- En sentant tes cheveux Poème par RollandJr St-Gelais et magnifique photo par G.B. d’Allemagne Instagram gb62da & https://www.deviantart.com/gb62da/art/I-love-the-scent-of-my-hair-839970675
Archive | avril 2020
Vraiment honoré
- Vraiment honoré Photo par John K. des États-Unis Source : https://www.deviantart.com/cable9tuba/art/Metal-Rim-805590354
Vraiment honoré
Bonjour tout le monde,
J’espère que cette dernière semaine du mois d’avril se termine en beauté. Pour ma part, je dois avouer que je me sens comblé par la vie. En effet, mère nature me gâte avec les beaux rayons de soleil et l’émergence de bourgeons dans les arbres. Signent que le printemps commence à peindre le paysage de ses couleurs lesquelles donneront naissance à l’été. Une saison qui fera du bien à bon nombre de mes concitoyens ainsi qu’à votre humble serviteur. En effet, quoi de mieux que la naissance d’une saison par l’entremise d’une autre pour nous faire apprécier la diversité de l’existence ?
À propos de diversité, je suis vraiment honoré d’avoir eu la permission de John K. des États-Unis d’utiliser certains de ses ouvrages photographiques dans le cadre de ma semaine dédiée à la nudité artistique masculine mettant en vedette des modèles afro-américains. Des modèles qui possèdent un sens professionnel inouï et des caractéristiques physiques fort attrayant. Le tout donne des résultats des plus extraordinaires du point de vue visuel. C’est le cas notamment de la photo que j’ai choisie pour illustrer mon propos dans le cadre de cet article.
Sur quels motifs ai-je favorisée cette photo plus qu’une autre ? Des motifs qui, faut-il le rappeler, étaient fort nombreux à la base ? C’est un fait que la subjectivité est inhérente dans le domaine des arts et, plus particulièrement, celui de la photo de nu. Certains gens aimeront tels ou tels détails alors que d’autres ne les rebuteront ou, pire encore, ne les remarqueront pas. Dit autrement, il y a autant de goût qu’il y a d’individus dans le monde. Là encore, c’est mon opinion sur le sujet.
Pour ce qui concerne les motifs de mon choix, je vous dirais qu’il y en existe trois majeurs. J’ai bien écrit majeurs puisque certains m’ont paru être bien secondaires et, par conséquent, n’ont pas été jugés dignes d’être retenus dans ma présentation. À l’image d’une horloge de grande qualité, les trois motifs forment un tout tellement uni que de les séparer briserait leur mouvement de manière irrévocable puisqu’une telle union existe que par et pour chacun d’entre eux. Bref, en enlever un seul rendrait inconcevable l’existence des deux autres.
La sensibilité est sans contredit le premier motif qui a retenu mon attention dès l’instant où mes yeux ont porté leur regard. Et pour cause puisqu’une telle sensibilité dans la pose même du modèle transparaît dans l’angle choisi par le photographe. En effet, un tel angle montre tout l’humanité du modèle. Une humanité qui contient tant de force, tant de faiblesse, tant de potentiel et tant impuissance. Force devant l’adversité. Faiblesse devant les maladies. Potentiel qui se laisse découvrir au gré du temps et des expériences de la vie. Impuissance devant l’ultime ennemi qu’est la mort.
Le jeu formidable d’ombre et de lumière le faisant sortir du néant de manière progressive constitue le deuxième motif de mon choix. Un jeu qui démontre d’une part, la recherche de la perfection et, d’autre part, le savoir-faire indéniable sans omettre la grande passion de John K. pour ce type de photographie. L’on a qu’à penser un seul instant à l’utilisation du cercle métallique qui sépare de manière symbolique le modèle du photographe. Une telle séparation, semblable au confinement, ne reflète telle pas ce qui se passe actuellement dans nos sociétés et ce, depuis quelques temps déjà?
Enfin, la profondeur du regard est d’une valeur inestimable. Une profondeur qui, c’est encore mon humble avis, me fait penser à tous les êtres humains quel que soit leurs croyances, leurs systèmes de pensées, leurs visions de la vie et qui cherchent tant bien que mal à répondre à ces questions : Qui suis-je? D’où viens-je? Où vais-je? Questions qui plus souvent qu’autrement possèdent autant de réponses qu’il y a eu de gens vivant sur cette terre.
Par ailleurs, une telle réalisation photographique soulève en moi une question rarement abordée au sein des publications en rapport avec la nudité artistique. Quelles sont les valeurs, les croyances et la philosophie que peut avoir tout modèle vivant? Cela peut vous paraître étrange que j’aborde un tel point comme conclusion de cet article. Soyez rassurés! Loin est de moi mon intention de vous laisser sur votre faim. Bien au contraire puisqu’il s’agit du sujet de mon prochain article.
