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Le drap rouge

Le drap rouge Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Samo 19 Modèle : Belem Source : https://www.deviantart.com/samo19/art/The-red-drape-968637216

 

Le drap rouge

 

Tu étais étendue sur le lit.

Je t’entendais avec plaisir respirer.

Mes pas effleurèrent à peine le plancher.

Car, je craignais tellement de faire du bruit.


Nous avions partagé tant de secrets en cette chaude nuit.

Tels des amants qui s’enlacent sous le coup de minuit.

Dans une rafale de passion et de fièvre soupirante,

Tu as désiré être prise en des positions étonnantes.

 

J’ai ressenti ton intimité vibrer lorsque j’ai glissé en toi.

Avec une précaution, aimante quelques-uns de mes doigts.

Un véritable bonheur de t’avoir fait connaître cette sensation.

J’ai eu la chance inoubliable de te procurer avec attention.

 

Tes yeux brillèrent comme une étoile filante.

Ton sourire coquin était d’une blancheur éclatante.

Pendant que ma langue léchait le contour de tes superbes seins,

J’adorais percevoir la sève chaude couler à grand flot de ton vagin.

 

Cette étoffe est l’ultime témoin de notre relation interdite.

Un amour qui est, aux yeux de cette société hypocrite, illicite.

Lors de nos étreintes, je t’entendais crier jusqu’au ciel ta jouissance.

Ô, ma chérie, ta vénusté était, à mes yeux éblouis, d’une lueur flamboyante.

 

La verge recouverte par tes lèvres pulpeuses.

Je voyais avec joie que cela te rendait heureuse.

Tu m’as procuré un plaisir dans une intention précise.

Que j’ai deviné lorsque sur mon sexe, tu t’es assise !

 

Je t’ai avoué avec confiance mon unique faiblesse.

Mais, par ta patience, tu as su extirper ma hardiesse.

Une fois ma hampe gonflée de sang et fièrement élevée,

Dans des va-et-vient constants, j’ai pu avec brio te combler.

 

Les parfums suaves de notre singulière ardeur,

Ils sont les témoins de nos instants de bonheur.

Ils resteront à jamais imprégnés sur ce tissu,

Qui te recouvre maintenant que tu es nue.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Les bas de femme

Les bas de femme Poème de Rolland Jr St-Gelais De la collection de Appetitive-Soul Source: https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/Dfmh7zc-9455a7a8-f1ae-44c9-be16-2e01de40e1f4-963700987

Les bas de femme

 

Voilà une femme à la peau douce comme de la soie !

Elle a parfumé son corps d’un arôme tellement bon.

Sa beauté exquise met en l’homme que je suis tant de joie,

Une pureté se trouve dans les parcelles de sa chair sans contre façon.

 

Par son expérience, elle sait que j’adore ces rubans de dentelle.

Ils enjolivent ses cuisses, les rendant ainsi précieuses comme des bijoux.

Ils sont l’expression incontestable d’une sensualité et d’une vive étincelle.

Ils éveillent autant mes désirs, mes fantasmes et mes rêves les plus fous.

 

Elle les manipule délicatement tels des parchemins faits d’or et de velours.

Des textes sacrés qui dévoileront le moment venu la richesse de leur mystère.

Digne représentation de son être tant adulé par un éphémère amour !

Elle démontre par ce fait tous ses charmes et ses fins caractères.

 

Peu importe les époques qui passent, ils seront toujours à la mode.

Jeune femme, magnifique comme une rose, qui porte de tels atours.

Permettez-moi de vous offrir ces écrits en votre honneur, cette ode.

Car, dans votre lit, je vis de belles aventures, de nuit comme de jour.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Une méditation calme sur le va-et-vient

DeviantArt du photographe RickB. : https://rickb500.deviantart.com/ Pour acheter un exemplaire du portfolio, écrire à cette adresse email : rickB@arcor.de

Une méditation calme sur le va-et-vient

 

Je suis enfin seule et nue.

Sur cette bougie, je porte ma vue.

Dans la tranquillité de la nuit,

Je n’entends aucun bruit.

 

Me réfugiant dans la profondeur,

De mon être sans crainte et sans peur.

Loin du tumulte de la civilisation,

Qui possède, d’humanité, que le nom.

 

Je suis isolée dans cette pièce totalement dénudée,

D’aucun superflu ! Tel un tout petit, un nouveau-né.

Je fixe la flamme vacillante de cette chandelle,

Me souvenant à tel point que ce que la vie est belle.

 

Elle éclaire mes seins avec une chaleur bienfaitrice.

