- » Son conjoint pour modèle » Réalisation artistique par Lyvie Llonatelli.
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Mon expérience de modèle vivant au C.É.G.E.P. de Drummondville
Mon expérience de modèle vivant au C.É.G.E.P. de Drummondville
Bonjour tout le monde,
Je profite de cette journée pour partager avec vous quelques mots de mon expérience de modèle vivant, nu intégral, vécu au collège d’enseignement général et professionnel de Drummondville jeudi le 4 avril 2019. Une expérience qui m’a permis de renouer avec l’une de mes passions, en y incluant la poésie, la photographie et le cinéma, qui rendent ma vie agréable. Qui plus est ! Ce que j’y ai vécu m’a fait reprendre conscience jusqu’à tel point notre jeunesse est belle, formidable et ne demande qu’à se développer au maximum de son potentiel.
Comme à mon habitude, j’arrive toujours la veille dans la ville où doit avoir lieu la séance de modèle nu. Trois facteurs incitatifs me dictent d’agir de cette façon. En premier lieu, prendre le pouls de la ville où je vivrai quelques temps. Que s’en dégage-t-il ? Quelles en sont mes impressions ? Que puis-je bien y trouver d’inspirant dans la réalisation de mes poses futures ? Ce sont là des questions d’importance aléatoire puisque tout peut basculer en un clin d’œil.
En second lieu, réaliser une petite visite surprise dans l’établissement
même où aura lieu la journée de ladite séance. Ceci est pour un double objectif ; savoir à qui j’aurais à faire lors de la séance et me donner une petite idée de ce qu’il serait le plus utile pour rendre l’expérience réellement profitable entre d’une part, votre humble serviteur et d’autre part, le public concerné. Le choix de mes poses doit toujours tenir-compte de l’âge et du niveau artistique des personnes présentes ainsi que des attentes de mon hôte pour cette occasion. Est-il utile de vous rappeler que de s’imprimer des lieux favorise une approche globale de ce que je peux offrir ? Ceci constitue sans aucun doute une aide indéniable dans la visualisation pour la séance prévue pour le lendemain.
En dernier lieu, je vous dirai de me permettre de prendre le temps de prendre mon temps. En effet, un modèle vivant est avant toute chose un être vivant. Faire la rencontre avec des gens de l’endroit, savourer des plats préparés dans un bon restaurant, avoir la chance de tomber en amour pour un court instant avec une jolie dame et se promener au grand air ainsi que de dormir dans un bon lit douillet font parti de mon rituel de préparation. Vivre, ce n’est point exister. Vivre, s’est s’imprégner de la dynamique tant de l’espace que celle du temps. C’est-à-dire tout simplement s’approprier tout ce qui entoure son être. Ce qui est diamétralement opposé au fait d’exister puisque cet être ne fait que subir ce qui l’entoure.
Une fois que toutes ces étapes de la reconnaissance des lieux ont été effectuées et après avoir passé une bonne nuit dans le confort d’un lit douillet, suivi d’un copieux petit-déjeuner, je me dirige à l’établissement où aura lieu la journée des séances de nudité artistique. Là encore, rien n’est laissé au hasard. Une rencontre avec la professeure est nécessaire afin de finaliser notre entente sans oublier d’apposer nos signatures sur le contrat rendant celui-ci officiellement légal.
Ici, ce qui m’a ravi c’est la chance d’avoir pu me présenter aux étudiantes de chacun des deux groupes avec lesquels je travaillerai. Bien qu’elle ait été sommaire, ladite présentation m’a permis d’émettre deux énoncés à la fois clairs et précis. Primo, que ma nudité en ces lieux devait être perçue sur un angle strictement académique. Autrement dit, j’étais leur instrument pour un moment précis dans le cadre de leur formation collégiale. Et, secundo, de ne jamais se sentir gênée de me faire part de leur opinion avenant le cas où une pose pourrait susciter un malaise quelconque au cours de ma prestation. En résumé, j’étais là dans un strict souci d’aide.
Une fois que la glace fut brisée et que la professeure ait donné ses
directives, les poses nues purent débuter allant des plus ordinaires jusqu’aux plus recherchées. Il va de soi que les premières étaient davantage appropriées pour la réalisation de croquis, très utiles pour réchauffer leurs mains ankylosées par des heures d’inactivité, alors que les secondes étaient plutôt réservées une fois qu’elles furent sorties de leur torpeur. Ici, bien faire les choses, c’est avant tout d’y aller de manière progressive. Il est à noter que j’adopte une telle procédure à chacune des séances où ma présence est requise. Pour ce qui est de la période de repos, j’en profite pour vaquer à diverses occupations. Ceci peut être de discuter avec certaines des étudiantes présentes en ces lieux, en faisant attention de ne jamais m’imposer, de prendre connaissance du niveau de satisfaction de la professeure et, le cas échant, d’apporter certaines corrections aux choix de mes poses et, enfin, tout simplement m’isoler dans ma loge le temps de me reposer jusqu’à la reprise du cours.
Quelques éléments importants doivent être mentionnés dans ce
présente article. Tout d’abord, que le respect du droit à l’image des étudiantes a été au cœur même de chacune des photos prises tout au long des deux séances de nudité artistique. C’est pourquoi vous ne verrez jamais les étudiantes faces à la caméra, et ce dans un souci de conserver l’entièreté de leur anonymat. Ensuite, les photos ont été prises à la demande de votre humble serviteur afin de rendre mon blogue artistique le plus diversifié possible. Enfin, rien n’a été fait sans l’accord explicite des parties concernées, c’est-à-dire la professeure, ses étudiantes et votre humble serviteur. Ceci démontre sans aucun doute tout le professionnalisme que je mets dans la réalisation de ce blogue pour votre plaisir et le mien.