Bref, je suis vraiment honoré d’avoir obtenu la permission d’utiliser certaines des photos réalisées par John K., dans le cadre de la rédaction de mes articles. Une rédaction qui répond à un besoin fondamental chez moi, celui d’amener toutes personnes sérieuses à admirer la noblesse chez le modèle nu masculin, et de surcroît, afro-américain. Je suis persuadé qu’il en est de même chez un bon nombre de mes abonnés.
Je vous remercie de m’avoir lu.
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Fier comme une statue
- Fier comme une statue Par John K. DeviantArt : https://www.deviantart.com/cable9tuba/art/Statuesque-33-800324996
Fier comme une statue
Homme maintenant déraciné,
De son continent envié d’où il a été tiré,
Enlevé avec la mort à l’âme et les chaînes aux pieds,
Embarqué sur un navire par lequel il deviendra un exilé.
Il y a bien des années de cette triste histoire.
Enraciné sur une terre d’un modeste propriétaire,
Avec pour épouse femme choisie qui a fini par lui plaire,
Travaillant dans modeste champ du matin jusqu’au soir.
Être de ce pays nouveau-né,
De cette Amérique convoitée pour ses richesses,
Pays de tant de promesses et souvent autant de tristesse,
Mais dans le cœur pur de cet homme un seul désir ne cesse.
Avoir de nombreux enfants,
En bonne santé tout en étant beaux et grands,
Afin de permettre d’avoir de valeureux descendants
Qui deviendront un de ces jours des êtres vivant librement.
Les années passèrent bien allègrement,
Guerres changèrent les visions bien évidemment,
Les enfants de ces enfants vécurent ces péripéties assurément
Accompagnés par de nombreuses luttes réalisées ardemment.
Des luttes parfois en paix et parfois avec violence,
Car de temps à autre, il n’y a pas d’autres choix pour briser le silence
Ce grand silence qui vient de tous ces mots non-dits et qui consentent,
Qui acceptent tant de préjugés et d’injustices visibles ou en attentes.
Se souvenant des histoires racontées maintes fois par sa mère,
À propos d’un homme jadis arrachée du sein de sa lointaine terre,
Cet homme qui a laissé en héritage son précieux sang dans ses veines,
Ces valeurs de respect, de bonté et d’ignorer toutes formes de haine.
Repensant à ce que sa mère autrefois lui raconta,
Revoyant dans ses pensées, les multiples luttes et combats,
Il se souvenait alors de son illustre ancêtre nu lorsqu’il fut vendu,
Et dans un signe de respect à son égard, il devint fier comme une statue.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Il était une fois un homme
- Il était une fois Photo par John K. https://www.deviantart.com/cable9tuba/art/Storytelling-There-once-was-808033774
Il était une fois un homme
Il était une fois un homme,
Un homme pas tout à fait comme les autres,
Car il rêvait plus que tout de quitter tous ces hôtes,
Qui étaient venus de ces contrées pour y voler des bêtes de somme.
De ses frères enchaînés tels des animaux,
Semblables à du bétail formant des troupeaux,
Arrachés de leurs terres nourricières tendres comme une mère,
Amenés sur des bateaux en bois d’où ils ne verront plus leurs pères.
Arrivé sur un continent si froid et tellement inconnu,
Devant une foule de marchands, il fut marqué au fer rouge.
Lié par ses pieds meurtris afin de l’empêcher qu’il ne bouge,
Alors que devant femmes et enfants blasés, il fut entièrement nu.
Marchandé à vil prix par de futés négociants,
Acheté par un homme pour y travailler dans ses champs.
Il l’amena sur sa plantation et lui donna un nom prestement,
Et lui montra où désormais il vivra et qu’il aura femme et enfants.
Car bien qu’il soit son avoir acquis à fort prix,
Il ne désirait en aucun cas que le mal du pays le prit,
Voilà pourquoi femme de sa race et bien en chair il lui a vite choisie,
Afin qu’il ne se sent pas abandonné sur le sol si froid de cet étrange pays.
Mais en son cœur, il jura que ce pays sera aussi à ses descendants.
Il fit avec tendresse de beaux enfants à sa femme qu’il aimait tant,
Car son seul souhait fut que sa postérité ne sert point l’homme blanc,
De ses mains blanchies par le sol aride, il releva le défi hardiment.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
Femme à la pierre noire
- » Femme à la pierre noire » dessin réalisé par Gérard Teillot de la France