Soleil d’automne
Derrière les arbres, je me suis caché,
Afin de cette rivière si calme l’admirer.
Écouter les rares oiseaux gazouiller avant de quitter,
Cet endroit où bien des gens se promenèrent tout l’été.
À l’ombre des arbres aux couleurs variées,
Inlassablement quelque chose allait piquer ma curiosité.
En ce temps ensoleillé, un air caressait mes joues devenues rouges.
Rouges comme les feuilles au gré du vent qui doucement bougent.
Me rappelant alors ce secret de ma défunte mère,
Qui quitta ce monde rempli d’amour malgré toutes les guerres,
Qui me disait que de toutes les saisons l’automne était la plus étrange,
Car c’est dans le ciel automnal que l’on peut voir les cheveux des anges.
Dansant dans le vent pour annoncer l’arrivé de l’hiver,
De cet hiver avec sa blanche neige et ses glaçons argentés,
Recouvrant maisons où jadis on offrait aux inconnus l’hospitalité,
Car pour bien des indigents période de joie devenait leur calvaire.