Merci de m’avoir lu !
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Modalités en prévision d’une séance photo
Modalités en prévision d’une séance photo
Article dédié à Victoria
Bonjour tout le monde,
Cela fait longtemps que le désir de rédiger un article à
propos des modalités entre d’une part, un photographe amateur ou professionnel et d’autre part, son modèle me titillait l’esprit. En effet, j’ai souvent développé des articles sur divers sujets, tout en composant des poèmes, au sein de mon blogue artistique. Un blogue qui est devenu à mes yeux mon enfant chéri et que j’entretiens de manière à le rendre le plus intéressant possible. Il va de soi que la qualité tant du français écrit que celle des dessins, des images et des photos demeure la priorité numéro un dans chacune de mes rédactions.
Alors pourquoi donc ai-je décidé de réaliser une telle publication ? Les raisons sont de deux ordres. En premier lieu, il fallait que tôt ou tard je réponds à cette question : peut-on faire n’importe quoi et n’importe comment lors d’une séance photo à laquelle la nudité occupera une place majeure dans son déroulement ? En second lieu, les nombreux cas rapportés dernièrement dans les quotidiens notamment au Québec où on y fait état de comportements inappropriés surtout de la part de photographes, mais pas uniquement, masculins ont été des facteurs incitatifs dans ma prise de décision. À cela s’ajoute mon expérience personnelle vécue de manière positive avec des photographes de renommée internationale. Voilà pourquoi je développerai le présent articles sur d’une part, l’importance des modalités pré établies et d’autre part, la primauté du droit dans toute séance digne de ce nom. N’oublions jamais que toute séance de photographie comporte un aspect légal de la plus haute importance.
Les modalités prises par chacune des parties doivent être claires, sans ambiguïté, ni incertitude en ce qui a trait aux attentes du photographe et aux aspirations du modèle. Pour se faire, il est préférable d’entretenir une discussion à la fois franche et directe entre les participants. Tout, absolument tout, doit être dit. Une telle discussion doit aboutir en une entente écrite sur un document signé en bonne et due forme afin de se prémunir à la fois contre toutes activités proscrites par la loi et contre toutes poursuites devant les instances juridiques.
Ce point est malheureusement trop souvent soit
volontairement, mais pas toujours le cas, oublié par le photographe ou bien totalement ignoré par le modèle concerné. À ce sujet, et c’est là un triste constat, on a assisté à des situations déplorables qui ont eu lieu à l’occasion de séance photo, communément appelée « shooting photos » au sein du milieu artistique au cours de la dernière décennie. Bien des modèles féminins mais rarement masculins, aller savoir pourquoi, furent prises dans un scénario auquel elles ne s’y attendaient. Croyant bien faire, elles acquiescèrent à prendre des poses allant parfois à de la pornographie. Comble de malheur pour bon nombre d’entre elles, plusieurs de ces photographes eurent l’indécence de diffuser leurs « œuvres photographiques » au sein de sites à caractère sexuel mettant ainsi en danger le droit à l’intégrité physique, psychologique et une grave atteinte à la vie privée du modèle.
Vous devez vous douter que je condamne, et je le condamnerai toujours, toutes formes d’exploitation de ce genre. C’est à mes yeux, non seulement de modèle vivant mais avant tout en tant qu’homme digne de ce nom, un des comportements les plus abjects qui soient. Par ailleurs, et c’est mon humble opinion, aucune somme monétaire ordonnée par une quelconque instance judiciaire ne saurait réparer tout le tord causé par la perte du doit à la réputation d’une tierce-personne.
En ce qui concerne les éléments qui doivent être écrits dans le document signé en double exemplaire, on y retrouvera notamment ceux-ci :
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La ville et la date où la séance aura lieu.
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La promulgation écrite de la pleine et entière liberté de participation entre les personnes concernées.
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Des limites auxquelles les participants ont le droit d’être respectés.
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Des types de poses envisagées durant le déroulement de la séance. Avenant le cas où le contexte semble être propice à une plus grande cordialité, le modèle a et aura toujours droit au dernier mot et ce, sans subir de pression de la part du photographe. Autrement dit, le respect du « non » est et demeure une obligation fondamentale.
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Le modèle a l’obligation d’apporter tout effet personnel afin de réaliser la séance de manière professionnelle. Par exemples, brosse à cheveux, produits hygiéniques, serviette et robe de chambre, etc.
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Et l’élément le plus important : l’aspect financier. Est-ce dans un but d’échanges de procédés entre les participants ou bien existe-t-il une rétribution monétaire ? Ici, tout doit être clarifié à l’avance et ce, dès le premier paragraphe du contrat.
Bien tendu que les personnes concernées ont le droit d’ajouter, de modifier et d’enlever des éléments au sein même du contrat. Cependant, une fois que les parties se soient définitivement mis d’accord sur chacun des points et qu’une fois le contrat a été signé librement et en toutes connaissances de cause, l’entente est scellée une fois pour toutes.
Je termine cet article en vous disant que cela m’a fait un immense plaisir d’avoir pu apporter un éclaircissement sur les modalités de déroulement d’une séance photo où la nudité y est présente. En effet, j’avais souvent songé à rédiger un tel texte afin de réparer, manière de m’exprimer, une telle faute au sein de mon blogue artistique.
J’espère que mon article a su répondre à vos questions et que le résultat été à la hauteur de vos attentes.
Merci de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Ce fut court mais agréable
