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Titanic version québécoise

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Le Titanic version québécoise (Mont-Tremblant 25 février 2018)

Titanic version québécoise

Bonjour tout le monde,

20180225_120331Je poursuis la rédaction de mes articles concernant ma prestation surprise qui a eu lieu à Mont-Tremblant en vous parlant d’une pose que j’affectionne et qui peut être intitulée  » Titanic version québécoise ». Vous comprendrez sans aucun doute qu’il s’agit ici d’une point d’humour à l’égard de ce grand classique, peut-être même le plus grand dans l’histoire du cinéma, qu’est l’oeuvre gigantesque de James Cameron du « Titanic ». Véritable chef-d’oeuvre réalisé en 1997 et dont les critiques de cinéma et le grand public eurent que des éloges à l’endroit du réalisateur. Éloges pleinement mérités selon moi.

J’aime beaucoup réaliser une telle pose lorsque la20180225_113704 durée de travail, c’est-à-dire le temps alloué pour le maintien de telle ou telle pose, dépasse les 20 minutes. Pourquoi donc me demanderez-vous ? Trois raisons majeures m’incitent à prendre cette pose tirée d’une séquence des plus romantiques du film de James Cameron. C’est ce que je vous explique dans ce qui suit.

20180225_110858En premier lieu, l’aisance avec laquelle je peux tenir ainsi devant un groupe d’artistes, et ce peu importe leur nombre est sans aucune comparaison avec les autres positions pratiquées lors des séances. D’ailleurs, ladite pose a été faite après celle où je devais me tenir debout pour environ le même temps demandé. Souvenez-vous que je n’ai qu’un demi pied pour accomplir pareille tâche. Qu’à cela ne tienne, mon désir de me surpasser était plus fort que moi. Bref, une position plus confortable était plus que bienvenue.

En deuxième lieu, une telle position permet à l’artiste20180225_113726 de percevoir presque les moindres parcelles de mon physique avec une aisance incroyable. Mais, attention ! Ceci ne signifie aucunement qu’il y ait une forme quelconque de voyeurisme, ni d’exhibitionnisme. Deux réalités qui n’ont pas de place dans le domaine de la nudité artistique. Ceci écrit, l’artiste peut dessiner avec une plus grande aisance ce qu’il a envie de transposer sur papier pour son plaisir et pour celui de la postérité. Que voit-il ? Comment le voit-il ? Que peut-il bien découvrir et, surtout, que désire-t-il laisser sur son support ? Le rôle du modèle, et c’est là mon opinion, consiste justement à lui facilité la tâche.

En dernier lieu, une telle position me permet de me projeter dans le temps et dans l’espace. Autrement dit, mon âme quitte momentanément mon corps pour se retrouver en d’autres lieux et en d’autres moments de ma vie. C’est, si me permettez l’expression, exactement comme si je rêvais sans dormir et sans perdre la conscience d’être modèle pour un groupe. Être là sans y être tout à fait. La meilleur image qui me vient à l’esprit est celle de l’ermite qui du fond de sa grotte ressent le monde qui l’entoure sans quitter les lieux. Il est là sans être là, absent tout en étant pleinement présent.

En résumé, voilà bien une pose qui nous fait penser certes à une séquence cinématographique extraordinaire. Et pourtant, nonobstant ma petite point humoristique dans le titre du présent article, elle renferme toute une gamme de mysticisme. Un mysticisme vécu au plus profond de soi. Être en soi pour devenir plus prêt de l’autre.

Merci de m’avoir lu !

RollandJr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada