Archives de tags | souhait
En ce pays étranger
En ce pays étranger
Dans une ruelle, je marchais en solitaire,
L’âme en peine, je poursuivais mon chemin.
Je sentais mille parfums qui embaumaient l’air,
Ne doutant pas un instant, ce que me réservait le destin.
Cela faisait à peine quelques jours,
Que je suis arrivé en ce pays où coulent le lait et le miel !
Une région où le soleil, de tous ses feux, brille pour toujours.
Un coin du paradis perdu qui me rappelle comme la vie est belle.
J’entendais chaque matin l’invitation à la prière.
Pour un dieu que l’on dit saint et miséricordieux.
Et qui a été, malgré lui, la source de bien des guerres.
Voilà un fait que je qualifierais volontiers de très curieux.
Je découvrais ce peuple avec un certain amusement.
Contre toute attente, j’ai aperçu une belle inconnue.
Comme moi, elle semblait vivre bien agréablement
Elle était, pour mon plus grand bonheur, à demi vêtue.
En ce pays étranger, j’y avais trouvé un refuge.
Je sais bien qu’il s’agit d’une autre de mes idées folles.
C’est alors qu’une envie irrésistible de le rencontrer me gruge.
Mais, aussitôt pris en compte le défi de la langue, mon rêve s’envole.
Toute bonne chose a, en cette vie, une durée éphémère.
C’est la raison pour laquelle, je suis ancré sur le terroir.
Mon souhait de vivre une pareille occasion était sincère,
Mais, en mon cœur s’est installé un profond désespoir.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Tranquillité
Tranquillité
Aujourd’hui, j’ai un seul souhait.
C’est de faire simplement ce qui me plaît.
De prendre la vie du bon côté sans m’inquiéter.
Et, dans les courants de l’aventure, y plonger.
Peu importe l’argent que je vais économiser.
Tous les biens de valeur que j’aurais accumulés,
Rien de cela ne me suivra le jour de mes funérailles.
On croit que tout durera jusqu’au moment où ça déraille.
Nos espoirs et nos inquiétudes sont que des illusions.
Peut-être que nos rêves, nos projets se concrétiseront ?
Nous travaillons depuis toujours pour un avenir meilleur.
Cependant, sans crier gare, s’annonce notre dernière heure.
Il est véridique que c’est dans le silence des flots,
Que je trouverai la source originelle de mes mots !
Toutefois, c’est dans la douceur de mon voile blanc,
Que je découvre en moi un univers totalement différent.
Je ferme les yeux tout en acceptant d’être submergée.
Par une eau bleue traversée de mille rayons ensoleillés.
Retenant mon souffle en prenant conscience de ma faiblesse.
Devant la réalité éphémère de mon être, je préfère en rire d’ivresse.
Quelle drôle de sensation que d’être emporté par le courant incessant !
Quel fait étrange de penser qu’aussitôt émerger, je sentirai le vent.
Quel plaisir indescriptible de voir mon reflet déformé par la houle !
Cette vague laiteuse me faisant apparaître la présence d’une foule.
Mon corps se laissant dorloter par cette main qui m’entoure.
Ressentant le bienfait lointain d’une chaleur émanant d’un four.
Celui auprès duquel, dans mon enfance, je me tenais tout à proximité.
Dans le chalet au bord d’un lac de mes grands-parents chaque été.
Malheureusement, toute bonne chose à une fin.
Je dois sortir de ce lieu intime auquel je me sens si bien.
Tel un nouveau-né que l’on extirpe de la forteresse maternelle.
Je dois de ce pas réintégrer cette terre si belle, mais si cruelle.
De
Rolland Jr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Je garderai le sourire
Je garderai le sourire
Cela faisait si longtemps.
Que je ne t’avais pas vu mon bel amant !
Je m’ennuyais tellement de nos étreintes,
Une fois les lumières de ta chambre éteintes.
Mon corps languissait de ne plus ressentir,
Ta vigueur et ta virilité qui témoignent de ta force de vivre.
J’ai rêvé maintes fois à tes baisers donnés avec tendresse,
Lesquels accompagnèrent si bien tes douces caresses.
Je voulais de toi, mon très cher, Rolland,
Lorsque je jouais avec ma bille très longtemps,
Aussitôt que j’étais couchée dans mon lit douillet,
Et que lentement, dans mes draps, je m’endormais.
Maintenant, je suis bel et bien avec toi.
Tu m’obéiras à chaque claquement de doigts.
Jamais de ma vie entière, je devrais dire, de mes nuits,
J’ai connu un homme sachant si bien combler mes envies.
À voir tes yeux étrangement pers,
Je crois que tu as un désir pervers.
Ne t’en fais pas pour si peu, car j’ai apporté,
Tout ce qu’il faut pour, ce souhait, avec passion, le réaliser.
Lubrifiant exclusivement d’excellentes qualités !
Un nom que l’on ne trouve pas dans les supermarchés.
Je l’ai acquis juste durant mon séjour en Allemagne.
En sachant fort bien, tu es de la lignée de Charlemagne
Tu es le seul en qui j’ai une confiance inébranlable.
Voilà pourquoi, tromper mon époux, je ne me sens pas coupable.
Entre ces murs, ceci deviendra sûrement notre plus beau souvenir.
Vas-y avec une minutieuse précaution et je garderai le sourire.
De