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Alors, madame est-elle servie ?

Alors, madame est-elle servie ? Poème de RollandJr St-Gelais Source de la photo: https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/Vintage-nude-art-studies-no102-thoughtful-erotique-933921642

Alors, madame est-elle servie?

 

J’ai, dans la vie, un seul désir.

Qui me donne une raison de vivre.

C’est de donner satisfaction aux dames,

De découvrir ce qui ravive, de la passion, la flamme.

 

Quoi de plus agréable depuis l’aube des jours que faire la cour ?

À une demoiselle en scrutant de son corps les pourtours ?

La regardant avec grande ferveur dans ses yeux,

Et lui dire jusqu’à tel point ils sont merveilleux.

 

Être en présence d’une de ces fraîcheurs de jouvence,

Sentant le parfum de la mère-patrie, ma sublime France !

Écouter avec allégresse son accent qui trahit ses origines,

De l’une des régions où les garçons adorent leurs frangines.

 

Quelle agréable époque où l’on savait respecter,

De la femme, du corps et de son cœur, sa beauté !

Les hommes pouvaient aussi manifester leur puissance,

Tout en le démontrant à leurs âmes sœurs avec élégance.

 

Il fut un temps où il était permis d’exprimer ses émotions.

Sans pour autant être accusé de mauvaises intentions.

Faire l’amour intensément chaque nuit à celle que l’on chérit.

Lui dire sans cesse à tel point qu’elle est, à nos yeux, si jolie.

 

Je dois tout de même avouer une humble vérité.

Qui certes modeste, mais avec une grande fierté.

Je lui posais une question, après une bonne chose faite.

Cette demande cocasse : « Alors, madame est-elle satisfaite ? »

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Les maîtresses d’autrefois

Les maîtresses d’autrefois Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo de Appetitive-Soul Source : https://www.deviantart.com/appetitive-soul/art/1950-2-928788402

Les maîtresses d’autrefois

 

Je vous confie un secret.

J’éprouve en moi certains regrets.

Des chagrins que je ressens quelquefois.

Et qui concernent les maîtresses d’autrefois.

 

Elles étaient toutes les quatre si jolies.

Qu’il m’arrive encore de rêver d’elles la nuit.

Je me rappelle Christine, de Maude, de Sarah et d’Isabelle.

Elles avaient la grâce de la féminité et des lèvres au goût de miel.

 

Tour à tour, elles profitèrent de mon savoir-faire.

À chacune d’elles, je trouvais bien comment lui plaire.

Et, pour être franc avec vous, la luxure était mon péché préféré.

Ne dit-on pas, petite plèbe, qu’à une faute avouée, à demi pardonner ?

 

Que de caresses échangées ! Que de baisers offerts en ces soirées voluptueuses !

Certaines vêtirent la parure d’innocence et d’autres se changèrent en tueuses.

J’ai connu par ces mains baladeuses et ces bouches chaudes tant d’allégresse.

Et de l’art tabou du sadomasochisme dispensé par une réelle déesse.

 

Je ne sens point de honte de ce que j’ai fait ni vécu.

Quel bonheur d’avoir été offerte en pâturage à ces dames nues !

Car, voyez-vous, y a-t-il vraiment une vie éternelle après la mort ?

Essayer d’y trouver une réponse naturelle est le pire de tous les torts.

 

Quel honneur d’entendre prononcer le nom Dieu par celle qui succombe à ce trésor !

Aux multiples va-et-vient qui pénètrent en profondeur l’intimité de son corps.

Quelle sensation étonnante d’être inondé par l’eau de la claire fontaine !

De satisfaire ces dames aux visages d’anges tout en étant vilaines.

 

En effet, il suffit pour être authentique de s’abstenir de nuire à notre prochain.

De vivre en toute simplicité, car l’on ignore si on sera de ce monde demain.

D’apprécier chaque moment que la vie si éphémère nous amène chaque jour.

Car, on sait bien qu’inévitablement, tout cela finira tôt ou tard et pour toujours.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

En ce temps de carême

En ce temps de carême poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par rasmus-art Source : https://www.deviantart.com/rasmus-art/art/The-Nun-and-I-905809079

En ce temps de carême

 

En ce temps de privation, de carême,

Avec allégresse, je fais le péché que j’aime.

Celui du bien-être que me donne celui de la luxure.

Auprès de ces dames fort jolies aux idées impures.

 

Tous les péchés sont mortels, même les véniels.

Depuis la chute d’Adam et d’Ève, nous ne sommes pas éternels.

Ô, quelle désolation, quel chagrin, pour chaque être vivant !

Que, par un coup du destin, leurs âmes voleront au vent !

 

Ainsi en a voulu la vie depuis l’aube des jours jusqu’à aujourd’hui.

Que nous naissions par un chaste désir ou une honteuse envie.

Souvent par un noble geste d’amour ou par une libertine passion.

Pour mourir, au crépuscule de notre existence, malgré nos aspirations.

 

En ce temps de carême qui porte à tant de réflexion.

Trouvant nos réponses chez Platon ou dans les livres de Sion.

Quoiqu’il en soit, nulle sagesse n’est née sans une véritable expérience.

