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L’indomptable

L’indomptable Poème de Rolland Jr St-Gelais Photo par G.B. D’Allemagne Source : https://www.deviantart.com/gb62da/art/The-untamable-894740770

L’indomptable

 

Je suis un être de chair,

Une femme fière et belle,

Une femme libre de voler de ses ailes,

Une femme libre de voguer dans les airs.

 

Vous voulez m’asservir?

N’y pensez pas même dans vos rêves.

Car je suis descendante de Lilith et non d’Ève,

Pour ma liberté, je combattrai jusqu’à mon dernier soupir.

 

Ma conscience m’appartient,

Mon corps est mon bien le plus précieux,

Le donner, je le ferai seulement quand je le veux.

Je suis fière d’être ce que je suis et je sais que je le vaux bien.

 

J’enlève ce vêtement qui m’étouffe,

Ce vêtement qui n’est pas fait de chair,

Cette tenue que vous vouliez que je porte pour vous plaire,

Car à vos yeux, je suis simplement que de la bouffe.

 

Je crie ma liberté avec pleine fierté,

Je suis celle que vous ne dompterez jamais,

Femme d’aujourd’hui, et non d’hier, c’est ce que je voulais.

L’indomptable! Voilà qui je suis maintenant et pour l’éternité.

 

De

 

Rolland Jr St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

 

 

Tant de questions

Tant de questions Texte de RollandJr St-Gelais Photo et modèle par Jenovaxlilith Source : https://www.deviantart.com/jenovaxlilith/art/questions-865382641

Tant de questions

Bonjour tout le monde,

Eh bien oui! L’année 2020 se terminera dans quelques jours. Une année qui sera inscrite dans les livres d’histoire pour les générations qui nous suivront au fil des années à venir. C’est une notion de base que l’on apprend dès la première année universitaire dans le cursus de formation en histoire ; les temps présents deviendront des faits historiques pour lesquels les historiens examineront à partir de leurs propres grilles d’analyse. Ces grilles d’analyse seront probablement aussi nombreuses que peuvent l’être les aigrettes d’un pissenlit volant au gré du vent.

L’année 2020 laissera très certainement un goût amer chez plusieurs d’entre nous. Et pour cause puisque certains ont perdu des proches, que ce soit ou non attribuable au coronavirus, d’autres ont subi la perte de leurs emplois tandis que d’autres ont fait face à une solitude sans précédent. Fait encore plus insidieux, la perte des points de repère se fit sentir parmi un nombre incalculable de gens provenant de tous les milieux sociaux, toutes appartenances ethniques, linguistiques, culturelles et religieuses. Nul en ce monde n’a été épargné.

Certes, l’année 2020 laissera place à un chiffre de plus. Toutefois, je dois avouer qu’elle a tout de même été une année fort agréable dans son ensemble. En effet, la saison estivale a été parmi les plus agréables depuis que je vis à Québec. De mémoire, je ne me rappelle pas qu’il ait fait si beau en cette saison. De plus, rien ne m’a empêché de réaliser mes activités en tenant compte des recommandations sanitaires promulguées par les instances gouvernementales. Bref, j’ai pleinement vécu.

Tout comme vous, bien des questions hantent mon esprit depuis les derniers jours. Comment sera l’année 2021? Sera-t-elle que le prolongement de l’année en cours? L’économie pourra-t-elle reprendre rapidement? Quelles mesures sanitaires devront être maintenues? Quand pourrons-nous de nouveau rencontrer nos proches, les serrer dans nos bras et leur dire de vive voix comment nous les aimons?  Quand pourrons-nous nouer de nouveaux liens tant amicaux qu’amoureux ou tout simplement, c’est une réalité que l’on doit avouer sans aucune hypocrisie, charnels? Tant de questions dont les réponses apparaîtront en temps et lieu.

En ce qui me concerne, je vis au jour le jour en profitant de ces périodes de confinement pour renouer avec la passion de la lecture tout en espérant pour un avenir meilleur. Oui, j’espère que nous tirerons de belles leçons à la suite de ces événements. Je pense notamment qu’il faille prendre conscience que rien n’est éternel en ce monde, que notre santé est le bien le plus précieux qu’il nous a été donné, que nous sommes des êtres vulnérables et que nous méritons de vivre pleinement. Mais, avant toute chose, que la nature nous ait prévenus de ses limites par rapport à la surexploitation que nous lui faisons subir depuis les trente dernières années. Oui, j’ai espoir que l’on arrivera à un renouveau collectif. Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre? Dans ce cas, mes amis, vivons!

Merci de m’avoir lu.

Rolland Jr St-Gelais de Québec au Canada