Alors que je rêve d’être pour mon enfant une mère protectrice.

Sentant ses lèvres pures téter le lait produit par mon corps.

Pendant que je lui répéterai avec amour qu’il est mon trésor. 

 

Tel un lampion allumé dans une cathédrale,

J’implorerai les cieux d’éloigner de toi tout le mal.

Du plus grand bonheur à chaque jour de ta vie.

Voilà ce que je désirerai pour toi, mon chéri.

 

Entre mes bras, je te bercerai avec tendresse.

Dans le creux de mes mains, je te protégerai de la détresse.

N’est-ce pas là le plus secret de mes rêves d’adolescence ?

De donner la vie à l’être qui saura perpétuer une descendance.

 

Étant sorcières depuis de nombreuses générations.

Ma mère m’a transmis un rituel à accomplir dans la maison.

Cette demeure où mon époux et moi voulons fonder une famille.

Un scénario à effectuer lorsque les étoiles au plus fort brillent.

 

Une méditation sur le va-et-vient.

Qui devra se réaliser avant le matin.

En répétant ce refrain mystérieux tiré du temps passé ;

« Je t’en conjure. Sors du néant. Viens, mon enfant bien-aimé. »

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

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Le moment où elle m’a souri

Le moment où elle m’a souri Poème de Rolland Jr St-Gelais Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/79-929706293

Le moment où elle m’a souri

 

Un jour, je me suis rendu dans la splendide cité de Paris.

La « Ville Lumière » qui porte bien son nom à ce que l’on dit.

Des cabarets aux aspects simples où se produisent des artistes,

Des musiciens qui jouent des chansons joyeuses ou tristes.

 

Il y a même des endroits qualifiés d’un peu spéciaux.

Des mecs de toutes les classes sociales y vont incognito.

Des époux ignorés aux célibataires en manquent d’affections.

Vous constaterez qu’en ces années instables, ils sont devenus légion.

 

Profitant de mes vacances au maximum,

Je me suis dit : pourquoi pas ? Je suis aussi un homme.

M’informant en toute discrétion où je pouvais trouver un tel endroit.

Aussitôt que j’ai appris ce renseignement, je m’y suis dirigé de ce pas.

 

Une maison où une lampe rouge brillait imperceptiblement.

Sur le côté droit d’une porte qui rompait avec l’âge de cet établissement.

Une fois ma venue dûment payée, j’y suis entré sans trop me questionner.

Après tout, j’y suis allé non pas pour m’embêter, mais bien pour m’amuser.

 

J’ai fait la connaissance de la charmante Chloé.

Une dame qui avait conservé de sa jeunesse l’éclat de la beauté.

Car, je me doutais bien, par son tempérament mature,

Qu’elle était d’une phase de l’existence plutôt mure !

 

Nuit si raffinée tant désirée en ce monde si imparfait.

Moment de délectation pour mon corps, pour mon palais.

Enivré de parfum mystérieux et de baisers prodigués,

Par une hôtesse aux apparences d’une antique divinité.

 

Mais, par-dessus toute chose, ce qui restera en ma mémoire.

Un doux souvenir qui me réchauffera le cœur lorsque viendra le dernier soir.

Le moment fatidique où mon âme quittera ce corps vers une autre vie.

C’est la fois où, avant que je retourne à mon hôtel, elle m’a souri.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

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Que vois-tu?

Que vois-tu? Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Gb62da Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/What-do-you-see-893404543

Que vois-tu?

 

Que vois-tu?

Est-ce une femme nue?

Est-ce une femme à moitié vêtue?

Est-ce une femme d’un voile revêtue?

 

Femme à la peau blanche,

Qui sur un siège se déhanche,

De ses tatouages qui la branchent,

À son teint qui magnifiquement l’agence.

 

Tenant en ses mains un foulard d’un rouge étonnant,

Cherchant à cacher de nos regards ses seins tendrement,

Elle nous présente, avec plaisir, son intimité délicatement,

Afin de satisfaire notre curiosité tels des vilains garnements.

 

Femme belle et d’une étrange pudeur,

De ces yeux furibonds, elle n’en a pas peur.

Car elle s’arrêtera au bon moment, à la bonne heure.

Afin de préserver sa grande expérience de tous leurres.

 

Mais, fait cocasse, en cet instant, je dois vous avouer.

Cette posture, reconnaissons-le, fort agréable à regarder,

À une œuvre d’art, dans une galerie, que j’ai avec patience admirée.

De cette « Origine du monde », je me suis longtemps interrogé.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

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