telle le ferait une sœur.
Allez-y ! Suppliciez-moi ! Écartelez-moi ! Car de la mort je n’en ai point peur.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Je ne baisserai jamais les yeux
- DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de
Je ne baisserai jamais les yeux
Femme à la peau blanche,
Fille de reine au-delà de La Manche,
Descendante d’un peuple sans cesse insoumis,
D’un peuple fier, au sang noble et au tempérament aguerri.
Témoin de l’arrivé de vos navires,
Vous, barbares, pour qui tout chavire,
Soyez sûrs que vos connaîtrez douleur et défaite,
Que vos cris de guerre se changeront en larmes de pertes.
Nos rives de diamants deviendront vos cimetières,
Dès l’instant où, armes aux poings, vous foulerez nos terres.
Vos bras glorieux aussitôt levés vous seront prestement arrachés,
Et vos yeux ébahis par la terreur et le désarroi vous seront transpercés.
Je suis celle qui commandera nos armées,
De ces hommes aux cœurs épris de leurs bien-aimées,
Et qui, jusqu’au dernier, vous jetteront à la mer là d’où vous venez.
Devant vous je ne baisserai jamais les yeux car fille de reine, je suis née.
De