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Sens en toi l’amour que je ressens pour toi
Sens en toi l’amour que je ressens pour toi
Ô beauté chérie pour cette seule nuit,
Ô belle déesse peut-être même pour la vie,
Car qui sait, en ce monde, comment sera fait demain,
Serait-ce un rêve disparu au matin ou vécu tel un destin ?
Maintenant que tes désirs furent comblés,
Par mes caresses viriles de mains si expérimentés,
Fouillant dans les moindres recoins de ton corps de femme,
Allumant avec précaution tes lieux de plaisir telle une douce flamme.
N’écoutant que mes émotions,
Celles de te combler avec mille sensations,
Assouvir avec attention tes demandes et tes supplications,
Dans le but ultime de te donner avec générosité de multiples satisfactions.
Sachant, sans te le dire, le bon moment,
Tu m’offris cette vision incroyable gracieusement,
En me suppliant telle une esclave à son maître bien-aimé,
De te rendre hommage en pénétrant ce haut-lieu tant apprécié.
C’est alors qu’en cet instant précis,
Qu’au plus profond de moi j’ai enfin souri,
Puisque j’avais depuis longtemps envie de t’offrir ce cadeau,
Un présent si intime afin de te faire connaître un moment si beau.
Un moment que tu ne pourras jamais oublier,
Que tu n’avais jamais connu avec tes amants du passé.
Alors qu’avec douceur je pénètre cette barrière gracieusement levée,
De te faire connaître ce plaisir tant interdit tu ne cesses de me supplier.
J’arrive dès cet instant pour te démontrer mon amour,
Je serai bientôt en toi de corps et de cœurs pour toujours,
Je viens sans ménagement et retenu avec amour pour seule loi,
Ô mon adorée, sens en toi tout mon amour que j’éprouve pour toi.
De
RollandJr St-Gelais
Québec (Québec)
Canada
La douceur du miel
La douceur du miel
Bonjour madame
Bonjour jolie flamme
Puis-je un instant vous parler ?
Puis-je pour un moment vous courtiser ?
Cela fait si longtemps que je voulais vous rencontrer
Simplement pour vous connaître et votre beauté apprécier
Sans bien entendu vous importuner car ce n’est point mon intention
Je vous promets qu’à mes paroles je porterai grande attention
Je vous voyais souvent assise sur ce banc
Sur ce banc dans ce parc où se trouvent des amants
Des amants, des époux qui se promènent avec leurs enfants
Main dans la main souriant gaiement à pleine dents
Oui je sais que trop vieux pour vous je le suis
Ce qui ne m’a pas empêché de faire ces quelques pas
Vers vous pour savoir ce qui en vous ne va pas
Si je peux faire quelque chose pour vous dites oui
Est-ce une blessure d’amour ?
Celle qui souvent croit-on dure toujours
Et qui de notre corps de jeunesse tire nos larmes
À en briser à jamais nos pauvres âmes
Vous ignorez sûrement
Que j’ai visité bien des continents
J’y ai rencontré riches et pauvres gens
J’y ai vu hommes puissants et bien d’autres indigents
Des beaux et des laids, des parfaits et encore plus des éclopés
Des gens vivant dans l’opulence et bien d’autres qui ont été abandonnés
Des savants et des ignorants sans oublier les braves et peureux
Des gens tellement comblés qu’ils en oublient comme ils sont chanceux
Des gens qui ont grande morale mais pas la foi
Des gens qui vivent dans la foi mais sans morale bien des fois
Des gens comme vous et comme moi cherchant un sens à leurs vies
Des gens aux cœurs généreux et d’autres qui ne connaissent que l’envie
Mais en dépit de nos différences nous avons cette particularité
Celle qui a passé la barrière des langues et du temps et c’est de vouloir être aimé
Ne vous en faites pas trop avec votre chagrin car il passera comme un nuage dans le ciel
Alors humblement, je vous en prie, garder votre sourire qui me fait penser à la douceur du miel.
De
RollandJr St Gelais
Québec (Québec)
Canada
Douce étreinte
Douce étreinte
Je me souviens de ce temps,
Avant qu’apparaisse le poids des ans,
Du temps de notre belle et folle jeunesse,
Avant que viennent les maux de la vieillesse.
Ta voix résonnait comme une mélodie,
Qui me donnait une si magnifique vie,
Un temps de grâce et de bonheur,
Avant ce triste jour de malheur.
Je me rappelle encore de ton sourire,
Lorsque je t’appelais ma raison de vivre,
Ce que tu étais belle en cette journée,
Avant ce drame qui t’a loin de moi amenée.
Ce que j’aimerais revenir en arrière,
Afin que tu puisses éviter cette barrière,
Celle que tu as défoncée et qui t’amena,
Malgré toute ma volonté de vie à trépas.
Maintenant que je suis en âge avancé,
Me rendant compte de la cruelle destiné,
Et qu’en moi mes forces vives disparaissent,
Je me console en me disant que d’autres naissent.
Devant la crainte de la Dame faucheuse,
Je me souviens combien tu étais courageuse,
Quand tu m’avais promis avant que ta vie s’éteigne,
Que tu m’attendras pour revivre une douce étreinte.
De
Rolland St Gelais
Québec (Québec)
Canada
Œuvre si belle et si divine
Œuvre si belle et si divine
Bonjour messieurs,
Puis-je vous déranger un peu?
Je viens rarement en ce saint lieu,
Où les gens viennent y prier leur Dieu.
Je ne sais par quoi commencer,
Pardonnez-moi car c’est sans méchanceté,
Que c’est beau et riche cet endroit,
Pour celles et ceux qui n’ont pas de toit.
Pour ma part, je suis parti de loin,
D’un pays du nord lointain,
La où la nature sert d’église,
En nous cajolant la joue d’une bise.
Ma prière n’a point de barrière,
Et n’a pas à traverser les murs de pierre,
Dans le silence du jour ou de la nuit,
Je ferme les yeux et je prie.
Les gens de cités et des villes,
Courent et vont pour choses viles,
Alors qu’au bord de ma rivière,
Bienfaitrice est ma prière.
Alors dites-moi, hommes sages,
Dont j’ignore votre Dieu et votre âge,
Si Dieu est partout comme veut votre doctrine,
Pourquoi détruire son œuvre si belle et si divine?
De