Voilà pourquoi, savoir-faire l’amour, est la plus exaltante des sciences.

 

Quoi que l’on vous ait dit, ne vous y trompez pas, chers amis.

C’est d’abord dans le péché de la luxure qu’est l’origine de la vie.

Bien que ce soit par la guerre qu’aient émergé les nations.

C’est dans les aventures pécheresses que sont nées les populations.

 

C’est dans les livres d’histoire que l’on raconte le glorieux passé.

Mais, c’est dans les plaisirs de la chair que nous apprenons à aimer.

Pensez-vous que je suis un malotru, un être immoral, un pervers ?

Pourtant, ce que j’en ai aimé de ces femmes aux yeux bleus ou verts.

 

Des femmes si sensuelles pour lesquelles je ferai n’importe quoi.

Car, elles ont su rejoindre mon âme au plus profond de moi.

Et puis ? Comment pouvons-nous faire une bonne confession ?

Si, de la luxure, nous n’avons pas su tirer du plaisir à profusion.

 

Raspoutine ! Cher Raspoutine ! Apprends-moi dès maintenant à danser.

Ô, moine venu de la steppe, de la Sibérie ! Apprends-moi à chanter.

Toutefois, que je ne meurs point, comme toi, dans une eau glacée.

Mais, que mon corps repose dans les bras de mes amantes adorées.

 

En ce temps de carême, il faut savoir choisir son péché favori.

Pour ma part, j’ai pris la luxure puisqu’à mon humble avis.

Le plaisir est autant à celui qui le donne qu’à celui qui reçoit.

Avant de mourir, l’accomplir une seule nuit, permettez-le-moi.

 

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

Ce soir, j’ai les bleus

Ce soir, j’ai les bleus Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par JRekas Source : https://www.deviantart.com/jrekas/art/blue-evening-time-881810185

Ce soir, j’ai les bleus

 

Ce soir, j’ai les bleus.

Pourtant, je demande si peu.

Ta belle présence à mes côtés,

Afin que mes poèmes, tu puisses les écouter.

 

Les écouter en imaginant chacune de mes paroles,

Elles animent ton esprit par des mots qui s’envolent,

Mais qui demeurent à jamais gravés sur les parchemins,

Gravés par ma plume avec allégresse de mes imaginaires mains.

 

Je ne te demande pas grand-chose,

Pardonne-moi cette humble requête si j’ose,

Mais, je t’en prie ma maîtresse de cet instant.

Veuille alléger par ton sourire ce lourd moment.

 

Si tu le désires au plus profond de ton âme,

Permets-moi de faire renaître en toi tes passions de femme.

Que tu redeviennes la flamme vivante aux contacts de mes doigts,

Et, par la suavité de mes lèvres, la chaleur de mon corps pénètre en toi.

 

Laisse-moi mon amour te serrer,

Accorde-moi cette faveur d’être aimée,

T’aimer pour un moment, pour une nuit, pour la vie.

Car une vie sans amour est semblable à une tristesse infinie.

 

Ce soir, mon âme est lourde.

Devrais-je prier Notre-Dame de Lourdes?

Alors que se trouve près de moi celle que j’aime,

Par mes poèmes, en son cœur, une douce passion, je sème.

 

Ta voix est semblable à un air joyeux

Ta peau? Un joyau tellement merveilleux,

Qu’aucune autre femme ne peut égaler ta féminité

Et ton regard qui m’a envoûté dès l’instant où je t’ai rencontrée.

 

Ce soir, je me sens tellement affligé.

Permets-moi d’être près de toi allongé.

Je te promets, mes poèmes, pour ton plaisir je réciterai,

Car, être la source de ton bonheur, voilà ce qui peut me combler.

 

Points de mots pour te réciter ma poésie,

T’embrasser avec délicatesse amplement suffit,

Il va de soi que bien des mots ne valent rien sans les actions,

C’est pourquoi, de corps et d’esprit, je veux être avec toi en pleine union.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

L’église de mon village

L’église de mon village Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par Rando-Unissuy Source : https://www.deviantart.com/rando-unissuy/art/The-Church-in-the-Morning-872226792

L’église de mon village

 

Je me souviens,

À tous les matins,

Je me levais pour aller prier,

En cette église par le soleil illuminée.

 

J’adorais tout le calme environnant,

Qui enveloppait mon esprit le jour durant,

Un calme qui m’accompagnait au gré du temps,

De ce temps qui passait bien gaiement.

 

Je me rappelle les rayons qui annoncèrent le début de la journée,

Qui festoyèrent allègrement autour du coq sur le clocher.

De ce coq à la fière allure silencieusement perché,

Qui attendait que sonne la cloche avec sérénité.

 

À chaque tintement fuyaient les ombres des enfers,

Qui firent place aux parfums des jardins qui agrémentaient l’air.

Et aux chants des oiseaux qui volèrent avec allégresse,

Afin de souhaiter la bienvenue à la vie remplie de tendresse.

 

Certes, ce n’était point un sanctuaire,

Mais, elle me comblait dans mes prières.

Ces prières que je récitais avec tout mon cœur,

Et de mes prières, j’en ai tiré beaucoup de bonheur.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada